LES FORMATIONS BANCAIRES A NANTES

Découvrez le catalogue des formations en banque
Formation continue en banque pour cadres et dirigeants de banque.
La Formation continue offre des formations de courte durée (1 semaine en général) pour approfondir des techniques bancaires adaptées à votre réalité professionnelle
L’offre proposée par l’école de la banque et de la microfinance se compose de 11 formations distinctes. Ces formations ont été construites et sont animées par des professionnels de la banque, attentifs aux pédagogies innovantes,
Des formations en présentiel mais aussi quelques formations en e-learning
En présence comme à distance, ces activités de perfectionnement et de mise à jour des compétences couvrent plusieurs domaines, notamment ceux de l’audit interne, de la comptabilité bancaire, du contrôle de gestion en banque ou encore de la maitrise des risques en banque.
Les formations permettent de renforcer les compétences en audit interne ou dans les contrôles internes des banques dans la finalité de réduire les risques auxquels la banque est confrontée.
Le taux de satisfaction des formations délivré par « La Bonne Formation » en 2022 s’élève à 4.7/5.
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La formation continue en banque permet des progressions de carrière
Objectifs de l’école de la microfinance
Nos formations ont pour but de renforcer les capacités techniques et managériales des professionnels de la banque pour les rendre plus opérationnels dans leurs missions.
Nous contribuons à l’amélioration de la qualité de la formation des administrateurs, des dirigeants et des cadres de la banque et aidons ainsi à la performance de ces établissements.
Nos stages sont animés par des formateurs experts dans le domaine enseigné
qui ont une connaissance parfaite du monde de la banque.
Public ciblé pour les formations de l’école de la microfinance
- Banques commerciales, banques centrales
- Structures ministérielles de suivi et de promotion
- Professionnels de la banque
- Promoteurs, dirigeants de structures financières
- Associations professionnelles
Les méthodes pédagogiques de l’école de la banque et de la microfinance
L’école de la microfinance a développé des programmes, des méthodes et des outils pédagogiques innovants adaptés à chaque métier de la microfinance (comptabilité, contrôle de gestion, direction d’une agence bancaire, risques, marketing…) en présentiel et en E-learning.
Découvrez les fiches de présentation de chacune des 11 formations que nous proposons :
Pour vous accompagner, l’école de la microfinance vous propose une offre complète de formations opérationnelles :
BQ 201 GESTION AU QUOTIDIEN D’UNE AGENCE BANCAIRE
BQ 202 FORMATION DES COMMERCIAUX D’UNE AGENCE
BQ 301 ANALYSE FINANCIÈRE DES COMPTES D’UNE ENTREPRISE
BQ 302 CONTRÔLE DE GESTION DES BANQUES
BQ 402 LA GESTION DES RISQUES EN BANQUE
BQ 604 LE PARCOURS DE FORMATION DU DIRECTEUR D’AGENCE
BQ 612 LE PARCOURS DE FORMATION DU CHARGE DE CLIENTÈLE PARTICULIER
BQ 624 ACCOMPAGNER L’ENTREPRISE LE CHARGE DE CLIENTÈLE ENTREPRISE
BQ 714 RESSOURCES HUMAINES DANS LES BANQUES
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021
Comment les dirigeants d’un banque bâtissent une stratégie ?
Pour les banques, il faut anticiper les évolutions du marché à venir.
Dans un univers incertain, confus, le dirigeant doit avoir LA VISION de sa banque dans le temps très long.
La nécessité de LA VISION est de repenser la place de la banque dans un environnement qui n’existe pas encore et qu’il faut imaginer un peu à la manière d’un peintre ou d’un architecte. Comment pouvons-nous progresser, comment pouvons nous tracer notre propre chemin.
Cette vision de la banque devra correspondre aux idéaux d’être un leader sur son marché , d’être performant sur le long terme et de contribuer à des objectifs durables.
La stratégie est toujours centrée sur les clients actuels et futurs de la banque. Il s’agit de faire des choix qui impactent l’avenir : Pour les banques de réseau quels seront les lieux d’implantation, quelle sera la politique de prix, quelle offre numérique, mais aussi la nature de la clientèle entreprises ou particuliers -, les produits qui seront commercialisés, l’offre internationale …
La banque vise une croissance rentable, régulière et responsable. .
Le dirigeant en définissant les objectifs stratégiques de la banque prend une responsabilité d’un poids énorme par rapport à son établissement. Il doit aussi étudier des solutions de repli en cas d’échec de la stratégie.
