FAIRE SOI-MÊME LA COMPTABILITE DE SON ENTREPRISE

comptabilité des entreprises, comptabilité des associations, comptabilité des IMF

L’ECOLE DE LA COMPTABILITÉ A  NANTES

Pour maitriser sa gestion et pouvoir réagir rapidement, l’entreprise a toujours intérêt à effectuer par elle-même tous ses travaux courants de comptabilité et à réaliser son propre suivi comptable.

Pourtant, dans de nombreuses entreprises il y a  un besoin de se professionnaliser en comptabilité et de se moderniser. Certaines entreprises ne disposent pas  d’un logiciel de comptabilité et de gestion adapté à leurs activités.

Une entreprise a besoin pour sa pérennité de bien structurer son organisation comptable.

Nous indiquons ci-dessous la liste des tâches comptables à réaliser dans une entreprise.

Nos formations permettent d’assurer pleinement ces différents travaux.

 

Liste des travaux à faire pour la comptabilité

 

 Quotidien   :

A l’aide de l’interrogation internet reprendre de conformité sous CIEL tous les mouvements apparus sur le compte bancaire, puis très important s’ajuster avec le solde de la banque.

Faire l’état de rapprochement bancaire

Faire Le suivi quotidien de la position de trésorerie

Enregistrer le chiffre d’affaires (CB, chèques à encaisser et caisse).

L’enregistrement des factures  d’achats et frais généraux et de ventes

Enregistrer dans les comptes fournisseurs les factures reçues à payer à l’échéance indiquée.

 

Mensuel :

La préparation  de la paye et des déclarations sociales

Enregistrer l’écriture des salaires et des charges patronales  (journal de paye)

Déclarer la TVA sur Impots.gouv puis en comptabilité remettre à zéro les soldes des comptes TVA déductible et TVA collectée.

Imprimer la balance et vérifier qu’il n’existe pas d’incohérence que le solde de tous les comptes s’explique.

Si l’entreprise a plusieurs activités procéder à l’analyse des coûts à l’aide de la comptabilité  analytique

Mettre à jour les tableaux de suivi de la gestion et mettre à jour le  tableau de Bord

 

Annuel :

Inventaire des stocks, valorisation des stocks puis écritures de variation de stock.

Mettre à jour le tableau des amortissements puis enregistrer les dotations de l’année.

S’assurer de la parfaite connaissance de tous les soldes figurant sur la balance, sinon régulariser.

Rechercher les éventuelles factures non encore reçues qui concernent l’exercice ancien (fournisseurs factures non parvenues).

Rechercher s’il est nécessaire d’enregistrer des régularisations : (sous réserve d’un seuil de signification par rapport au chiffre d’affaires de 1 pour mille).

  • Des produits perçus d’avance, (PPA)
  • Des produits à recevoir (PAR)
  • Des charges à payer (CAP)
  • Des charges constatées d’avance (CCA)

Établir les déclarations fiscales annuelles

Préparer les  budgets Prévisionnels, du compte de résultat prévisionnel, du bilan prévisionnel.

Analyser le compte de résultat et les performances de l’entreprise

Préparer les états financiers et des comptes annuels pour l’Assemblée générale

Enregistrer l’écriture d’impôts sur les sociétés à payer.

Clôturer l’exercice sous le logiciel puis faire la réouverture.

 

Début d’exercice suivant  :

Extourner les régularisations dans le nouvel exercice.

Une fois le résultat annuel défini, comptabiliser l’affectation du résultat, soit par distribution de dividendes, soit en report à nouveau, soit par affectation en réserve.

Attention, si le résultat est négatif, ce sera toujours en report à nouveau.

dépôt des comptes au greffe du Tribunal de Commerce

Saisie de la liasse fiscale

 

L’école de la microfinance propose  des formations adaptées aux responsables d’entreprises (ou à leur conjoint) qui font eux-mêmes la comptabilité de leur entreprise.

Dans ce cas la pédagogie est centrée sur leur activité  avec de nombreux exercices d’application réalisés sous CIEL COMPTA ou tout autre logiciel de comptabilité utilisé par le professionnel.

 

Les entreprises  choisissent les cours de comptabilité proposés par l’école de la microfinance :

  • Pour le soutien d’un enseignant professionnel de la comptabilité : son expérience professionnelle en  comptabilité signifie que vous étudierez avec un enseignant qui vous permettra d’acquérir  les qualifications effectivement nécessaires  pour exercer une activité comptable en entreprise.
  • Une organisation adaptée à leur rythme
  • L’utilisation dès le premier cours d’un logiciel de comptabilité (CIEL COMPTA)

 

 Les formations en comptabilité proposées par l’école de la microfinance :

Consultez les présentations détaillées des formations en cliquant sur les liens ci-dessous :

Avec l’école de la microfinance, les adultes   trouvent  une offre complète de formations adaptées aux besoins des entreprises

 

A propos de l’école de la microfinance

ATALIA Certification certifie que l’école de la microfinance a été évaluée et jugée conforme aux exigences requises par le Référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences.

