GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE

GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE
La banque, comme l’assurance, est un métier du risque. la microfinance est aussi un métier du risque.
Le responsable des risques dans une microfinance est au cœur d’un métier de banquier. Il s’agit pour lui de sélectionner les risques que l’établissement est prêt à prendre en fonction de son appétence pour le risque .
Dans une microfinance, l’établissement est exposé aux risques de crédit, aux risques opérationnels (fraude, sécurité de l’information), au risque de change, , au risque d’image, aux risques informatiques, les risques de conformité, les risques de sanctions pour blanchiment…
Au moyen d’une cartographie des risques et d’une hiérarchisation des risques, le responsable des risques pilote le dispositif général de gestion des risques de la microfinance
Retrouvez le programme de gestion des risques en microfinance en suivant le lien ci-après
Objectifs de la formation à la gestion des risques en microfinance
L’école de la banque et de la microfinance propose aux professionnels un cours – en présentiel à Nantes ou via le e-learning – pour bien identifier les risques, savoir mesurer les risques leur impact et aussi pour savoir réduire le plus possible l’impact en résultat de ces risques :
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Identifier les principaux risques des établissements de microfinance .
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Acquérir une vue globale du processus de gestion de ces risques en microfinance.
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Savoir évaluer le poids relatif de chaque risque et son impact maximum
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Comprendre le mécanisme de la couverture du risque.
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Savoir calculer le coût du risque
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Développer une culture risque au centre de la stratégie de l'établissement de microfinance
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Programme : |
La formation se fait en 10 modules complémentaires :
1 La cartographie des risques 2 Développer une culture risque 3 Les risques de crédit en microfinance 4 Les risques externes 5 Les risques informatiques 6 Prévenir les fraudes 7 La gestion du portefeuille crédit 8 Les créances douteuses, les dépréciations, le coût du risque 9 Les forces et faiblesses d’une institution de microfinance 10 Les risques de non-conformité et les risques institutionnels |
Public cible
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La formation à la GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE
est destiné aux membres des conseils d’administration des institutions de microfinance, SFD, aux dirigeants, aux membres du Conseil de Surveillance, aux auditeurs internes et externes. |
Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Le coût du risque : |
Le risque :On désigne par RISQUE le fait d’être exposé à une perte probable. Il est impossible de gérer le risque si on ne peut l’évaluer, le mesurer. Les institutions de Microfinance sont vulnérables aussi la maitrise de leurs risques est-elle au cœur de leurs métiers. Les compétences requises pour les métiers du risque en Microfinance sont multiples et de niveau croissant.
Le scoringLe scoring est une aide à la décision ; L’utilisation du scoring permet aux banques via l’utilisation de méthodes statistiques, de mesurer une probabilité de défaillance pour chaque entreprise. Le scoring est généralement utilisé pour la détection des risques probables dans le portefeuille de la banque.
L’approche comptable du coût du risque se fait par la constitution de provisions dès l’apparition du risque.Toutefois la couverture du risque avéré par les provisions spécifiques n’est pas identique à la perte réelle car elle résulte d’un calcul d’une perte incertaine. On parle de pertes couvertes par des provisions. Certaines pertes définitives apparaissent tandis qu’aucune provision n’avait été établie, ce sont les pertes non couvertes. Il arrive qu’un débiteur présumé défaillant du fait de ses retards rembourse son prêt alors qu’une provision avait été constituée. Dans ce cas la provision doit être annulée car elle devient sans objet. |
Publics concernés parla formation :
Professionnels de la microfinance, Membres du Comité des Crédits Auditeurs et contrôleurs internes des établissements de microfinance (IMF-SFD). Inspecteurs de microfinance. Membres des conseils d’administrations et Conseils de surveillance Directin générale des établissements de microfinance |
Validations : |
Remise d’une attestation de formation en gestion des risques des Institutions de microfinance. |
Méthodes et outils : |
Exposés, cours et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.
Remise d’un support de cours complet et documenté. |
Niveau formation en entrée : |
Niveau lll (bac + 2) |
Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures |
Prérequis : |
Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et connaitre la finance. |
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021
CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE
Le contrôle de gestion d’une banque ne s’improvise pas : une formation est nécessaire pour savoir mettre en évidence les indicateurs les plus pertinents, calculer les marges d’intérêts, les coûts et la rentabilité des services et produits bancaires, définir les coûts de cession interne ou encore calculer les résultats des agences.