Le dirigeant présente son projet au Conseil d’Administration et s’il obtient le feu vert, il devra mettre en œuvre la stratégie pour atteindre les objectifs définis.
A partir de ce moment IL SERA SEUL.
Le dirigeant devra mobiliser ses cadres et l’ensemble de son personnel : la présentation du projet aux collaborateurs est une étape décisive mais toujours délicate : c’est ici l’âpre bonheur d’être le dirigeant.
Comment un dirigeant peut préparer la stratégie de son établissement ?
Le dirigeant a nécessairement un goût du risque et de l’initiative.
Le dirigeant se fie avant tout à sa logique et à son raisonnement, à ses déductions, aux hypothèses qu’il a posées. Il s’appuie sur son expérience par priorité et non sur une théorie. Il sait utiliser son intelligence pour analyser les situations.
Toutefois, il a aussi une nature intuitive qui lui permet de décider très rapidement dès qu’il existe une opportunité.
Il ne peut fixer des objectifs atteignables que grâce à une connaissance parfaite de son établissement, de ses forces et de ses faiblesses.
Le dirigeant de la banque connaît ses forces sur le marché et sait les mobiliser :
- l’excellence commerciale, le savoir vendre
- l’excellence humaine, le renforcement des compétences, le savoir être, le management des équipes.
- la fidélité de la clientèle
- l’excellence organisationnelle, la bonne gouvernance.
- l’excellence prévisionnelle, le développement, la pérennité de l’établissement, la vue à très long terme.
Si la banque a quelques handicaps, des insuffisances, il lui faudra compenser, rendre invisibles ces difficultés.
Une bonne stratégie comprend toujours la conquête de clientèle, la fidélisation de la clientèle existante, l’équipement multi-produits de la clientèle , le financement de TPE / PME viables. Pour se battre contre les concurrents, il faut engager des forces de marketing et procéder par concentration de moyens en jouant de l’effet de surprise sur les concurrents.
Bien évidemment les concurrents ne sont pas immobiles : eux aussi vont chercher aussi à accroitre leurs parts de marché. Aussi pour éviter d’être surpris par leurs manœuvres, il faudra être en veille permanente , se renseigner sur ce que proposent ces concurrents, anticiper par rapport à leurs actions, connaitre toujours plus finement le marché, les avantages comparatifs des autres banques, la valeur de leurs commerciaux.
La stratégie des banques passe par le développent informatique et par la création de nouvelles applications attendues de la clientèle.
La stratégie de développement des banques passe nécessairement par une informatique performante : la clientèle souhaite toujours plus faire ses principales opérations de façon autonome .
La stratégie d’une banque c’est aussi une offre de produits bancaires et de services adaptés aux besoins actuels et futurs, une organisation logistique de la banque , le recrutement et la formation du personnel… afin d’apporter les meilleures réponses aux comportements et aux besoins nouveaux de la clientèle.
En interne, le dirigeant crée une vaste émotion collective
Il faut de l’autorité au dirigeant pour mobiliser vers l’objectif défini et entrainer l’ensemble de ses cadres : le dirigeant galvanise les efforts de tous et fait comprendre aux cadres qu’il n’y a pas de place pour le doute , c’est l’adhésion au projet ou la démission.
IL EST IMPENSABLE que le dirigeant soit sur tous les fronts. Il s’épuiserait à tout vouloir régler seul. Aussi la hiérarchie prend toutes les décisions nécessaires. Les cadres doivent avoir la capacité de décider et de commander sous les ordres du dirigeant. Le dirigeant leur donnera les moyens pour qu’ils acquièrent l’ardeur nécessaire à leurs missions
Les cadres de direction seront mobilisés autour du projet, organisés comme pour une lutte, il leur sera demander de faire des efforts considérables pour atteindre des sommets dans leurs domaines (informatique, management, gestion du risque, marketing…). Le comité stratégique de la banque doit créer « SON UNITÉ DE COMMANDEMENT » à travers un Comité Stratégique pour s’assurer de la COHÉRENCE de l’ensemble des politiques de la banque.
La passion partagée par le dirigeant et les cadres pour réussir entraine l’ensemble du personnel qui comprend le sens de l’effort demandé, qui comprend que de ne pas vouloir grandir pour la banque n’apporterait que des déceptions sur le long terme, et peut-être même la disparition de l’établissement.
