Comment les taux d’intérêt élevés freinent-ils l’activité économique sur le continent ?
Les taux d’intérêts très élevés ont d’importantes conséquences pour la croissance économique
Les taux d’intérêt en Afrique sont déterminés par les banques centrales pour contrôler l’inflation et stabiliser les monnaies.
Les banques commerciales et les établissements de microfinance appliquent des taux de prêt très élevés tenant compte des taux directeurs des banques centrales et de marges importantes pour couvrir les risques
Il en résulte des taux extrêmement élevés qui freinent l’investissement :
- Les ménages repoussent l’achat de biens importants (logement, voiture, équipement professionnel)
- Les entreprises, surtout les PME, empruntent moins car le coût du crédit devient trop lourd.
- Moins d’investissement → moins d’emplois, moins d’innovations.
- La demande globale baisse → les entreprises vendent moins → ralentissement économique
Les taux d’intérêt élevés augmentent le coût du crédit pour les entreprises.
Les banques financent l’économie
- Les grandes entreprises ou les secteurs exportateurs (pétrole, minerais) s’endettent en dollars à des taux peu élevés.
- A l’inverse, les agriculteurs, artisans ou commerçants locaux subissent les taux locaux très élevés.
- Les PME, moteurs de l’emploi et de l’innovation en Afrique, ne peuvent investir car elles n’obtiennent pas de retour sur leurs investissements du fait du coût trop élevé des crédits,
- Les banques privilégient le financement des activités existantes en octroyant des prêts à moyen/long terme mais aussi en finançant la trésorerie (par exemple avec l’affacturage : la banque « achète » les factures et se charge de les recouvrer ou avec le financent du stock, les crédits greniers, ou encore avec l’acceptation d’un découvert.)
Les établissements de microfinance ont pour finalité de faire des prêts mais aussi de faire de l’accompagnement.
Les clients des établissements de microfinance sont des autoentrepreneurs, des TPE mais aussi des femmes du marché, des emprunteurs ruraux ou encore des artisans qui ont besoin de financer des équipements.
Les établissements de microfinance se distinguent des banques spécifiquement du fait :
- de la clientèle, provenant de couches vulnérables, qui recherche le financement d’une activité génératrice de revenus.
- des montants des prêts très peu élevés.
- de la faible durée des prêts quasiment toujours inférieurs à 12 mois.
- de l’absence de véritables garanties, les garanties étant remplacées par la pression sociale et parfois par des prêts collectifs à un groupe solidaire ou chaque emprunteur garantie l’ensemble du prêt.
- par une excellente connaissance de l’emprunteur par l’établissement prêteur qui enquête sur la moralité et les conditions de vie de ses clients.
- par des taux d’intérêts des prêts très élevés.
Pourquoi les taux d’intérêts sont-ils si élevés en microfinance ?
- Le taux d’intérêt nécessaire à l’autosuffisance financière d’une IMF doit couvrir l’ensemble des charges de fonctionnement (salaires du personnel, loyer de l’agence, couts informatiques, amortissements… ainsi que le coût des formations dispensées) et le coût des pertes sur créances douteuses (cout du risque).
- Les coûts de fonctionnement des IMF sont souvent largement supérieurs à ceux des banques du fait du suivi personnalisé de leur clientèle, des remboursements des échéances en espèces ou encore de la nécessité de se déplacer pour visiter les clients dans les zones rurales.
Ils comprennent des charges que les banques classiques ignorent comme les frais de formation et le coût des actions d’accompagnement des emprunteurs, mais aussi les charges liées aux remboursements en espèces à périodicité généralement hebdomadaire.
Outre ces éléments, le niveau élevé de taux d’intérêt pratiqués par les IMF résulte aussi :
- Du coût des ressources pour l’IMF pour constituer le fonds de crédit.
- Du faible rapport des intérêts lesquels même à un taux élevé rapportent peu s’ils portent sur un micro capital, contrairement aux prêts des banques quand le capital emprunté est élevé.
- Des coûts de mises en place du prêt qui nécessitent autant de temps d’analyse du dossier et de procédures pour un micro crédit que pour les grosses transactions
- D’un cout du risque très élevé en particulier lors du premier financement par un micro crédit d’une activité génératrice de revenus.
- De transactions dans des monnaies faibles : il ne faut pas comparer des taux de pays à la monnaie faible avec les meilleurs taux pratiqués dans des pays à la monnaie forte.