L’école de la microfinance propose une formation de 5 jours (35 heures) sur le thème du contrôle de gestion en banque
Programme de la formation
1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire
2 la mesure de la rentabilité
3 Le processus d’élaboration budgétaire
4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence
5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires
6 Le suivi statistiques des encours
7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs
8 La cartographie des risques
9 La performance (Utilisation d’une grille d’analyse 2 pages)
10L’utilisation des ratios pour l’analyse financière
Lien vers la formation au contrôle de gestion dans les banques
Le contrôle de gestion en banque : performances et rentabilité
Déroulement de la formation
La formation se déroule en deux temps :
La première partie travail sur la comptabilité bancaire afin de maitriser totalement la lecture et l’interprétation des chiffres comptables. Toute opération de banque est immédiatement transcrite en un enregistrement comptable aussi il est impératif pour le contrôleur de gestion de parfaitement maitriser l’organisation les principes et la méthode comptable.
La seconde partie porte sur le prévisionnel, l’anticipation et la planification, l’élaboration du budget, l’analyse des données, l’amélioration constante des performances d’un établissement financier, l’élaboration des tableaux de bord, les analyses périodiques à communiquer à la direction pour permettre de prendre les décisions stratégiques appropriées.
Le contrôle de gestion en banque
Public ciblé
Cette formation est destinée par priorité à des cadres de banques qui accèdent au poste de contrôleur de gestion et au personnel des services de contrôle de gestion.
- Contrôleurs de gestion récents dans la fonction
- Responsables financiers et comptables
- Inspecteurs et auditeurs internes
Elle est également pertinente pour les promoteurs, dirigeants de banques , pour les cadres des banques commerciales et pour les inspecteurs des banques centrales en charge du suivi des activités des banques.
Compte tenu de la grande complémentarité des métiers de comptables et de contrôleur de gestion, la formation sera très utiles aux comptables qui sont les fournisseurs de la majorité des données exploitées par les contrôleurs de gestion.
Qualités techniques attendues d’un contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion en banque ou en microfinance est un professionnel apte à :
- Définir et mettre en place des outils de gestion adaptés à l’établissement y compris le suivi des résultats des agences.
- Regrouper et synthétiser de façon claire les multiples données comptables
- Chiffrer les plans stratégiques puis élaborer les budgets d’accompagnement
- Assurer le suivi du budget et les recadrages.
- Piloter la comptabilité analytique (calcul des couts, de la rentabilité par agence…)
- Conduire une mission de conseil dans les domaines économiques, financiers, organisationnels
- Rédiger des notes des rapports et des synthèses : le contrôleur de gestion doit être persuasif : il sait défendre son point de vue devant les plus hautes hiérarchies de l’établissement mais aussi devant les auditeurs internes et externe.
- Construire des requêtes informatiques dans le système d’information
- Assurer la maitrise d’œuvre de projets informatiques liés au développement des outils de gestion.
Les qualités de communication du contrôleur de gestion
Communiquer en interne avec les différents services de la banque ou de la microfinance ou en externe avec les cabinets comptables, agences de notation, presse économique, administrations, clientèle…
Le contrôleur de gestion s’exprime beaucoup par écrit ou oralement.
C’est en particulier lui qui prépare les documents institutionnels (rapports de gestion…) production d’analyses et de conclusions.
Le contrôleur de gestion a soin de définir une méthodologie adaptée à chaque mission et aux divers publics concernés
Supports de cours :
Les supports de cours de l’école de la microfinance sont détaillés, et très clairs.
Ces supports de cours contiennent un descriptif écrit du cours. Ils viennent en appui de l’exposé, afin de permettre aux stagiaires une meilleure maîtrise des thèmes présentés durant le cours.
Le stagiaire est appelé à compléter par ses propres notes le support de cours. Ainsi le support proposé et produit par l’enseignant devient un document spécifique pour chaque stagiaire.
Ce document devient ainsi un guide et d’un aide-mémoire dont l’objet est de permettre aux stagiaires de fixer les éléments clés en complément de ce qu’ils retiennent de la formation par ce qu’ils voient ou entendent.
Il est possible de suivre la formation à distance via le e-learning
programme détaillé du cours de contrôle de gestion :
Les compétences clés pour travailler en Banque
Les compétences clés pour les métiers de la banque
Les compétences clés en banque visent à permettre à chaque salarié, à chaque administrateur de s’adapter aux marchés de leur établissement, aux évolutions économiques, aux évolutions techniques et informatiques afin d’être plus autonome pour répondre aux situations complexes qu’il rencontre.
L’acquisition des compétences clés en banque n’a pas pour objet de combler des lacunes mais de s’adapter aux évolutions constantes tout au long de la carrière.
