FORMATION A LA COMPTABILITÉ DES ASSOCIATIONS A NANTES

La comptabilité des associations par Michel HAMON

FORMATION A LA COMPTABILITÉ DES ASSOCIATIONS

 

Formation pour les trésoriers d’associations à Nantes

Objectifs pédagogiques

 

À l’issue de la formation, le participant sera capable d’ assurer les travaux comptables d’une association, (travaux courants, et travaux de fin d’exercice) en respectant le règlement ANC n° 2018-06 relatif aux comptes annuels des personnes morales de droit privé à but non lucratif :

– Comprendre les principes fondamentaux de la comptabilité associative

– Distinguer comptabilité de trésorerie et comptabilité d’engagement

– Tenir une comptabilité simple selon les obligations légales

– Enregistrer cotisations, subventions, dons et dépenses

– Préparer journal, grand livre, bilan, compte de résultat

– Lire, interpréter et présenter les comptes

– Utiliser un logiciel de comptabilité pour tenir les comptes de l’association.

Contenu pédagogique

Module 1 : Introduction

– Cadre légal, obligations, rôle du trésorier

 

Module 2 : Bases comptables

– Partie double, plan comptable, documents comptables

 

Module 3 : Opérations courantes

– Recettes, dépenses,  caisse

– la comptabilité analytique dans une association

– Le contrôle interne

 

 Module 4 : la banque

-bien connaitre les opérations bancaires

– Savoir établir les états de rapprochements bancaires

– Savoir résoudre les suspens

 

Module 5 Les opérations spécifiques des associations

  • Le financement de l’association, les demandes de subventions, les dons manuels et legs, les ventes
  • La valorisation du bénévolat

 

Module 6 : Élaborer les documents de synthèse

– Bien comprendre ce que sont les fonds propres (fonds associatifs)

– savoir enregistrer  les régularisations de fin d’exercice

– Établir le Bilan, compte de résultat, annexes, présentation en AG

– Les fonds dédiés, engagements à réaliser sur ressources affectées

 

Module 7 :  La compréhension des états financiers et leur analyse

 

– L’analyse des équilibres financiers, fonds de roulement, analyse de la solvabilité

– La présentation du rapport financier, les faits marquants, compte emplois-ressources (CER)

– L’analyse des comptes d’une association

 

Module 8 : le budget de association

  • L’élaboration du budget par projet
  • La présentation du budget et le vote
  • Le suivi budgétaire
  • Les recalages budgétaires

 

 

Méthodes pédagogiques

– Apports théoriques

– Études de cas

– Exercices pratiques

– Supports fournis

 

Modalités d’évaluation

– Exercices pratiques

– Quiz

– Examen final : Étude de cas finale permettant d’obtenir le certificat de l’école de la microfinance si note supérieure à 10/20 ou attestation de formation

 

Public concerné par la formation :

Comptables salaries des associations

Trésoriers des associations   qui doivent élaborer les documents comptables de synthèse, bilan, compte de résultat et annexe, négocier avec des financeurs publics ou privés ou présenter le bilan de leur association en Assemblée Générale

Gestionnaires salariés, bénévoles et administrateurs du monde associatif-

Toute personne souhaitant comprendre la gestion financière d’une association

 

 

 

 

A PROPOS  DE L’ÉCOLE DE LA MICROFINANCE

ATALIA Certification certifie que l’école de la microfinance a été évaluée et jugée conforme aux exigences requises par le Référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences.

QUALIOPI + AF

QUALIOPI + Actions de formations

L’école de la microfinance N° de déclaration d’activité 52 44 065 65 44 est inscrite au référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences pour les activités « actions de formation ».

L’ÉCOLE DE COMPTABILITÉ NANTES

L’école de la microfinance propose des formations professionnelles pour devenir comptable, pour se perfectionner en comptabilité et en gestion d’entreprise ou encore pour tenir la comptabilité de sa propre entreprise.