Les taux d’intérêts très élevés, n’en demeurent pas moins inférieurs au taux de l’usure
- Les taux des microfinances (parfois > 30 % pour les microcrédits, sauf dans les zones qui ont imposé un taux d’usure ; exemple BCEAO 24 %) sont totalement excessifs : Les petits agriculteurs, artisans ou commerçants locaux subissent les taux locaux élevés qui sont très difficiles à rembourser.
- Par contre le recours au crédit informel (taux souvent > 100 %/an) entraine plus de pauvreté, du désespoir souvent.
Dans ces conditions, les bénéficiaires des prêts des microfinances acceptent des taux élevés surtout quand l’établissement de microfinance propose des formations et des conseils
Les formations à l’école de la microfinance pour tout savoir pour fixer un taux d’intérêt dans une banque commerciale ou une Institution de Microfinance (IMF).
CATALOGUE DES FORMATIONS EN BANQUE ET EN MICROFINANCE
Les compétences clés pour travailler en Banque
Les compétences clés pour les métiers de la banque
Les compétences clés en banque visent à permettre à chaque salarié, à chaque administrateur de s’adapter aux marchés de leur établissement, aux évolutions économiques, aux évolutions techniques et informatiques afin d’être plus autonome pour répondre aux situations complexes qu’il rencontre.
L’acquisition des compétences clés en banque n’a pas pour objet de combler des lacunes mais de s’adapter aux évolutions constantes tout au long de la carrière.
Les particuliers, les entrepreneurs, les industriels, les commerçants ont besoin des banques et des établissements de microfinance pour tenir leurs comptes (comptes à vue, comptes d’épargne, comptes à terme), pour leur remettre des moyens de paiement et bien sur pour financer leurs investissements.
Toutes ces activités demandent des compétences spécifiques pour les salariés des établissements.
On distingue dans la banque des métiers commerciaux et des métiers de techniciens ou d’experts au siège de la banque :
Métiers commerciaux en banque
- chargé d’accueil
- conseiller clientèle particuliers
- conseiller clientèle entreprises
- directeur d’une agence bancaire
- Responsable d’un groupe d’agences
- Conseiller en ligne
En contact avec les clients, les commerciaux assurent les ventes et la promotion des produits bancaires et des services.
Le rôle des commerciaux est de répondre aux besoins des clients, de démarcher les prospects, de savoir négocier les conditions, d’élaborer une démarche commercial pour dynamiser les ventes, de gérer le portefeuille client, ou encore assurer un suivi commercial auprès de la clientèle afin de la fidéliser.
Métiers au siège de la banque
- analyste crédit
- responsable marketing
- responsable informatique
- responsable organisation
- juriste et contentieux
- opérations internationales
- les services de traitement (titres, chèques, épargne, gestion des crédits…)
- Les contrôleurs internes, inspecteurs et auditeurs
- Comptables et contrôleurs de gestion
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Les métiers du siège sont souvent spécialisés et très techniques. Par exemple les analystes crédits doivent étudier le dossier au niveau du risque et prendre la décision de faire le prêt ou de le refuser en fonction de la politique de crédit d leur établissement, de son appétence au risque et de la qualité du dossier de demande de financement présenté.
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Le siège a des spécialistes sur des domaines très précis qui peuvent assister les commerciaux du réseau sur des domaines très divers et très pointus : l’ingénierie financière, les crédits promoteurs, les regroupements d’entreprises, la gestion de fortune…
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On regroupe sous le nom de gestionnaire back office de nombreux métiers techniques spécialisés par exemple dans les moyens de paiement, la gestion des titres, la gestion de la trésorerie de la banque ou encore le secteur juridique.
Quelles sont les compétences clés qu’une institution financière doit impérativement maitriser ?
Pour pouvoir être viable et professionnelle , le personnel et les administrateurs d’une institution financière doivent maitriser certaines compétences clés :
- Pour les commerciaux, le plus important c’est d’instaurer un climat de confiance avec les clients.
- Un chargé de clientèle particulier doit savoir écouter ce que lui disent les clients de la façon la plus honnête. pour proposer ensuite des produits financiers adaptés aux clients.
- Le conseiller de patrimoine en banque privée a une parfaite connaissance des produits financiers qu’il propose, il sait comment ils fonctionnent et peut les expliquer à la clientèle y compris les risques liés aux produits financiers; .
- L’analyse crédit analyse les dossiers crédits, maitrise l’analyse du risque et les procédures d’octroi et de déblocage
- Les gestionnaires de middle office et de back office maitrisent parfaitement les schémas comptables utilisés et font preuve de rigueur.
- Les chargés d’accueil, premiers contacts de la clientèle en agence, ont une fibre commerciale.