La mobilisation se fera par la vision d’une vie meilleure, la certitude d’apporter de nouveaux services aux clients et bien évidemment la conviction que cela sera bon pour les carrières.
Lors de la mise en œuvre de la stratégie, des obstacles imprévus vont se présenter. Tout en gardant le cap défini, il faudra souvent changer de tactiques. Il faudra alors de la flexibilité par rapport à certaines cibles intermédiaires, savoir rester maniable, savoir différer certains objectifs d’étapes, avancer vers la cible la où c’est possible.
La formation GOUVERNANCE ET STRATÉGIE :
Une formation animée par Michel HAMON, ancien cadre de banque, spécialisé dans le domaine de la stratégie des banques et des établissements de microfinance.
formation gouvernance et stratégies d’un établissement de microfinance.
La formation s’appuie sur des études de cas à partir D’EXPÉRIENCES RÉELLES en Europe et en Afrique.
Le contenu de cette formation est adapté aux différents profils des participants.
Les garanties en banque
Le processus de mise en place des crédits consiste en un examen du projet présenté par le demandeur mais aussi en un examen des garanties proposées.
Dans une banque, le chargé de clientèle est l’interlocuteur principal des clients.
Par rapport à une demande de prêt, son rôle est de conseiller et éventuellement de prendre la décision de refuser les projets incohérents, ou non rentables pour l’emprunteur ou encore inadaptés.
La nécessité de protéger la banque pour les cas de défaillance de l’emprunteur oblige la banque à prendre une garantie (hypothèque, titre foncier, caution…).
La banque peut également se couvrir de certains risques de défaillance (dans le cas du décès ou de la perte totale et irréversible d’autonomie, de l’invalidité, et parfois de la perte d’emploi.) via une assurance emprunteur qui prend en charge le paiement de tout ou partie des échéances de remboursement du crédit restant dû.
Renseignements sur les formations : catalogue des formations en banque
Les programmes des formations de l’école de la banque et de la microfinance
1 Le rôle des garanties, les grands types de garantie
A L’utilité d’une garantie :
Les garanties sont les moyens juridiques qui sont accordés au créancier par la Loi, par une décision de justice ou par la convention des parties aux fins de garantir l’exécution d’obligations préalables et de se prémunir contre le risque d’insolvabilité du débiteur.
B classification des garanties
La garantie est un contrat qui permet d’optimiser les chances de recouvrer les créances des banques, en leur conférant une priorité parmi les créanciers suivant la garantie et son rang.
On distingue des garanties personnelles (l’engagement d’une personne) et des garanties réelles (portant sur une chose)
Les garanties personnelles
– Personne physique ou morale qui engage sur tout ou partie de son patrimoine (biens et revenus) pour garantir les engagements d’une autre personne (le débiteur).
Elle peut prendre la forme d’une caution, d’un aval ou une d’une lettre d’intention
Les garanties réelles
– Elles portent sur des biens déterminés :
- garanties sur immeubles (hypothèques, PPD, …)
- garanties sur meubles
- Gages (biens corporels)
- Nantissements (biens incorporels)
- Nantissements de créance (créances)
Il s’agit souvent de gages ou divers formes de garanties matérielles qui sont consenties à la banque avec dépossession (la mise en gage d’un objet important pour le demandeur et facile à vendre pour la banque) ou sans dépossession (le nantissement).
Les banques peuvent aussi demander des garanties personnelles. Il s’agit d’un engagement donné par un tiers qui garantit que l’emprunteur paiera bien ses échéances en se portant caution. En cas d’échéance impayée, la banque peut se retourner automatiquement sur la caution.
2 Les garanties personnelles, la caution
A Le cautionnement
Définition
Le cautionnement est un contrat par lequel un tiers, appelé caution, s’engage envers le créancier à exécuter l’obligation du débiteur principal si celui-ci n’y satisfait pas lui-même.
Caractéristiques
Le cautionnement est :
accessoire à l’obligation principale : il est donc lié au contrat principal
unilatéral : il n’est signé que par celui qui cautionne
Le débiteur obligé à constituer une caution doit en présenter une qui ait la capacité de contracter et présenter des garanties de solvabilité pouvant répondre de l’objet de l’obligation.
La solvabilité d’une caution s’apprécie en tenant compte de tous les éléments de son patrimoine.
