GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE

GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE
La banque, comme l’assurance, est un métier du risque. la microfinance est aussi un métier du risque.
Le responsable des risques dans une microfinance est au cœur d’un métier de banquier. Il s’agit pour lui de sélectionner les risques que l’établissement est prêt à prendre en fonction de son appétence pour le risque .
Dans une microfinance, l’établissement est exposé aux risques de crédit, aux risques opérationnels (fraude, sécurité de l’information), au risque de change, , au risque d’image, aux risques informatiques, les risques de conformité, les risques de sanctions pour blanchiment…
Au moyen d’une cartographie des risques et d’une hiérarchisation des risques, le responsable des risques pilote le dispositif général de gestion des risques de la microfinance
Retrouvez le programme de gestion des risques en microfinance en suivant le lien ci-après
Objectifs de la formation à la gestion des risques en microfinance
L’école de la banque et de la microfinance propose aux professionnels un cours – en présentiel à Nantes ou via le e-learning – pour bien identifier les risques, savoir mesurer les risques leur impact et aussi pour savoir réduire le plus possible l’impact en résultat de ces risques :
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Identifier les principaux risques des établissements de microfinance .
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Acquérir une vue globale du processus de gestion de ces risques en microfinance.
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Savoir évaluer le poids relatif de chaque risque et son impact maximum
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Comprendre le mécanisme de la couverture du risque.
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Savoir calculer le coût du risque
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Développer une culture risque au centre de la stratégie de l'établissement de microfinance
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Programme : |
La formation se fait en 10 modules complémentaires :
1 La cartographie des risques 2 Développer une culture risque 3 Les risques de crédit en microfinance 4 Les risques externes 5 Les risques informatiques 6 Prévenir les fraudes 7 La gestion du portefeuille crédit 8 Les créances douteuses, les dépréciations, le coût du risque 9 Les forces et faiblesses d’une institution de microfinance 10 Les risques de non-conformité et les risques institutionnels |
Public cible
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La formation à la GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE
est destiné aux membres des conseils d’administration des institutions de microfinance, SFD, aux dirigeants, aux membres du Conseil de Surveillance, aux auditeurs internes et externes. |
Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Le coût du risque : |
Le risque :On désigne par RISQUE le fait d’être exposé à une perte probable. Il est impossible de gérer le risque si on ne peut l’évaluer, le mesurer. Les institutions de Microfinance sont vulnérables aussi la maitrise de leurs risques est-elle au cœur de leurs métiers. Les compétences requises pour les métiers du risque en Microfinance sont multiples et de niveau croissant.
Le scoringLe scoring est une aide à la décision ; L’utilisation du scoring permet aux banques via l’utilisation de méthodes statistiques, de mesurer une probabilité de défaillance pour chaque entreprise. Le scoring est généralement utilisé pour la détection des risques probables dans le portefeuille de la banque.
L’approche comptable du coût du risque se fait par la constitution de provisions dès l’apparition du risque.Toutefois la couverture du risque avéré par les provisions spécifiques n’est pas identique à la perte réelle car elle résulte d’un calcul d’une perte incertaine. On parle de pertes couvertes par des provisions. Certaines pertes définitives apparaissent tandis qu’aucune provision n’avait été établie, ce sont les pertes non couvertes. Il arrive qu’un débiteur présumé défaillant du fait de ses retards rembourse son prêt alors qu’une provision avait été constituée. Dans ce cas la provision doit être annulée car elle devient sans objet. |
Publics concernés parla formation :
Professionnels de la microfinance, Membres du Comité des Crédits Auditeurs et contrôleurs internes des établissements de microfinance (IMF-SFD). Inspecteurs de microfinance. Membres des conseils d’administrations et Conseils de surveillance Directin générale des établissements de microfinance |
Validations : |
Remise d’une attestation de formation en gestion des risques des Institutions de microfinance. |
Méthodes et outils : |
Exposés, cours et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.