- L’ensemble du personnel de la banque sait utiliser les fonctionnalités du système d’information. et peut être amené à participer à des groupes projets.
- Les responsables marketing conçoivent des produits bancaires souvent après avoir observé les produits proposés par la concurrence.
- Le directeur d’agence pilote les actions commerciales pour développer son portefeuille client et équiper ses clients.
- Pour les contrôleurs et inspecteurs, il s’agit de vérifier en permanence le respect des procédures et la conformité aux Lois et règlements ainsi que la sécurité des opérations.
L’école de la Microfinance a pour vocation de fournir les connaissances clés en matière de banque ou de microfinance aux salariés et aux administrateurs des banques et des établissements de microfinance
Les compétences clés peuvent se définir comme un ensemble de connaissances et de compétences nécessaires à l’exercice d’une profession. Dans le domaine de la banque, pour acquérir les compétences clés, l’école de la microfinance développe les savoirs de base du stagiaire en intégrant les compétence à acquérir par l’utilisation de cas pratiques et la présentation de situations vécues.
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021
FORMER DES PROFESSIONNELS DE LA MICRO-FINANCE
L’école de la microfinance a pour mission de former les professionnels de la microfinance dont les IMF – Institutions de microfinance- ont besoin.
Qu’est-ce que la microfinance ? Si a l’origine les institutions de microfinance sont issues du monde social, la réalité sur le terrain a obligé à prendre en compte une vision bancaire incluant l’étude du risque et parfois des techniques financières complexes.
La plupart des professionnels de la microfinance s’accordent sur la nécessité de repenser la fonction d’agent de crédit, ou de commercial en microfinance pour privilégier l’expertise risque, l’accompagnement des TPE et autoentrepreneurs par des crédits adaptés, et dans certains pays sur l’offre de produits d’épargne à vue ou à terme.
En renforçant les qualités managériales et opérationnels des acteurs, l’école de la microfinance est soucieuse d’aider à la pérennité des institutions de microfinance i
Les objectifs d’une formation en microfinance pour le personnel de l’agence.
Le personnel d’une agence de microfinance ou des services du siège ne peut être vraiment opérationnel dans les métiers de la microfinance que s’il a bénéficié d’une bonne formation.
Le personnel d’un établissement de microfinance doit bien comprendre le fonctionnement de l’institution c’est à dire les 3 éléments du trépied : Le PNB – produit Net Bancaire, la maitrise des Frais de fonctionnement et le Coût du risque.
Pour l’analyse d’un dossier de demande de crédit par exemple l’agent de crédit doit agir en professionnel pour :
- L’aide à la conception du projet : aider l’entrepreneur à établir son projet puis ensuite lui permettre d’assurer un financement approprié de l’activité.
- La préparation du projet : Le travail avant l’octroi du prêt est important pour bien identifier les conditions de fonctionnement de la très petite entreprise et donner les clés du fonctionnement de l’entreprise à un créateur.
- Le développement de l’entreprise : La recherche de clients, de fournisseurs fiables, les stratégies de marché permettant le mieux d’assurer la croissance des très petites entreprises et leur pérennité dans le temps.
La complexité sociale apparait dès la définition de la microfinance donnée par la Loi française nº 2001-420 du 15 mai 2001
« Les organismes de micro finance sont des associations sans but lucratif faisant des prêts pour la création et le développement d’entreprises par des chômeurs ou titulaires des minima sociaux sur ressources propres et sur emprunts contractés auprès d’établissements de crédit. »
Le personnel d’un établissement de microfinance doit pouvoir bénéficier d’une solide formation
La formation a pour objet de permettre au personnel des institutions de microfinance :
1 de savoir évaluer la demande de crédit
2 d’analyser les risques financiers
3 de ‘assurer de la conformité réglementaire des opérations
4 de gérer les comptes des clients, les impayés…
Une institution de microfinance est soumise à une réglementation et doit tenir une comptabilité selon des règles très précises.
- Ouvrir des produits d’épargne et enregistrer les opérations sur ces produits.
- Comptabiliser le crédit depuis l’engagement, la mise en place, le remboursement, les incidents, les provisions
- Calculer le coût du risque
- Comptabiliser les placements de trésorerie en monnaie nationale et en devises et dans ce cas comptabiliser le risque de change.
Le personnel d’un établissement de microfinance doit maitriser les techniques financières au même titre qu’une banque :
Il s’agit avant tout de garantir la solidité de l’institution : les dépôts d’épargne seront restitués aux épargnants.