Le rôle de la comptabilité est essentiel dans une entreprise. Le comptable enregistre chronologiquement les opérations de l’entreprise, classe les informations, prépare le bilan annuel.

Pour être autonome, il doit maîtriser les techniques comptables approfondies, être en mesure de mettre en place une comptabilité analytique et établir le tableau de bord si important pour la prise de décision par le chef d’entreprise.

Les formations de l’école de la microfinance permettent aux entrepreneurs de :

  • comprendre les chiffres, le bilan, le compte de résultat, le suivi de la trésorerie mais aussi pouvoir mettre en place un tableau de bord, un suivi mensuel de la rentabilité, calculer le point mort.
  • éviter les erreurs coûteuses grâce au calcul des coûts de revient, à la fixation des prix de vente.
  • prendre de meilleures décisions, tarifs, stocks, emprunts…
  • communiquer efficacement avec son expert-comptable,
  • piloter son entreprise en connaissance de cause.

Dans les grandes entreprises, les comptables sont souvent spécialisés (comptables clients, comptables fournisseurs, responsable de la comptabilité analytique…), tandis que dans les entreprises plus petites un comptable unique se charge de l’ensemble des travaux comptables

L’école de la Banque et de la Microfinance propose des cours de comptabilité générale des entreprises .

D’une durée de 35 ou 70 heures, la formation donne le niveau pour  travailler en entreprise PME ou TPE, dans un cabinet de comptable, un centre de gestion agréé ou gérer soi-même la comptabilité d’une entreprise.

 

 

 

L’école de la Banque et de la Microfinance propose de nombreuses formations en comptabilité pour tous les niveaux

Vous pouvez consulter les présentations détaillées de ces formations en cliquant sur les liens ci-dessous :

REMISE A NIVEAU EN COMPTABILITÉ (CG 700)
FORMATION A LA COMPTABILITÉ DES ENTREPRISES (CG 701)
FORMATION A LA COMPTABILITÉ DES ASSOCIATIONS (CG 702)
INTRODUCTION A LA COMPTABILITÉ (CG 705)
ASSURER LES TRAVAUX COURANTS DE LA COMPTABILITÉ (CG 706)
PRÉPARER LA FIN D’EXERCICE COMPTABLE ET LE RÉSULTAT FISCAL (CG 707)
PERFECTIONNEMENT COMPTABLE, FISCALITÉ ET GESTION FINANCIÈRE (CG 712)
ANALYSE DU BILAN ET DU COMPTE DE RÉSULTAT DE L’ENTREPRISE (CG 715)
ÉTABLIR UN DIAGNOSTIC FINANCIER DE L’ENTREPRISE (CG 723)
PILOTER LA FONCTION FINANCIÈRE DE L’ENTREPRISE (CG 724)
LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUE DANS L’ENTREPRISE OU DANS L’ASSOCIATION (CG 737)
L’ACCOMPAGNEMENT DE L’ENTREPRISE : DÉVELOPPER ET STRUCTURER L’ENTREPRISE (CG 800)
FORMATION A LA COMPTABILITÉ D’UN ÉTABLISSEMENT DE MICROFINANCE (MF 305)
GESTION DES TPE/PME (CG 900)
PRÉPARATION INTENSIVE DU DIPLÔME DE COMPTABILITÉ ET DE GESTION (DCG)

Certaines formations sont conçues pour des débutants, sans connaissance de comptabilité, tandis que d’autres concernent des personnes cherchant un perfectionnement (par exemple la comptabilité analytique, l’analyse financière).

 

A propos de l’école de la microfinance

L’ÉCOLE DE LA MICROFINANCE (NANTES – FRANCE) organise depuis 2013 des formations à la comptabilité des entreprises et des associations.

Le centre de formation propose  une large palette de formation en Comptabilité… pour les entreprises, les associations, les demandeurs d’emplois….

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QUALIOPI pour ses Actions de formations

 

             L’école de la comptabilité NANTES

Des formations pour des comptables des banques et des établissements de microfinance.