QUALIOPI + AF

QUALIOPI + Actions de formations

L’école de la microfinance N° de déclaration d’activité 52 44 065 65 44 est inscrite au référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences pour les activités « actions de formation ».

 

L’école de la comptabilité

Tenir la comptabilité d’un établissement de microfinance   

L’école de la microfinance propose une formation spécifique pour les responsables de la comptabilité des établissements de microfinance ainsi que pour les personnes en charge du contrôle de ces établissements.

Le chef comptable travaille en étroite collaboration avec le Directeur Général de la microfinance lequel a besoin en sa qualité de décideur, de connaître très rapidement la santé financière de l’établissement.

L’objectif des formations de comptables par l’école de la microfinance est de donner aux comptables une méthode rigoureuse leur permettant de piloter l’ensemble des travaux comptables de la microfinance jusqu’à l’établissement des états financiers de synthèse.

retrouvez la fiche de présentation de la formation en suivant le lien ci-après :

http://www.ecole-de-la-microfinance.com/formations-en-microfinance/formation-responsables-comptables-des-banques-et-des-etablissements-de-microfinance/

 

L’utilité de la comptabilité dans une microfinance

La comptabilité de l’institution de microfinance est d’abord comme la comptabilité de toute entreprise : c’est un processus qui consiste à enregistrer, classer et résumer les événements. On lui reconnait 4 objectifs principaux :

  • 1 Permettre le contrôle
  • 2 Fournir un moyen de preuve
  • 3 Aider à la prise de décision
  • 4 Permettre de faire le diagnostic économique et financier

La majorité des personnes morales est soumise à la tenue d’une comptabilité réglementée même si la méthode diverge selon la nature de l’activité.

Pour ce qui concerne la comptabilité très spécifique des institutions de microfinance on ajoute deux autres objectifs :

  • 5 Tenir les comptes de la clientèle de l’établissement de microfinance
  • 6 Mettre en forme les agrégats nécessaires pour le déclaratif que doivent produire périodiquement les institutions de microfinance.

 

 

 

L’enregistrement systématique de toutes les opérations

La comptabilité générale de l’établissement de microfinance enregistre chaque jour de façon chronologique tous les encaissements et décaissements, toutes les dépenses de frais de fonctionnement engendrés.

En fin de période elle détermine le coût du risque et un certain nombre de charges et de produits n’ayant pas fait l’objet d’encaissement ou de décaissement dans la période.

Les comptes annuels

Les comptes annuels présentent un caractère publiable et prennent la forme, soit de comptes sociaux, soit de comptes consolidés ou combinés.

Ils sont constitués :

– d’un bilan,

– d’un compte de résultat,

– d’un état annexe,

– d’un tableau d’emplois et ressources

 

 

L’obligation de tenir une comptabilité

Les banques centrales imposent la tenue d’une comptabilité dans toutes les institutions de microfinance.

Les établissements de microfinance pour effectuer leurs opérations auprès de leur clientèle   doivent tenir une comptabilité et présenter l’information financière les concernant conformément à un Plan Comptable spécifique.

Ce plan comptable des établissements de crédit est codifié et constitué par deux parties obligatoires :

-en première partie, le cadre conceptuel, les définitions, les règles et méthodes d’évaluation et de comptabilisation, les états financiers,

-en deuxième partie, l’organisation de la comptabilité, la nomenclature des comptes. Les opérations comptables doivent être enregistrées et classées grâce à une codification ou une nomenclature reprise dans le recueil du plan comptable.

Le principe général de la comptabilité d’une institution de microfinance est le principe dit de la « comptabilité d’engagements ».

 

Les procédures comptables

Les procédures comptables fixent clairement les schémas et les méthodes pour la détermination des résultats.

Les volumes et la complexité de certaines opérations exigent nécessairement une automatisation de la production des écritures comptables.

Pour la fiabilité des enregistrements comptables, il faut souligner l’importance du contrôle comptable et des justifications périodiques des comptes enregistrant les opérations.

 

Des opérations spécifiques aux établissements de microfinance

Gestion courante :

L’acquisition des fonds permettant l’activité de microfinance, par subvention ou emprunts.