Remise d’un support de cours complet et documenté. |
Niveau formation en entrée : |
Niveau lll (bac + 2) |
Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures |
Prérequis : |
Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et connaitre la finance. |
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021
Découvrez le catalogue des formations en banque
Formation continue en banque pour cadres et dirigeants de banque.
La Formation continue offre des formations de courte durée (1 semaine en général) pour approfondir des techniques bancaires adaptées à votre réalité professionnelle
L’offre proposée par l’école de la banque et de la microfinance se compose de 11 formations distinctes. Ces formations ont été construites et sont animées par des professionnels de la banque, attentifs aux pédagogies innovantes,
Des formations en présentiel mais aussi quelques formations en e-learning
En présence comme à distance, ces activités de perfectionnement et de mise à jour des compétences couvrent plusieurs domaines, notamment ceux de l’audit interne, de la comptabilité bancaire, du contrôle de gestion en banque ou encore de la maitrise des risques en banque.
Les formations permettent de renforcer les compétences en audit interne ou dans les contrôles internes des banques dans la finalité de réduire les risques auxquels la banque est confrontée.
Le taux de satisfaction des formations délivré par « La Bonne Formation » en 2022 s’élève à 4.7/5.
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La formation continue en banque permet des progressions de carrière
Objectifs de l’école de la microfinance
Nos formations ont pour but de renforcer les capacités techniques et managériales des professionnels de la banque pour les rendre plus opérationnels dans leurs missions.
Nous contribuons à l’amélioration de la qualité de la formation des administrateurs, des dirigeants et des cadres de la banque et aidons ainsi à la performance de ces établissements.
Nos stages sont animés par des formateurs experts dans le domaine enseigné
qui ont une connaissance parfaite du monde de la banque.
Public ciblé pour les formations de l’école de la microfinance
- Banques commerciales, banques centrales
- Structures ministérielles de suivi et de promotion
- Professionnels de la banque
- Promoteurs, dirigeants de structures financières
- Associations professionnelles
Les méthodes pédagogiques de l’école de la banque et de la microfinance
L’école de la microfinance a développé des programmes, des méthodes et des outils pédagogiques innovants adaptés à chaque métier de la microfinance (comptabilité, contrôle de gestion, direction d’une agence bancaire, risques, marketing…) en présentiel et en E-learning.
Découvrez les fiches de présentation de chacune des 11 formations que nous proposons :
Pour vous accompagner, l’école de la microfinance vous propose une offre complète de formations opérationnelles :
BQ 201 GESTION AU QUOTIDIEN D’UNE AGENCE BANCAIRE
BQ 202 FORMATION DES COMMERCIAUX D’UNE AGENCE
BQ 301 ANALYSE FINANCIÈRE DES COMPTES D’UNE ENTREPRISE
BQ 302 CONTRÔLE DE GESTION DES BANQUES
BQ 402 LA GESTION DES RISQUES EN BANQUE
BQ 604 LE PARCOURS DE FORMATION DU DIRECTEUR D’AGENCE
BQ 612 LE PARCOURS DE FORMATION DU CHARGE DE CLIENTÈLE PARTICULIER
BQ 624 ACCOMPAGNER L’ENTREPRISE LE CHARGE DE CLIENTÈLE ENTREPRISE
BQ 714 RESSOURCES HUMAINES DANS LES BANQUES
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021
L’ORGANISATION D’UNE AGENCE BANCAIRE
La viabilité d’une agence bancaire dépend beaucoup du dynamisme de cette structure, de la qualité de l’accueil à l’agence et au téléphone, de l’amabilité et disponibilité des interlocuteurs.
Une agence bancaire est un établissement de proximité dont l’objet principal est d’offrir des services financiers à la clientèle .
Elle est principalement composée d’une partie guichet, et d’une partie commerciale, laquelle se compose de conseillers PROFESSIONNELS et ENTREPRISES et de conseillers PARTICULIERS et d’une partie back-office.
Un directeur d’agence assure la responsabilité de l’agence, l’animation de son équipe,
Pourquoi une formation au quotidien d’une agence bancaire ?