 

Le métier de comptable dans un établissement de microfinance  présente de nombreuses spécificités par rapport au métier de comptable d’entreprise du fait pour commencer de la gestion des  crédits à la clientèle et de la gestion comptable des  dépôts.

D’autres spécificités concernent  la relation permanente avec la banque, la gestion spécifique de la trésorerie et des échéances, le hors bilan et un compte de résultat très spécifique.

Le compte de résultat d’un établissement de microfinance a une logique très spécifique.

Par ailleurs de multiples écritures sont comptabilisées directement par des applicatifs informatiques dont il faut bien maitriser les schémas comptables

Ce qui rend aussi complexe la trésorerie d’une microfinance de la clientèle des spécificités mises en exergue par des formations et des ouvrages dédiés depuis de très nombreuses années.

La comptabilité de la microfinance doit également permettre l’établissement de multiples états réglementaires destinés aux banques centrales.

 

Objectifs de la formation en comptabilité bancaire

Objectifs de la formation des comptables des IMF

S’approprier les principes généraux de la comptabilité des banques et des établissements de microfinance

Connaitre l’architecture du plan comptable des établissements de microfinance

Comptabiliser les opérations d’un établissement de microfinance

Savoir préparer les documents réglementaires dont le reporting prudentiel.

Module 1 : Introduction à la comptabilité bancaire

  • Histoire et rôle de la microfinance

  • Différences entre microfinance et finance classique

  • Types de produits financiers (microcrédit, épargne, assurance, etc.)

Module 2 : Comptabilité générale et principes de base

  • Notions fondamentales : actifs, passifs, charges, produits

  • Plan comptable OHADA (ou local)

  • Journalisation, grand livre, balance, bilan, compte de résultat

Module 3 : Spécificités comptables de la microfinance

  • Enregistrement des microcrédits : déboursements, remboursements, intérêts

  • Gestion des provisions pour créances douteuses

  • Comptabilisation des subventions et dons

  • Comptabilité des groupes solidaires et prêts collectifs

Module 4 : Suivi financier et tableaux de bord

  • Analyse des flux de trésorerie

  • Ratios financiers clés (PAR, ROA, ROE, ratio d’autosuffisance opérationnelle)

  • Suivi de la rentabilité et du risque

Module 5 : Réglementation et audit

  • Cadre réglementaire national et international (ex : BCEAO, COBAC, etc.)

  • Normes prudentielles

  • Lutte contre le blanchiment d’argent (LAB/FT)

  • Préparation à l’audit interne et externe

Module 6 : Logiciels comptables et outils digitaux

  • Présentation de logiciels adaptés

  • Formation pratique avec enregistrement des écritures sur un logiciel

  • Gestion électronique des documents et reporting

 

 

Séquence 1 : Les finalités et les acteurs de la comptabilité

  • Définition et concept de la comptabilité
  • Finalité de la comptabilité bancaire
  • Comptabilité générale et comptabilité analytique
  • Les informations comptables à présenter et les traitements comptables.
  • La certification régulière et sincère des comptes par un ou plusieurs commissaires aux comptes.

 

Séquence 2 : La méthode et le modèle comptable

  • La Loi bancaire, Le droit et la réglementation comptable
  • Le plan comptable des établissements de microfinance
  • La comptabilité d’engagements
  • La distinction entre bilan et hors-bilan
  • Les conventions et principes comptables
  • Les organisations comptables centralisées ou décentralisées

 

Séquence 3 : Les particularités de l’organisation des banques et des établissements de microfinance

  • Principe d’informations financières des établissements de crédit
  • La communication à la banque centrale de divers états et situations comptables selon une périodicité et des conditions définies par elle.
  • Comprendre les mécanismes comptables résultant de l’intermédiation financière
  • Le plan comptable des établissements de microfinance
  • La signification économique des bilans des banques et établissements de crédit
  • Les obligations comptables résultant de la réglementation de la microfinance
  • Les opérations de la clientèle (dépôts, crédits, services)
  • La détermination du  coût du risque
  • Les opérations de trésorerie des microfinances
  • Le respect de la piste d’audit