La comptabilisation par étapes lors de la mise en place des prêts à la clientèle

Les remboursements périodiques

Le rééchelonnement d’un prêt

La perception des intérêts sur les comptes courants

La collecte de l’épargne et sa rémunération

La comptabilisation des engagements hors bilan

Opérations comptables de fin de période :

L’enregistrement des provisions

Le calcul du coût du risque

L’enregistrement des écritures de régularisation (PAR, CAP, CPA, PCA)

L’établissement des états de synthèse

 

L’école de la comptabilité Nantes

 

L’organisation des travaux de fin d’exercice comptable

En fin d’exercice les comptables doivent procéder à un certain nombre de régularisations puis à la clôture des comptes.

Ils doivent calculer l’impôt sur les sociétés de l’année et effectuer la déclaration auprès des services fiscaux.

L’école de la microfinance propose une formation pour des comptables d’entreprises afin d’apprendre les meilleures pratiques pour réaliser les travaux de fin d’exercice comptable et le calcul de l’impôt sur les sociétés.

 

Retrouvez les cours de fin d’exercice comptable en cliquant sur le lien suivant :

CG 707 Préparer la fin d’exercice comptable et le résultat fiscal

 

Le comptable de l’entreprise prépare la fin d’exercice durant toute l’année.

Chaque opération délicate enregistrée en cours d’exercice est documentée et dès leur enregistrement, le comptable prépare les régularisations qui devront être comptabilisées en fin d’exercice.

Tout est immédiatement noté afin qu’il n’y ait aucune recherche à faire dans la période de détermination du résultat annuel.

La préparation de tous les documents nécessaires

Il faudra peut-être au comptable aller voir tous les services de l’entreprise car il lui faut rassembler   toutes les pièces justificatives nécessaires pour pouvoir enregistrer des écritures reflétant fidèlement la réalité économique de l’entreprise.

Ainsi le comptable envoie des messages à tous les responsables de l’entreprise (la RH, le marketing, l’administration, les ateliers…) pour demander avant de se lancer dans les travaux de fin d’exercice toutes les pièces, les contrats, les garanties, les engagements comptables dont il a besoin pour ses travaux.

 

La préparation du planning de la fin d’exercice

Le comptable détermine très précisément sur un retro-planning quel jour il va s’occuper de tel dossier. Si d’autres personnes que lui passent des opérations comptables (la RH en particulier) il définira le nombre de jours durant lesquelles ces personnes pourront régulariser leurs opérations.

Le comptable informe toutes les personnes concernées par les travaux de fin d’exercice du planning à respecter et des éléments qu’elles doivent fournir aux dates précisées.

Le planning est essentiel pour pouvoir arrêter les comptes dans de bonnes conditions.

La détermination du résultat fiscal

Le résultat fiscal, n’est pas identique au résultat comptable.

Une société ou en entreprise individuelle imposée sous le régime des BIC doit déterminer son résultat fiscal sur l’imprimé n°2058 A.

Il faut réintégrer certaines charges qui avaient déduites en comptabilité et qui ne sont pas déductibles fiscalement et aussi déduire certaines sommes qui a l’inverse ne sont pas justifiées pour la détermination du résultat comptable mais sont déductibles en fiscalité.

Le résultat fiscal permet de déterminer la base imposable.

 

La transmission de la liasse fiscale et le dépôt des comptes au greffe du tribunal de commerce.

La liasse fiscale est saisie puis transmise au fisc.

 

Après la clôture de l’exercice et l’approbation des comptes par les associés   la dernière formalité juridique à accomplir est le dépôt des comptes annuels au greffe du tribunal de commerce.

 

Il s’agit d’une obligation légale pour les sociétés commerciales (art. L.232-21 à L.232-23 du code de commerce) qui doit être effectuée tous les ans.
Les comptes annuels font l’objet d’une publication au BODACC (Bulletin Officiel des Annonces Civiles et Commerciales) à la diligence du greffier.

 

La coordination avec les dates de présentation des comptes

Les comptes seront soumis à un expert-comptable ou validés par un commissaire aux comptes (CAC) pour certaines sociétés. Les CAC seront présents dans l’entreprise, il faut donc que tous les éléments dont ils auront besoin soient disponibles au moment de leur passage. Attention, il est extrêmement difficile de continuer les travaux comptables pendant les périodes de vérification des comptes.

Ensuite il faut se préparer avec les dirigeants de l’entreprise pour l’assemblée générale ordinaire qui permettra d’effectuer l’approbation des comptes.

 

A propos de l’école de la microfinance

ATALIA Certification certifie que l’école de la microfinance a été évaluée et jugée conforme aux exigences requises par le Référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences.

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