1 Pour comprendre la vision sociale d’une agence bancaire :« Remettre des moyens de paiement aux clients, Assurer l’accessibilité de financement à ses clients, proposer des produits d’épargne adaptés aux déposants »
2 Pour connaître le traitement des dossiers clients, enregistrement des remboursements, dépôt d’épargne, la gestion des rendez-vous (aspect Back Office).
3 Pour évaluer au plan du risque les projets présentés par des particuliers, des micro-entrepreneurs, des entreprises demandeurs de crédits, à long terme (crédit habitat) ou à court terme
4 Pour comprendre la nécessité du conseil, comprendre les offres commerciales et les besoins d’informations financières des déposants comme des emprunteurs.
La partie guichet :
Le guichet est le lieu ouvert au public pour les opérations de versement et retraits, de dépôts de chèques, retrait du chéquier et de la carte bancaire.
Les salariés au guichet sont en mesure d’effectuer les tâches récurrentes et les aspects quotidiens d’une agence ; ces tâches vont de l’accueil à toutes les opérations courantes.
L’accueil des clients est particulièrement important car c’est la première impression de l’agence par le client.
Le guichet est efficace quand il est possible de diminuer le temps d’attente des clients, d’où le recours fréquent à des automates.
Petit à petit, dans certains établissements performants, la partie guichet se transforme et est remplacée par de nombreux automates qui permettent les dépôts et retraits d’espèces, le dépôt de chèques, et aux commerçants d’obtenir des rouleaux de monnaie.
Le mur d’argent que sont les automates permet l’efficacité pour la clientèle tout en conservant une personne au guichet pour les retraits chéquiers ou carte bancaire, la prise de rendez-vous…
Les conseillers professionnels et entreprises :
Les conseillers professionnels et les conseillers entreprises sont les interlocuteurs des entrepreneurs individuels (commerçants, artisans et professionnels libéraux) et des entreprises.
Les conseillers professionnels et entreprises ont une très bonne connaissance de leur client obtenue au travers des entretiens mais aussi de l’analyse des documents comptables et de traitements réalisés par informatique comme l’analyse du cotation risque.
Ils ont pour mission d’accompagner les entreprises dans leur développement, en fournissant des crédits, en ouvrant des comptes (en euros et en devises) en proposant des services tels EBICS pour les transferts de fichiers entre l’entreprise et la banque et bien d’autres services.
Les conseillers professionnels connaissent bien les entreprises et sont en mesure de comprendre le bilan comptable de l’entreprise, d’évaluer les compétences en gestion de leur client, et d’apporter des conseils avisés.
La compétence MAITRISE DU RISQUE est particulièrement important pour une chargé d’affaires entreprises. Ce sont les conseillers entreprises qui procèdent à la première analyse du dossier crédit entreprise
Les conseillers particuliers :
Les conseillers de clientèle particuliers sont des commerciaux. Ils ont un portefeuille de clients qu’ils doivent développer. Ils doivent aussi équiper leurs clients en leur proposant des produits et services bancaires comme les différentes cartes bancaires, l’assurance vie….
Les conseillers clientèle particuliers connaissent parfaitement tous les produits bancaires -carte bleue, plan d’épargne logement, Sicav, Fcp, crédit à la consommation, assurances vie, prêt immobilier, … – et sont en mesure de les présenter en expliquant à leurs clients l’intérêt de ces produits.
En matière de crédit, les conseillers particuliers peuvent expliquer les crédits à leurs clients puis monter un dossier en réunissant toutes les pièces nécessaires à la constitution du dossier.
En matière d’épargne, les conseillers particuliers après avoir bien écoutés leurs clients sur la durée d’épargne et les risques qu’ils sont prêts à prendre, proposent des produits d’épargne bien adaptés aux profils des clients.
Les conseillers particuliers sont aptes à aider leurs clients dans la gestion de leur patrimoine.
Le back-office de l’agence
Véritable « base arrière » de l’activité du réseau d’agences, il gère toutes les opérations qui découlent de la vente… (traitement des moyens de paiement, montage des dossiers de prêt, de succession ou de recouvrement…) et aide le client en cas de problème, en soutien du conseiller clientèle…
C’est au back-office que sont reçus les appels des clients et que partent les appels pour les prises de rendez-vous lors de campagnes de lancement de produits.