 

Séquence 4 : L’enregistrement des opérations de l’établissement de microfinance

  • L’enregistrement des dépôts de la clientèle sur les comptes à vue, les comptes d’épargne et les DAT
  • Les crédits (l’ouverture du crédit, l’utilisation du crédit par le client, l’amortissement du crédit)
  • La saisie des garanties reçues
  • La facturation des services : formations, transferts de fonds, assurances, locations de coffres…
  • Les moyens de paiement
  • Le recouvrement des valeurs, les chèques à encaisser
  • La comptabilité usuelle de l’IMF, les relations avec les fournisseurs et les clients, avec les salariés, les charges sociales, les achats et les ventes.
  • L’enregistrement des promesses en hors bilan
  • La Taxe sur la Valeur Ajoutée
  • Les immobilisations corporelles et incorporelles
  • Les états de rapprochement
  • L’enregistrement des subventions obtenues

 

Séquence 5 : La préparation des états financiers et les travaux de fin d’exercice (inventaire)

  • Les inventaires annuels
  • L’ajustement des charges et des produits dans le temps
  • Les dotations aux amortissements
  • Le déclassement des crédits CDL Contentieux, douteux, litigieux
  • Les abandons de créances
  • Les provisions pour dépréciation des crédits
  • Les autres types de provisions
  • La PGRC Provision générale pour risque de crédit.
  • Le FRBG – fonds pour risques bancaires généraux

 

Séquence 6 L’organisation du traitement de l’information comptable

  • Le document de base : la pièce comptable
  • L’archivage comptable
  • Journal – grand livre – balance
  • Le logiciel comptable
  • La clôture et la réouverture des comptes

 

Séquence 7 L’élaboration des états financiers de synthèse

  • L’établissement du bilan, du compte de résultat et de l’annexe
  • La vérification des états financiers
  • Les soldes intermédiaires de gestion
  • L’interprétation des états financiers
  • Les ratios de profitabilité et de rentabilité économiques et financiers

A propos de l’école de la microfinance

Contacts : Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. : 06-52-59-32-37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com
.
L'école de la microfinance a obtenu le logo QUALIOPI

L’école de la microfinance a obtenu le logo QUALIOPI pour ses actions de formation

L’école de la microfinance est certifiée QUALIOPI

 

 

Manuel de procédures de gestion des risques en microfinance

Un risque est un événement incertain susceptible de se produire, et dont l’apparition est susceptible d’avoir des conséquences négatives sur L’organisation.

1. Introduction

  • L’objectif du manuel de gestion des risques est de réduire l’exposition aux risques.
    Ainsi le manuel définit les politiques et procédures pour identifier, évaluer, atténuer et suivre les risques liés aux opérations de microfinance.
  • L’étendue des risques
    En banque ou en microfinance, les risques sont partout et concernent toutes les activités : octroi de crédit, gestion de l’épargne, opérations internes, conformité réglementaire, gestion des moyens de paiement, trésorerie….
  • La gestion des risques en microfinance a pour objet de limiter l’exposition aux risques par :  
    • La Prévention qui consiste à empêcher ou réduire les chances que l’événement de risque redouté se produise.
    • La Réduction qui consiste à diminuer les conséquences potentielles de l’événement.
    • Le Transfert qui permet de transférer tout ou partie du risque sur un tiers. Cette méthode ne permet de réduire ni la probabilité ni les conséquences du risque. C’est le cas typique des contrats d’assurance.
    • L’acceptation du risque intervient lorsque le risque est trop faible pour justifier les coûts liés à la mise en place d’une action de réduction, de prévention ou de transfert.