Les particuliers, les entrepreneurs, les industriels, les commerçants ont besoin des banques et des établissements de microfinance pour tenir leurs comptes (comptes à vue, comptes d’épargne, comptes à terme), pour leur remettre des moyens de paiement et bien sur pour financer leurs investissements.
Toutes ces activités demandent des compétences spécifiques pour les salariés des établissements.
On distingue dans la banque des métiers commerciaux et des métiers de techniciens ou d’experts au siège de la banque :
Métiers commerciaux en banque
- chargé d’accueil
- conseiller clientèle particuliers
- conseiller clientèle entreprises
- directeur d’une agence bancaire
- Responsable d’un groupe d’agences
- Conseiller en ligne
En contact avec les clients, les commerciaux assurent les ventes et la promotion des produits bancaires et des services.
Le rôle des commerciaux est de répondre aux besoins des clients, de démarcher les prospects, de savoir négocier les conditions, d’élaborer une démarche commercial pour dynamiser les ventes, de gérer le portefeuille client, ou encore assurer un suivi commercial auprès de la clientèle afin de la fidéliser.
Métiers au siège de la banque
- analyste crédit
- responsable marketing
- responsable informatique
- responsable organisation
- juriste et contentieux
- opérations internationales
- les services de traitement (titres, chèques, épargne, gestion des crédits…)
- Les contrôleurs internes, inspecteurs et auditeurs
- Comptables et contrôleurs de gestion
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Les métiers du siège sont souvent spécialisés et très techniques. Par exemple les analystes crédits doivent étudier le dossier au niveau du risque et prendre la décision de faire le prêt ou de le refuser en fonction de la politique de crédit d leur établissement, de son appétence au risque et de la qualité du dossier de demande de financement présenté.
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Le siège a des spécialistes sur des domaines très précis qui peuvent assister les commerciaux du réseau sur des domaines très divers et très pointus : l’ingénierie financière, les crédits promoteurs, les regroupements d’entreprises, la gestion de fortune…
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On regroupe sous le nom de gestionnaire back office de nombreux métiers techniques spécialisés par exemple dans les moyens de paiement, la gestion des titres, la gestion de la trésorerie de la banque ou encore le secteur juridique.
Quelles sont les compétences clés qu’une institution financière doit impérativement maitriser ?
Pour pouvoir être viable et professionnelle , le personnel et les administrateurs d’une institution financière doivent maitriser certaines compétences clés :
- Pour les commerciaux, le plus important c’est d’instaurer un climat de confiance avec les clients.
- Un chargé de clientèle particulier doit savoir écouter ce que lui disent les clients de la façon la plus honnête. pour proposer ensuite des produits financiers adaptés aux clients.
- Le conseiller de patrimoine en banque privée a une parfaite connaissance des produits financiers qu’il propose, il sait comment ils fonctionnent et peut les expliquer à la clientèle y compris les risques liés aux produits financiers; .
- L’analyse crédit analyse les dossiers crédits, maitrise l’analyse du risque et les procédures d’octroi et de déblocage
- Les gestionnaires de middle office et de back office maitrisent parfaitement les schémas comptables utilisés et font preuve de rigueur.
- Les chargés d’accueil, premiers contacts de la clientèle en agence, ont une fibre commerciale.
- L’ensemble du personnel de la banque sait utiliser les fonctionnalités du système d’information. et peut être amené à participer à des groupes projets.
- Les responsables marketing conçoivent des produits bancaires souvent après avoir observé les produits proposés par la concurrence.
- Le directeur d’agence pilote les actions commerciales pour développer son portefeuille client et équiper ses clients.
- Pour les contrôleurs et inspecteurs, il s’agit de vérifier en permanence le respect des procédures et la conformité aux Lois et règlements ainsi que la sécurité des opérations.
L’école de la Microfinance a pour vocation de fournir les connaissances clés en matière de banque ou de microfinance aux salariés et aux administrateurs des banques et des établissements de microfinance
Les compétences clés peuvent se définir comme un ensemble de connaissances et de compétences nécessaires à l’exercice d’une profession. Dans le domaine de la banque, pour acquérir les compétences clés, l’école de la microfinance développe les savoirs de base du stagiaire en intégrant les compétence à acquérir par l’utilisation de cas pratiques et la présentation de situations vécues.
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021

Une formation spécifique pour les dirigeants des établissements de microfinance (SFD)
L’école de la Microfinance propose des formations pour les cadres dirigeants des établissements de microfinance.