Le back office s’occupe des contrôles internes, de la comptabilité, de relancer quand des sommes demeurent en suspens, de la trésorerie de l’agence, de la compensation des chèques et effets…
Le chef d’agence :
Le chef d’agence est prioritairement l’animateur et le manageur de son équipe.
Toutefois son rôle ne s’arrête pas la et il a de nombreuses autres missions parmi lesquelles on peut citer :
- La conduite de la mission « Fixer les objectifs »
- La conduite de la mission « Organiser les ressources de l’agence »
- La conduite de la mission « Animer »
- La conduite de la mission « Contrôler l’activité et les résultats – Mesurer et corriger »
- La conduite de la mission « Décider » en termes de risques et de sécurité des biens et des personnes.
- La conduite de la mission « Représenter la banque »
- La conduite de la mission « Développer les compétences et les motivations de chaque collaborateur »
- Le directeur d’agence, manager « formateur »
- Le directeur d’agence, « coach » de son équipe
- La conduite du plan d’action managérial
Pour accéder à la fiche de présentation de la formation, merci de cliquer sur le lien ci-après :LE FONCTIONNEMENT D’UNE AGENCE BANCAIRE
Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : + 33 6 52 59 32 37,Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Publics concernés : |
Étudiants en banque ou finances. Agents de crédit des Institutions de microfinance, agents de banques ou de structures financières. |
Validations : |
Remise d’une attestation de formation en gestion au quotidien des agences bancaires. |
Méthodes et outils : |
Exposés et nombreux cas pratiques. |
Niveau formation en entrée : |
Niveau non précisé pour les professionnels des agences bancaires. |
Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures |
Prérequis : |
Des connaissances en finance sont souhaitables. |
Prestations annexes : |
L’enseignement de l’école de la microfinance s’appuie sur un support de cours qui couvre l’ensemble du programme de l’unité d’enseignement. |
Dates et lieux : |
Inscription permanente : oui prochaine formation : NANTES Places disponibles : oui |
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :
Cliquez sur le lien vers la fiche de présentation de la formation Gestion au quotidien d’une agence bancaire
Le parcours de formation du Directeur d’Agence de banque
Merci de suivre le lien ci-après pour accéder à la formation à la gestion des risques en banque
Le parcours de formation du Directeur d’Agence bancaire
A qui s’adresse cette formation ?
Les Directeurs d’agence bancaire ou d’agence de microfinance en prise de fonction
Les Pré-Requis de participation à la formation
Pour être Directeur d’Agence bancaire ou de microfinance, il faut avoir des dispositions de rigueur et d’organisation.
Il faut aussi avoir des aptitudes commerciales.
Le directeur d’agence bancaire doit savoir prendre les décisions adaptées par rapport aux intérêts de l’agence mais aussi aux intérêts de la banque ou de l’établissement de microfinance qui l’emploie.
Devant souvent agir seul et prendre des décisions de façon multidimensionnelle, le Directeur d’agence est méthodique et vigilant par rapport aux risques.
La promotion interne, après quelques années d’expérience, est la voie d’accès la plus courante pour accéder au poste de Directeur d’Agence. Toutefois, les titulaires d’un excellent niveau peuvent être recrutés et suivre une formation interne à la fonction de Directeur d’Agence, complétée par des stages en agence.
Quelle est la durée de cette formation ?
Le parcours en présentiel a une durée de 10 jours se déroulant en deux temps
Une première phase orientée technique bancaire au moment de la prise de fonction constituée de 10 modules pour une durée totale de 5 jours
Une deuxième phase plus commerciale la semaine suivante est constituée de 8 modules de perfectionnement pour une durée totale de 5 jours
Quelles qualifications sont visées par la formation ?
Le directeur d’agence est le responsable du pilotage commercial du management de son équipe, du contrôle, ainsi que de la gestion des risques.
Le métier de Directeur d’Agence est l’un des plus complets et des plus complexes de la banque ou de la Micro-finance.