2. Cadre de gestion des risques

2.1 Typologie des risques

    • Risque de crédit : défaut de remboursement, surendettement des clients. Le risque de perte avérée ou potentielle que supporte un établissement de crédit résultant de la défaillance d’une contrepartie qui n’est plus à même d’honorer ses engagements à l’égard de l’établissement.
    • Risque opérationnel : le risque de perte résultant de carences ou de défaillances imputables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs. Cette définition inclut le risque juridique, mais exclut les risques stratégiques.
    • Risque de liquidité : incapacité à honorer les retraits ou besoins de trésorerie. le risque pour l’institution de ne pas pouvoir faire face à ses engagements à leurs échéances.
    • Risque de concentration du crédit : le risque inhérent à une exposition excessivement concentrée sur un segment d’activité ou de clientèle de nature à engendrer des pertes importantes pouvant menacer la solidité financière d’un établissement de crédit.
    • Risque de marché : variation des taux   de change ainsi que le risque de perte liée aux variations des prix du marché. Il comprend le risque de perte sur les positions en instruments financiers au bilan et au hors-bilan du fait d’évolutions défavorables dans les prix du marché ;
    • Risque de conformité : non-respect des lois, règlements ou normes de protection des clients ou de sanctions en raison du non-respect des dispositions légales et réglementaires, des normes et pratiques applicables à ses activités ou des codes de conduite.
    • Risque de réputation : perte de confiance du public.

 

2.2 La cartographie des risques

Le responsable des risques de l’établissement est chargé de faire une cartographie des risques et de chiffrer chacun des multiples risques.

Il recense l’intégralité des risques liés aux activités de la banque et ensuite il les hiérarchise.

La cartographie des risques est document dans lequel sont identifiés, classés, évalués et hiérarchisés les risques de l’organisation.

De manière générale, la cartographie des risques permet d’une part d’avoir une vue globale et exhaustive des risques auxquels l’organisation est confrontée tant à l’interne qu’à l’externe et d’autre part de définir des stratégies formelles afin de les gérer. Elle sert donc de base à la gestion des risques au sein de l’organisation, tant il est évident que l’on ne peut gérer ce que l’on ne connaît pas !

La cartographie des risques constitue donc un outil de pilotage tant pour les membres du Conseil d’Administration que pour les managers au niveau opérationnel. Elle contribue ainsi à rendre l’organisation plus performante et plus efficace.

2.3 Organes responsables de la gestion des risques

    • Le Conseil d’administration : approbation de la politique globale.
    • Le Comité des risques : Le comité des risques conseille le conseil d’administration, le conseil de surveillance ou tout autre organe exerçant des fonctions de surveillance équivalentes sur la stratégie globale de l’établissement de crédit ou de la société de financement et l’appétence en matière de risques, tant actuels que futurs.
    • Le Directeur des risques : recensement de l’intégralité des risques liés aux activités de l’établissement de microfinance et mise en œuvre d’un dispositif de pilotage et de suivi des risques recensés.
    • Les Superviseurs de crédit : vérification de l’application des procédures d’octroi des crédits
    • Les Agents de crédit : première ligne de défense contre le risque de crédit.

2.4 Savoir mesurer les risques à partir de leur impact maximum et de leur probabilité

 

La mesure du risque consiste alors à multiplier le coût maximal du risque par sa probabilité.

Pour mesurer le risque, la banque se réfère à ses historiques, et aux informations qu’elle   possède sur les autres profils de risques similaires.

Dans une microfinance, la connaissance du risque par l’expérience permet de mieux la modéliser, d’établir des cotations risques. Il en va ainsi pour tous les risques auxquels une banque est exposée.

 

3. Procédures de crédit pour atténuer le risque de crédit

  • Analyse préalable
    • Pour le risque de crédit, connaissance du client et vérification des antécédents de crédit du client.
    • Évaluation de la capacité de remboursement (revenus, dépenses, engagements existants).
    • Utilisation d’outils de scoring.
  • Octroi et documentation
    • Contrat juridiquement clair et complet.
    • Vérification de la valeur juridique des garanties (cautions solidaires, nantissements, etc.).
    • Archivage sécurisé des dossiers.
  • Suivi et recouvrement
    • Etablissement d’un plan de remboursement
    • Visites terrain régulières.
    • Procédures de relance graduée (appels, lettres, visites).
    • Plan de restructuration en cas de difficulté passagère.