La formation est centrée sur les préoccupations majeures des dirigeants des établissements de microfinance :
Définir une stratégie ; a partir d’une bonne connaissance de l’environnement, des forces, faiblesses, menaces et opportunités définir où l’institution veut aller, sa cible et définir la stratégie a mettre en œuvre.
Savoir établir le budget : quelles sont les sources du budget, comment bâtit on des hypothèses, quel est le suivi budgétaire, le budget recalé…
Disposer d’une grille d’analyse : la grille d’analyse permet de se situer, de voir les dysfonctionnements, de suivre les évolutions. Elle est la source des tableaux de bord.
Établir la cartographie des risques : la microfinance est un métier du risque et les dirigeants doivent tout mettre en œuvre pour tenter de réduire le risque, par le transfert vers un assureur, par des mesures de sécurité et bien évidemment par la culture risque de l’ensemble du personnel.
Les risques opérationnels doivent être identifiés et mesurés. Dans cette catégorie, le formateur présentera les risques de fraudes internes et externes.
La gestion ACTIFS – PASSIFS (GAP) La gestion actifs / passifs est supposée permettre de grandes économies, encore faut-il bien connaitre les règles qui permettent d’immuniser les marges. La création d’un comité ALCO (Assets Liabilities Comitee) est souhaitable dans les établissements de microfinance
Dans un établissement de microfinance, on trouve toutes les fonctions de la banque :
Les établissements de microfinance proposent habituellement des microcrédits, des produits de dépôt et parfois des moyens de paiement.
Tout comme une banque, les établissements de microfinance vont avoir besoin de maitriser :
- le système informatique et de gestion toujours au cœur des activités financières
- le fonctionnement d’une agence
- la gestion de l’épargne,
- la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme
- le crédit-bail
- l’analyse des garanties,
- la sécurité des biens et des personnes,
- Les opérations de collecte
- les conseils à la clientèle
- les engagements,
- l’analyse du risque,
- la comptabilité bancaire,
- le contrôle de gestion,
- la gestion de moyens de paiement,
- les opérations de trésorerie, le financement,
- la fonction marketing,
- le contrôle interne et l’audit,
- les problèmes de fraudes,
- la réglementation prudentielle,
- les aspects juridiques ,
- le recouvrement,
- les questions d’archivage,
Les spécificité d’un établissement de microfinance
LA FINALITÉ DES ÉTABLISSEMENTS DE MICRO FINANCE :
Les établissements de microfinance ont pour mission le financement de l‘auto-entrepreneuriat, des TPE pour aider au développement local
En Afrique, les principaux défis de financement du développement demeurent le financement de l’agriculture, et le financement de TPE.
Le financement de l’agriculture et des activités économiques en milieu rural est fondamental pour améliorer les conditions de vie de manière substantielle et stabiliser les populations.
Les établissements spécialisés dans les activités de microfinance, octroient des financements à des personnes ne pouvant pas accéder aux financements bancaires.
Il s’agit par exemple des femmes du marché, d’artisans, de couturières, de riziculteurs, d’éleveurs ou de villageoises fabricant des beignets pour les vendre, mais aussi de TPE / PME.
Les établissements de microfinance prêtent ainsi de petites sommes qui vont permettre de créer une activité ou de la faire progresser. Les prêts sont généralement successifs, une fois qu’un premier prêt est remboursé, l’établissement de microfinance octroie un second prêt puis un troisième…
le besoin d’établissements de microfinance
Les divers catégories d’établissements financiers – les banques commerciales, les banques coopératives ou mutualistes, ne sont jamais présentes sans les quartiers les plus populaires des grandes villes africaines, ni dans les zones éloignées des grandes villes
Hors c’est dans ces zones que les besoins de fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel sont les plus importants :
Les demandes portent sur le financement par le microcrédit mais aussi sur la collecte de l’épargne (en particulier la fonction garde monnaie), sur la micro-assurance, les transferts d’argent et aussi beaucoup sur des services non financiers comme la formation à l’éducation financière ou l’accompagnement de l’entreprise.
Les banques et les établissements de microfinance (SFD) souhaitent élargir leur cible de clientèle pour leur développement.
L’activité crédit
Les banques cherchent à élargir leur base client et peuvent prendre l’option stratégique d’un développement de leurs activités vers la clientèle de ceux qui n’ont pas accès aux services de la banque classique.
Cet élargissement de la base client consiste parfois en l’ouverture d’agences loin des grands centres urbains.
Mais ce peut être aussi une volonté de financer de petites activités économiques rentables mais portant sur de très faible montant ou encore de financer des créations d’entreprises.