Faire un prêt à une personne pauvre est certainement aisé mais il est beaucoup plus complexe de lui donner le moyen d’exercer une activité génératrice de revenus
L’agence de micro crédit n’ayant pas de ressources infinies il faut aussi que l’emprunteur rembourse son prêt selon un calendrier fixé à l’avance afin de pouvoir à nouveau prêter cet argent à d’autres emprunteurs.
Une institution de microfinance doit être gérée comme une entreprise et gagner de l’argent pour pouvoir payer ses salariés, payer son loyer, emprunter auprès des banques afin de se développer.
AFRIQUE CENTRALE :
D’après un rapport de la COBAC, (Afrique Centrale) « le défi majeur est celui d’encadrer la croissance des établissements de microfinance, qui s’accompagne d’un nombre élevé de faiblesses recensées au niveau des établissements de Microfinance en activité (problèmes de gouvernance, gestion des risques inadaptée, absence de contrôle interne, capacité faible des acteurs, méconnaissance des dispositions règlementaires, etc.) »
La microfinance est composée de plusieurs services : le microcrédit, la micro-épargne, la micro-assurance, les transferts d’argent, la formation et l’accompagnement des entreprises –
Les objectifs de la microfinance sont d’apporter des solutions financières à des populations fragiles et de permettre la création de très petites entreprises lesquelles participent au développement économique.
Les métiers des institutions de microfinance sont complexes puisqu’ils demandent en même temps des compétences sociales et des compétences financières.
Les Institutions de microfinance accompagnent et soutiennent des personnes pauvres afin de leur permettre de créer une activité qui sera génératrice de revenus favorisant ainsi leur insertion sociale et leur insertion économique.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :Retrouvez toutes les informations en suivant le lien ci-dessous :
FORMATION LES FONDAMENTAUX DE LA MICROFINANCE
L’association « L’ECOLE DE LA MICROFINANCE » organise en Belgique, en France et en Suisse des conférences-débats sur les apports de la microfinance en Afrique.
En Afrique, les principaux défis de financement du développement demeurent le financement de l’agriculture, et le financement de TPE.
Nul développement social n’est possible en l’absence de croissance économique.
Le financement des PME : Les entreprises africaines représentent un outil puissant de développement. Elles sont à la fois le principal moteur de la croissance et de la création d’emplois. Les PME de taille intermédiaire ont le marché pour se développer mais rencontrent des difficultés énormes pour investir faute d’accès au financements bancaires.
Le financement de l’agriculture et des activités économiques en milieu rural est fondamental pour améliorer les conditions de vie de manière substantielle et stabiliser les populations.
Le financement des PME
Promouvoir des activités économiques
Un tissu de PME est nécessaire pour créer une croissance économique équilibrée.
Dans les pays développés, les PME représentent 60% des emplois et 50% du PIB, contre respectivement 30% et 17% dans les pays en développement. (source ACEP)
Les actions des établissements de microfinance et de mesofinance doivent être orientées par priorité vers les secteurs des TPE/PME, l’appui aux jeunes et aux femmes, les infrastructures, les mécanismes et outils de financement des économies.
La vérification de la solvabilité de la clientèle
Pour demander un prêt, il faut disposer de chiffres comptables fiables et présenter des garanties. Car l’établissement prêteur ne débourse un prêt que s’il est certain d’être remboursé.
L’analyse es PME en Afrique qui ont une grande part de leurs ressources dans le secteur informel est difficile. Il faut pour les prêteurs avoir une grande connaissance de leurs clients et de leur fiabilité. Un établissement bancaire dispose toujours d’un service de notation des sociétés. Un établissement de microfinance doit agir de même.
La clé du succès, c’est l’analyse crédit. Il faut avoir l’idée la plus précise possible de la solvabilité d’un client potentiel.
Le financement de l’agriculture
Le contexte
La nécessité de financer l’agriculture en Afrique est toujours énoncée, les activités agricoles constituent le moyen de subsistance d’environ 60 % de la population active du continent, le financement constitue un enjeu crucial du développement agricole
Toutefois, le financement direct des activités rurales est considéré par les banques comme coûteux et risqué, et pour cette raison il est resté très limité.
Pour les banques, financer l’agriculture est trop risqué, pour des activités qui sont toujours dans le secteur informel avec de multiples microstructures.
Faible visibilité du fait des 4 risques majeurs :
- Le risque de production
- Le risque des aléas et en particulier l’accès à l’eau
- Le risque de non diversification
- Le risque de commercialisation.