 

4. Procédures de maitrise des risques opérationnels

  • Les 7 grandes catégories de risques opérationnels
    • Fraude interne
    • Fraude externe
    • Pratiques en matière d’emploi et de sécurité du travail
    • Clients, produits et pratiques commerciales
    • Dommages occasionnés aux actif physiques
    • Interruption de l’activité net dysfonctionnement des systèmes
    • Exécution, livraison et gestion des processus
  • Sécurité informatique
    • Sauvegardes quotidiennes.
    • Contrôles d’accès par mot de passe et droits limités.
    • Protocoles en cas de panne ou d’attaque.
  • Les contrôles internes permettent d’atténuer les risques opérationnels
    • Organisation du contrôle interne (autocontrôle, contrôle interne de premier niveau, contrôle de second niveau, audit interne)
    • Vérification de la séparation des fonctions (octroi, décaissement, suivi).
    • Doubles signatures pour les transactions sensibles.
    •  Contrôle des suspens sur les comptes internes, des états de rapprochements bancaires, des existants en caisse

 

5. Procédures de gestion du risque de liquidité

  • Suivi de trésorerie
    • Tableau de flux prévisionnels quotidiens pour le court terme et à vision générale pour le long terme.
    • Ratios minimums de liquidité à maintenir.
  • Plan de recours d’urgence au financement
    • Négociation d’autorisations avec lignes de crédit d’urgence.
    • Priorisation des paiements en situation de tension.

6. Gestion du risque de conformité et de réputation

  • Formation continue du personnel aux lois et réglementations.
  • Politique de transparence envers les clients.
  • Système de traitement des plaintes et retours clients.

7. Suivi, rapport et amélioration continue

  • Rapports mensuels sur les incidents et indicateurs de risque.
  • Audit interne avec une planification pluriannuelle permettant de contrôler l’ensemble des risques.
  • Les contrôles internes des contrôleurs sont classés par rubrique, un système de notation A (procédure parfaitement maitrisée), B (procédure généralement bien comprise), C (quelques difficultés sans gravité dans l’application des procédures), D (des dysfonctionnements sont constatés) où E (graves irrégularités, non-respect de la procédure) permet d’évaluer la qualité du travail des opérationnels.
  • Révisions régulières des procédures en fonction de l’expérience acquise.

8. La formation est organisée par l’école de la microfinance

L’ÉCOLE DE LA MICROFINANCE (NANTES – FRANCE) organise depuis 2013 des formations destinées à un public de cadres et de dirigeants des banques et des institutions de microfinance, pour accompagner leur développement et leur professionnalisation.

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QUALIOPI actions de formation

 

 

 – La gestion de l’entreprise individuelle

 

L’objectif de la formation « gérer son entreprise »

L’entreprise nouvelle doit répondre à de nombreux défis très différents les uns des autres.

La formation proposée peut faire gagner beaucoup de temps à l’entrepreneur en lui apportant des conseils pour mieux vendre, des conseils pour les achats de marchandise, pour l’organisation de l’entreprise, pour l’acquisition des investissements adaptés, et surtout pour mettre une place une comptabilité…

 

 

 

Le programme de la formation « gérer son entreprise »

 

Module 1 Le choix entre l’entrepreneur individuel « classique » et régime  de la micro-entreprise

Les entreprises individuelles peuvent être créées sous la forme d’une entreprise individuelle classique ou le créateur de l’entreprise peut adopter le un statut d’auto-entrepreneur.