La formation situe le Directeur d’Agence comme un patron d’une équipe, ayant de nombreuses et lourdes responsabilités.
La formation se fait aussi sur le comportemental du Directeur d’Agence qui doit motiver les employés et agents de crédits, accueillir ses clients, se préoccuper de limiter les risques tout en cherchant à accroître PNB.
Le métier de Directeur d’agence oblige à rechercher de nombreuses situations d’équilibre.
La formation explique comment s’occuper des dossiers spécifiques ou délicats, l’attitude à avoir par rapport aux situations de retards de remboursements, que faire par rapport aux procédures de recouvrement…
Le métier du Directeur d’Agence
La mission du Directeur d’Agence en banque ou en microfinance consiste à développer les performances de l’agence dont il a la responsabilité. L’activité du Directeur d’Agence se répartit entre une présence dans l’agence mais aussi des déplacements réguliers en clientèle ou en prospection, des réunions et missions au siège… Le directeur est un gestionnaire et un manager, il a la responsabilité d’encadrer une équipe et fixe des objectifs à ses collaborateurs.
La formation a pour but d’apporter les compétences qui sont nécessaires pour être en mesure de :
- Organiser son agence
- Gérer les flux de l’agence
- Piloter et mener des actions de développement
- Assurer la sécurité des personnes et des biens
- Valider la conformité des dossiers de crédits
- Organiser la collecte de l’épargne
- Assurer les contrôles internes
- Développer la performance commerciale
- Développer la rentabilité de l’agence
- Manager son équipe, animer et motiver son équipe
- Conduire les changements et évolutions
Les compétences visées après la prise de fonction
Les responsabilités du Directeur d’agence sont de deux ordres indissociables :
- Les unes découlent de la nature même de l’établissement de banque ou de Microfinance qu’il dirige. Il lui faut respecter les lois et règlements en vigueur tout en ayant le souci constant de la mobilisation et de la performance de ses collaborateurs favorisant le travail participatif dans une organisation rationnelle et rigoureuse.
- Les autres découlent de la mission sociale de la Microfinance .Le directeur Il doit tout mettre en œuvre pour que son agence offre, à des populations à faibles revenus, des services financiers de proximité qui permette le développement d’activités génératrices de revenus permettant ainsi de développer leurs très petites entreprises.
- Développer le fonds de commerce de l’agence
- Animer et suivre les activités de développement de l’IMF
- Accompagner les agents de crédit dans leurs actions
- Manager l’équipe au quotidien et accompagner le développement des compétences
- Le Directeur d’Agence doit savoir être autonome car sa fonction peut comporter des moments de réflexions où il sera souvent seul.
Formation auprès d’un Directeur d’une autre Agence
- Une large part est faite aux échanges d’expériences, aux travaux en sous-groupes, aux mises en situation. L’’étude de nombreux cas renforce l’orientation pratique de ce programme.
Le trésorier de l’entreprise
Le trésorier gère la liquidité quotidienne de l’entreprise.
Son métier consiste à classer les flux financiers à venir pour anticiper les besoins et les excédents de trésorerie de l’entreprise en s’assurant de la couverture de l’ensemble des besoins financiers.
Le trésorier suit au jour le jour les encaissements et les paiements en espèces, par chèques, CB, virements à échéance ou effets de commerce.
- Il détermine chaque jour la position exacte dans chaque banque et réalise les flux nécessaires en fonction des activités prévues.
- Il tient une prévision de trésorerie au jour le jour pour pouvoir anticiper les besoins immédiats ou le placement des éventuels excédents de trésorerie.
- Il tient également la position de trésorerie bancaire en date de valeur (voir plus loin la question de l’arrêté du compte par la banque et le calcul des agios)
- Sur le long terme, il définit les encaissements et décaissements prévisibles mois par mois dont il déduit les besoins de financement de l’entreprise.