La collecte et la recherche de ressources
Les banques peuvent aussi être à la recherche – dans le cadre de leur gestion de trésorerie – de ressources d’épargne bon marché.
Pour attaquer le marché des microfinances il faut s’être préparé.
On ne communique pas de la même façon avec la clientèle dans une banque et dans un établissement de microfinance. En microfinance il faudra faire davantage d’accompagnement.
Le besoin de formation des professionnels de la banque pour une activité de microfinance
Dans tous les cas, la création par une banque de services de microfinance entraine des besoins de formation spécifiques pour pouvoir proposer des produits standardisés, peu couteux à produire et satisfaisant bien la clientèle visée.
De plus les banques ayant un volet microfinance devront s’adapter à un public spécifique présentant rarement de garanties réelles ou personnelles, avant de pouvoir proposer leurs services de banques commerciales classiques.
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :
Cliquez sur le lien vers la fiche de présentation de la formation Gouvernance et stratégies dans les établissements financiers
Gouvernance et stratégies dans les banques et établissements de microfinance
GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE
Une formation à la gouvernance d’un établissement de microfinance pour quoi faire ?
Il s’agit de donner les clés aux participants pour améliorer l’efficacité de la structure :
- Quelle vision pour notre établissement ?
- Quelle est notre mission ?
- Quelle structure pour être performant ?
- Comment obtenir un fonctionnement efficace des organes de la microfinance
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Quelle réflexion sur les choix stratégiques à conduire et les défis à relever dans le cadre de la gouvernance.
- Quels instruments de gestion nous sont indispensables ?
Quels sont les problèmes de gouvernance les plus fréquents révélés par les banques centrales ?
– Les nominations et fixations des rémunérations des directeurs Généraux sont effectuées par la maison mère sans validation du conseil d’administration
– Absence d’orientation stratégique (plan d’affaires)
– Tenue insatisfaisante des registres de procès verbaux
– Absence de suivi et de respect des décisions de la Commission Bancaire
– Non respect des conditions d’attribution et limitation des concours aux dirigeants
– Non respect des textes réglementaires relatifs à la gouvernance des établissements de crédits
– Prises de décisions fréquentes par la maison mère au détriment des Conseils d’administration
– Convention d’assistance technique indexée sur les produits d’exploitation au lieu des prestations réelles
– Procédures de crédit non validées par le Conseil d’administration
Objectifs de la formation GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE (EMF):
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Apporter une base de connaissances théoriques, et pratiques sur la gouvernance
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Comprendre le concept de vision stratégique
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Réfléchir à une stratégie prudentielle de développement qui aide l’institution à remplir sa mission tout en protégeant ses actifs au cours du temps
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Pouvoir évaluer les décisions dans les institutions de microfinance par rapport à l’éthique, à l’efficacité et à la performance.
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Savoir mettre en place un dispositif de contrôle validant les choix stratégiques d’une organisation par rapport à la mission de cette organisation.
Retrouvez la fiche de formation « gouvernance de institutions de microfinance » en cliquant sur le lien ci-après :
Faire le diagnostic de la gouvernance : |
Le diagnostic de la gouvernance pour atteindre ses objectifs sociaux et financiers.La gouvernance est un processus qui vérifie que l’organisation est toujours sur la bonne voie en particulier quand l’organisation prend ses décisions importantes. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Pour bien situer, il est fondamental de bien préciser le rôle des organes de gestion . La gouvernance désigne les modalités de prise de décision et de direction d’une organisation. Comment garantir l’efficience des actions engagées ?
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Le programme de la formation : |
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Publics concernés : |
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Validations : |
Remise d’une attestation de formation |
Méthodes et outils : |
Les modules associent des exposés méthodologiques, des études de cas, des simulations, et des exercices pratiques. |
Niveau formation en entrée : |
dirigeants et administrateurs d’établissements de microfinance |
Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures |
Pré requis : |
Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances du fonctionnement des institutions de microfinance. |
Prochaine session : |
NANTES
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Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Précisions sur la formation : |
Cette formation peut également être proposée :
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Formateurs : |
Animation par des praticiens expérimentés de la finance et de la microfinance, les formations sont fondées sur le vécu professionnel des intervenants et se déroulent dans un esprit d’échange et de partage des connaissances.Le Centre de formation « l’école de la microfinance » est spécialisé dans les formations à destination des professionnels de la banque et de la microfinance. |
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :Retrouvez toutes les informations en suivant le lien ci-dessous :
FORMATION GOUVERNANCE ET STRATÉGIES EN MICROFINANCE