Il est nécessaire de bien faire l’analyse des avantages et des inconvénients des deux formes, au niveau de la simplicité de gestion, de la détermination du bénéfice imposable, de la TVA, des cotisations sociales, de la possibilité d’exercer certaines activités…

Le régime micro-entrepreneur   a été créé pour simplifier la vie des créateurs ou des créateurs ayant par ailleurs une autre activité par :

  • Une simplification du calcul des cotisations sociales et des impôts :
  • Un paiement de cotisations sociales uniquement en cas de réalisation du chiffre d’affaires
  • Le paiement des charges sociales se fait le mois suivant la réalisation du   chiffre d’affaires

Par contre les autos-entrepreneurs ne peuvent pas déduire les charges.

 

Module 2 Financer la création de son entreprise

En premier lieu, le financement de l’entreprise se réalise par l’apport financier du créateur. La famille et les amis peuvent aussi apporter une part du financement.

Des associations d’aide à la création d’entreprise telles que l’ADIE ont pour objet d’accompagner le porteur d’un projet dans la création de son entreprise, dans sa recherche de financement, puis, une fois l’entreprise créée, de l’épauler durant ses premiers mois d’activité.

Les besoins de financement d’une entreprise sont d’une part le financement du matériel nécessaire à l’activité, d’autre part le financement du besoin de fonds de roulement c’est à dire de toutes les dépenses engagées par le chef d’entreprise avant même d’avoir pu commencer à facturer : le loyer de l’entreprise, l’assurance, le paiement des fournisseurs, les créances sur les clients…

 

Module 3 Les obligations comptable

L’entreprise individuelle a absolument besoin de disposer d’une comptabilité, laquelle doit être un atout pour bien suivre les premiers mois de l’entreprise, pour maitriser sa marge et pour suivre la trésorerie.

Pour les auto-entrepreneurs, les obligations comptables sont extrêmement réduites puisque l’auto-entrepreneur ne peut pas déduire ses charges.

Néanmoins, pour la gestion il faut absolument maitriser son chiffre d’affaires, déterminer son prix de revient, ses charges et calculer sa marge.

L’entrepreneur note sur l’agenda les dates auxquelles il devra faire ses déclarations : TVA pour ceux qui sont assujettis, BIC, BNC, IS, ou pour les auto-entrepreneurs la déclaration mensuelle de chiffre d’affaires.

 

Module 4 Les relations commerciales

Savoir établir un devis, une convention, planifier les travaux à réaliser. Les devis sont adressés aux clients immédiatement et doivent comporter une date de validité.

Connaitre les règles liées à l’établissement des factures. Les factures doivent être réalisées immédiatement après la réalisation de la prestation.

Écrire les conditions générales de vente

Savoir repérer les clients en retard de paiement et les relancer.

 

Module 5 La gestion de la micro-entreprise

Ce n’est pas parce que l’entreprise est récente qu’elle peut s’abstenir de faire une gestion rigoureuse.

En particulier l’entrepreneur va suivre son activité à travers un tableau de bord.

Il met en place des indicateurs adaptés : analyse des coûts, le besoin de fonds de roulement, la rotation de stock, le délai de paiement des fournisseurs, le crédit client, les prévisions de trésorerie.

La comptabilité vous permet de vérifier vos prix de revient. Attention à ne pas accepter de travaux pour lesquels les matériaux à utiliser ou encore la distance à parcourir vous feront manger la totalité de votre marge.

Il est fondamental de bien gérer ses prévisions de trésorerie au jour le jour en anticipant les décalages entre les rentrées d’argent et les charges et paiement des fournisseurs. L’utilisation d’un tableau prévisionnel de trésorerie sous EXCEL est un outil simple et parfaitement adapté pour la trésorerie.

 

Conditions d’accès à la formation :

1 Vous avez un projet réaliste d’entreprise et avez déjà travaillé votre business plan.

2 Vous avez déjà créé votre entreprise

3 Vous êtes en reconversion professionnelle et vous souhaitez vous installer à votre compte.

 

A propos de l’école de la microfinance

ATALIA Certification certifie que l’école de la microfinance a été évaluée et jugée conforme aux exigences requises par le Référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences.

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L’école de la microfinance N° de déclaration d’activité 52 44 065 65 44 est inscrite au référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences pour les activités « actions de formation ».

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