- Dans les groupes, il négocie avec la banque un contrat de cash pooling pour la gestion de trésorerie entre holding et filiales
Pour accéder directement aux formations en banque, veuillez cliquer sur le lien suivant
L’arrêté trimestriel d’un compte professionnel dans une banque
Pour éviter de payer des agios excessifs, le trésorier de l’entreprise doit maitriser les modalités de calcul utilisées par la banque pour arrêter le compte courant.
Nous apportons ci-dessous quelques éléments permettant de comprendre comment la banque calcule les agios périodiques sur les comptes courants des entreprises.
1 L’arrêté du compte par la banque entraine une facturation
Le compte courant n’est pas un service gratuit. Surtout qu’il permet d’obtenir un crédit quand le client est à découvert.
Dans le cadre de la convention signée entre la banque et son client, la banque calcule périodiquement – tous les mois ou tous les trimestres – le montant des agios correspondant à l’utilisation que le client a fait de son compte courant.
En France, la Banque de France publie tous les trimestres le taux d’usure et les taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement.
Par exemple au troisième trimestre 2022 les banques françaises facturent les découverts en compte au taux moyen de 11,54 et la banque de France a déterminé le taux de l’usure pour le découvert à 15,39 %.
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Mode de calcul du taux de l’usure selon l’article L 314-6 du Code de la Consommation
Constitue un prêt usuraire tout prêt conventionnel consenti à un taux effectif global qui excède, au moment où il est consenti, de plus du tiers, le taux effectif moyen pratiqué au cours du trimestre précédent par les établissements de crédit et les sociétés de financement pour des opérations de même nature comportant des risques analogues
2 Les intérêts débiteurs :
En fin de période la banque reclasse pour chaque client tous ses mouvements par date de valeur.
Ce reclassement permet d’établir l’échelle du compte du client et de définir le solde en valeur de chacune des journées.
Le solde du compte ne dure qu’une période. Si le client a des mouvements fait des opérations quotidiennes le solde ne dure qu’une journée.
La banque va donc déterminer jour par jour les périodes où le client est créditeur et dans ce cas il n’y a pas de facturation d’intérêts débiteurs et les périodes où le client est débiteur et dans ce cas les intérêts seront facturés.
Ce calcul, par petite période, se fait par la méthode hambourgeoise qui consiste à calculer, après chaque opération, le solde en valeur , pour la durée qui sépare l’apparition de ce solde (date de valeur de l’opération l’ayant engendré) de la date de valeur de l’opération suivant.
Conditions de perception des intérêts débiteurs
Pour chaque période débitrice, le banquier détermine des NOMBRES et ce sont ces NOMBRES qui sont facturés.
Modalités du calcul des NOMBRES
Les NOMBRES sont calculés en multipliant le solde de la période par le nombre de jours consécutifs pendant lequel se maintient le solde puis on divise par 100
Taux des intérêts débiteurs
On prend le total des NOMBRES débiteurs et on multiplie par le taux du client que l’on divise par 360.
Si le client a un taux spécifique, c’est le taux spécifique qui s’applique, dans les autres cas c’est le taux des conditions générales qui s’applique..
3 La commission de mouvements .
A l’exception des mouvements exonérés, tous les mouvements débits sont facturés.
Certains clients de grands groupes demandent à payer directement les moyens de paiement qu’ils utilisent (facturation à l’acte et non forfaitaire). Dans ce cas ils ne payent pas de commission de mouvement.
Condition de perception de la commission de mouvements :
Pour effectuer la facturation il faut prendre l’ensemble des mouvements du compte qui ne sont pas exonérés et effectuer le calcul en récupérant la condition du client. Condition spécifique ou en l’absence la condition générale.
Taux de la commission de mouvements ;
La commission de mouvement est une commission forfaitaire généralement de ¼ pour mille, mais qui peut être négociée par exemple à 1/8 pour mille.
4 Quels sont les mouvements exonérés de la commission de mouvements
Quand le client fait un virement entre deux de ses comptes ouvert dans la même banque, le mouvement est exonéré.
Il en va de même pour le remboursement d’une échéance de crédit à la banque. Le mouvement est exonéré. Également tous les frais pris par la banque sont des mouvements exonérés.