Les besoins de financement
L’approvisionnement en implants, semences et traitements phytosanitaires, engrais…
L’acquisition des terres ou des animaux
Le financement du matériel
La transformation des produits
L’embouche du bétail
Le transport jusqu’au lieu de consommation, les informations sur les marchés.
Le micro finance agricole : un pilier pour le développement
La création d’une agence de micro-finance apparait bien comme l’un des piliers du développement agricole, aux cotés de la formation.
Il s’agit d’une démarche qui contribue puissamment aujourd’hui à l’insertion sociale et à permettre une activité agricole qui sera génératrice de revenus particulièrement pour les femmes et les jeunes.
L’objectif en introduisant la micro finance est de promouvoir des initiatives agricoles économiques pérennes et de favoriser la mise en place d’un tissu économique et social, facteur de développement durable.
Les difficultés majeures pour le financement des activités agricoles.
Les besoins de financement sont différents selon les acteurs : Les petits planteurs vivriers qui forment l’essentiel de la population rurale; les planteurs privés de culture d’exportation; les sociétés nationales ou multinationales de culture d’exportation (il s’agit de sociétés agro-industrielles exploitant de grandes plantations mécanisées avec des méthodes culturales intensives).
La trésorerie des exploitations :
On peut constater que la quasi totalité des exploitations agricoles n’ont pas de trésorerie
La durée des prêts
La durée des prêts est nécessairement longue puisqu’il ne peut y avoir de remboursements tant que la récolte n’a pas eu lieu. C’est une difficulté pour les microfinances qui disposent de peu de capitaux propres et ont peu de ressources stables.
Les exploitants sont incapables de présenter des garanties
Les taux d’intérêts pratiqués par les microfinances : Pour équilibrer le risque, les banques ou les microfinances doivent demander des taux d’intérêts très élevés.
Les déplacements : La question de la distance entre l’agence bancaire et le lieu de l’exploitation est une contrainte importante quand les routes sont en très mauvais état et peuvent se révéler dangereuse dès lors qu’il y a des transports de fonds.
Les intempéries, inondations, criquets…
Les intempéries ont des conséquences parfois dramatiques sur les récoltes qui sont parfois intégralement perdues, le matériel endommagé, des bâtiments détruits, récoltes englouties…
L’association « l’école de la microfinance » organise toute l’année des conférences débat sur la microfinance – outil de développement durable en Afrique.
Si vous êtes intéressés par l’organisation d’une conférence-débat sur la microfinance en Afrique, merci nous contacter par mail à l’adresse suivante : contact@ecole-de-la-microfinance.com
Par ailleurs, vous pouvez retrouver nos formations aux métiers de la banque et de la microfinance en suivant le lien ci-dessous :
FORMATION LES FONDAMENTAUX DE LA MICROFINANCE
L’audit interne dans les établissements de microfinance
IMPORTANT : En raison de la pandémie de coronavirus, et aussi des problèmes de logistique, les formations en présentiel qui avaient été programmées à DOUALA n’ont pu avoir lieu.
Nous essayons de reprogrammer cette action en province sans pouvoir préciser de dates actuellement.
En attendant un certain nombre de formations peuvent être suivies en e-learning auprès de l’école de la microfinance. Merci de suivre le lien ci-après :
Accès aux catalogues des formations proposées par l’école de la microfinance
Attention, à partir des liens indiqués ci-dessous, il faut cliquer sur DOWNLOAD pour obtenir les catalogues demandés.
catalogue des formations aux métiers de la microfinance
catalogue des formations aux métiers de la banque
catalogue des formations aux métiers de la comptabilité
Les formations proposées par l’école de la microfinance
La formation à la microfinance concerne en particulier les Directeurs d’agence en poste ou en cours de prise de poste.
Une attention particulière est portée à la maitrise des procédures de contrôle interne.
Une formation au marketing en microfinance est également proposée, la situation locale d’extrême concurrence entre les EMF imposant de savoir se distinguer, d’être l’EMF qui sera choisie par les clients.
Certaines formations sont proposées, en liaison avec nos partenaires dans leurs centres de formation professionnelle.
Accès direct aux programmes des formations en banque et en microfinance
http://www.ecole-de-la-microfinance.com/
Ci-dessous le programme complet du mois de la microfinance à Douala :
- Les fondamentaux de la microfinance,
- la mise en place du crédit,
- la gestion du portefeuille,
- le recouvrement,
- le coût du risque.
- analyse financière de l’IMF
- Contrôle de gestion
Pour tous renseignements, merci de contacter l’école de la microfinance :
ecole.de.la.microfinance@gmail.com
L'école de la microfinance