B La caution solidaire
Personnel :
La garantie porte sur l’ensemble des biens et revenus de la caution
La loi sur la réforme des sûretés abolit la notion de caution réelle (portant sur un bien précis de la caution). Elle autorise donc une personne physique ou morale à apporter un bien en garantie des engagements d’un tiers, sans que le lien de cautionnement soit obligatoire
La caution peut garantir son engagement en consentant une sûreté réelle sur un ou plusieurs de ses biens.
Elle peut limiter son engagement à la valeur de réalisation du ou des biens sur lesquels elle a consenti une telle sûreté.
Le bien apporté en garantie est un meuble.
(ex gages, compte à terme …)
– L’acte de garantie sera signé directement par le garant sans indication d’un quelconque lien de cautionnement.
– Si l’on souhaite élargir le périmètre des garanties, il y a lieu de recueillir par acte séparé une caution personnelle et solidaire qui permettra d’agir sur l’ensemble des biens.
C Effets du cautionnement
L’effet principal du cautionnement est de permettre au créancier de réclamer paiement à la caution en cas de défaillance du débiteur.
La caution dispose aussi d’un recours contre le débiteur principal pour obtenir le remboursement de ce qu’elle a du verser ; et, en cas de pluralité de cautions, celle qui a désintéressé le créancier dispose d’une action récursoire contre les autres créanciers.
3 Les garanties réelles : Hypothèques, gages et nantissement
1 Le nantissement
- Le gage est la remise en garantie d’un bien meuble corporel
- Le nantissement est la remise en garantie d’un bien meuble incorporel
Il existe toutefois une exception à cette règle qui concerne la remise en garantie DES MATÉRIELS ET OUTILLAGES, bien que classés dans la catégorie des meubles corporels, sont traités dans le cadre des nantissements
2 Le gage
Il existe des gages avec dépossession et des gage sans dépossession :
– Le gage avec dépossession :
Le propriétaire du bien s’en dessaisit, ce qui implique pour le créancier gagiste l’obligation d’en assurer la conservation dans des conditions optimales
– Le gage sans dépossession :
Une inscription sur un registre spécial tenu au greffe du tribunal de commerce permet de savoir que le bien est gagé.
3 Le prêt sur gage
Création de ce type de prêts au Mont de Piété en 1642 à Pérouse
Le principe est d’octroyer un crédit au vu du dépôt d’un objet, d’or ou d’un bijou. La question la plus délicate consiste à évaluer le bien remis en garantie.
En France le prêt sur gage est un monopole d’état afin de lutter contrer les pratiques des usuriers. Le crédit Municipal a hérité des Monts de Piété.
Le dossier de demande de prêt est très simple puisque l’emprunteur doit juste donner son nom et son adresse. L’établissement prend une photo de la carte d’identité.
4 L’hypothèque , Le PPD – privilège du prêteur de deniers…
l’hypothèque : garantie traditionnelle ;
Son coût est élevé (taxe de publicité foncière et frais d’enregistrement au Bureau des hypothèques).
L’inscription se fait au registre de la conservation des Hypothèques du lieu de situation de l’immeuble. Cette publicité la rend opposable aux tiers. Elle prend rang au jour de son inscription.
L’hypothèque est obligatoirement constituée par acte authentique (notarié). C’est le notaire qui procède à son inscription.
Le privilège du prêteur de deniers ;
La garantie du prêteurs de deniers (PPD) est une garantie inscrite sur un immeuble donnant le droit à celui qui a prêté tout ou partie des fonds nécessaires à l’acquisition dudit immeuble , d’être préféré aux autres créanciers.
Prévue au profit des seuls établissements de crédit qui consentent des crédits destinés à l’acquisition d’un immeuble existant, cette garantie couvre le capital du prêt et jusqu’à 3 ans d’intérêts.
En cas de défaillance de l’emprunteur, l’établissement prêteur peut obtenir la vente de l’immeuble, et se faire payer sur le prix de la vente, avant tout autre créancier, hypothécaire inclus.
Le privilège de prêteur de deniers doit faire l’objet d’un acte notarié et être inscrit à la Conservation des hypothèques dans les 2 mois suivant la vente.
le PPD présente l’avantage d’être infiniment plus avantageux puisqu’il n’est pas soumis à la taxe de publicité foncière.
MERCI DE CLIQUER SUR LE LIEN ci-dessous POUR OBTENIR LA FICHE DE LA FORMATION :
BQ 201 GESTION AU QUOTIDIEN D’UNE AGENCE DE MICROFINANCE