Les mouvements exonérés sont marqués par une codification afin qu’ils ne soient pas cumulés dans le total des mouvements débiteurs.(non addition)
S’il a été oublié d’exonéré un mouvement, une correction est possible. Il faut faire un mouvement sur le compte en notant un code non addition au débit et un code signifiant la soustraction colonne opposé au crédit. Ainsi l’erreur se trouve corrigée.
5 La commission de plus fort découvert
Les découverts importants peuvent gêner la banque car elle devra disposer de trésorerie au moment de décaisser les opérations clients. Les pointes de découvert se situent souvent au 10 de chaque mois où à la fin du mois (paiement des salaires).
La commission de plus fort découvert a pour objet de couvrir les coûts supplémentaires de refinancement par la banque au moment de ces grandes périodes de décaissements.
On identifie le plus fort découvert du client sur l’échelle en valeur d’arrêté du compte.
Condition de perception de la commission de plus fort découvert :
La perception de la commission est plafonnée à 50 % des agios débiteurs perçus pour la même période.
Taux de la commission de plus fort découvert :
Le taux généralement pratiqué est de 0.05% soit 1/20 du plus fort découvert
6 La commission d’immobilisation
Certains clients sont en permanence à découvert et ne reviennent à flot que rarement.
Ces clients quasi constamment à découvert font prendre un risque à la banque d’incapacité de rembourser. C’est pour ce motif que les banques prennent une commission supplémentaire.
Condition de perception de la commission d’immobilisation :
découvert constant (en valeur) pendant 45 jours consécutifs
Taux de la commission d’immobilisation :
1,20 % calculé dans les mêmes conditions que les intérêts débiteurs.
7 la commission de dépassement
Cette commission est très différente en ce sens qu’elle ne s’applique pas sur l’échelle du client mais sur les soldes en capitaux.
Un client a un découvert autorisé (en capitaux) de 100 000
S’il a utilisé plus que son découvert – par exemple 120 000, il est en dépassement (ici de 20 000)
La commission de dépassement s’applique sur le montant du dépassement. La commission de dépassement est souvent réduite car sa perception peut avoir pour effet que les frais facturés par la banque dépasse le seuil de l’usure. (calcul du TEG).
Condition de perception de la commission de dépassement :
le client a utilisé plus que son découvert autorisé.
Taux de la commission de dépassement : 2,40 %
8 La récupération des frais divers
Les frais divers sont des frais que la banque a été amenée à avancer pendant la période pour le compte du client. Il peut s’agir de frais de timbres pour l’expédition d’un document, de frais de téléphone…L’agence note au fur et à mesure ces frais sur un fichier de frais ouvert par client. Ces frais seront repris sur une ligne spécifique du ticket d’agios.
Condition de perception :
la banque a avancé des frais pour le compte de son client
S’agissant de frais réels, il n’y a pas de taux à appliquer. En fin de période, l’informatique cumule l’ensemble des frais et indique le montant sur la facturation clients.
9 La commission de gestion
La commission de gestion est une commission fixe qui correspond au coût du compte
Condition de perception de la commission de gestion:
tous les comtes ayant été débiteurs payent la commission.
Taux de la commission de gestion :
si le client a négocié une commission de gestion spécifique, on prend la condition spécifique, sinon c’est la condition générale qui s’applique.
10 Le calcul du TEG (taux effectif global)
Le montant perçu auprès du client ne peut en aucun cas être supérieur au taux de l’usure fixé par la banque centrale.
Règle de gestion pour le calcul du TEG :
Il faut donc comparer le montant total des agios pris avec le résultat que l’on obtiendrait en calculant les intérêts débiteurs au taux de l’usure.
Il faut faire attention car tous les éléments ci-dessus ne rentrent pas forcement dans le TEG.
Par exemple, il est bien évident que la récupération des frais divers avancés pour le compte du client n’est pas un élément de facturation.
Pour plus de précisions sur les arrêtés des comptes courants dans les banques :
L’école de la microfinance
http://www.ecole-de-la-microfinance.com/programmes-formations-en-microfinance/