FORMATION RISQUES POUR LES DIRECTEURS D'AGENCES BANCAIRES

Formation à FOULPOINTE CHEZ L'OTIV LITTORAL

LA MAITRISE DE L’APPROCHE RISQUE CHEZ LES DIRECTEURS D’UNE AGENCE BANCAIRE

La banque est un métier du risque : être banquier c’est donc connaitre les risques auxquels l’établissement est exposé et être en mesure de réduire les risques soit par des contrôles adaptés, soit par des équipements ou encore en transférant les risques à des tiers.

La formation proposée par l’école de la microfinance se veut pratique et opérationnelle.

Nous commencerons le cours par l’établissement de la CARTOGRAPHIE DES RISQUES d’un établissement bancaire.

 

Nous apprenons à identifier les risques, à les mesurer et à les classer :

  • Les risques de crédit
  • Les risques de liquidité
  • Les 7 catégories de risques opérationnels
  • Les risques de conformité
  • Les risques de marché
  • Les risques de change
  • Les risques de cybersécurité

 

Nous étudierons les dispositifs mis en place par le risk manager bancaire pour  atténuer les risques.

Nous étudions ensuite les exigences réglementaires et prudentielles qui encadrent les métiers bancaires.

Pour finir, nous étudions comment s’approprier la CULTURE RISQUE  indispensable qui viendra en appui la pugnacité commerciale.

 

 

A l’issue de la formation, les stagiaires seront capables  :

  • D’avoir une appréciation juste et pertinente des risques bancaires
  • D’acquérir des compétences en risques bancaires pouvant favoriser la progression professionnelle.
  • De définir précisément le risque sur un dossier
  • De savoir détecter, analyser et gérer les dégradations de la situation d’une entreprise
  • D’accompagner les collaborateurs afin de les aider à monter en compétence en analyse du risque.

 

Le poste de directeur d’agence est le poste clé de la banque

Le directeur d’agence a pour missions d’assurer le rôle de manager d’une équipe, de faire des actions de  formation , d’analyser  les risques sur les dossiers clients, de développer l’agence et  d’accroître la collecte de l’épargne.

Le directeur d’agence est à la fois un manager, un commercial et un financier.  Il anime au quotidien son équipe – et particulièrement ses commerciaux – pour que l’agence parvienne à atteindre les des objectifs commerciaux établis par la direction dans le souci constant de maîtriser les risques.

Une agence est un commerce. Et comme dans tout commerce il faut gagner de l’argent. Pour un crédit non remboursé, le coût du risque est égal au montant de la somme décaissée. Et il faut beaucoup de dossier sains pour parvenir à compenser la perte due aux crédits défaillants.

 

 

Une formation pour les directeurs d’agence

L’école de la microfinance propose ci-dessous un parcours de formation aux risques destiné aux personnes qui vont devenir directeurs d’agences.

 

Pourquoi faisons-nous cette formation ?

Les directeurs d’agences ont besoin d’avoir des connaissances et des compétences précises dans le domaine du risque pour être en mesure de réaliser  leurs missions. La formation « le parcours de formation du directeur d’agence » a été conçu pour apporter aux futurs directeurs d’agences les compétences RISQUES dont ils auront besoin une fois en poste.

 

Quelles sont les compétences clés en risque que doit avoir un directeur d’agence ?

  1. Maitriser les risques bancaires
  2. Connaître les différents types de crédit et les risques associés
  3. Connaître les normes d’endettement
  4. Savoir analyser les documents comptables des sociétés et des professionnels
  5. Connaitre le client, obtenir les justificatifs, savoir où s’informer sur le client
  6. Savoir évaluer la valeur des garanties et les risques de perte
  7. Savoir associer les risques avec les contrôles interness à mettre en place pour attenuer le risque
  8. Savoir calculer le coût du risque
  9. Comprendre la marge agence dégagée par un crédit
  10. Savoir identifier les signes d’une absence probable de remboursement, comprendre le PAR et le déclassement.
L'école de la microfinance est certifiée QUALIOPI

L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.

LE  CONTRÔLE INTERNE EN BANQUE

 Une formation pour les contrôleurs internes des banques.

 

Le contrôle interne est une clé de la performance d’un établissement bancaire.

La Direction Générale a la responsabilité finale de la qualité du service et de l’image de marque de l’établissement. Elle a besoin d’un bon fonctionnement du contrôle interne pour atteindre ses objectifs.

Il n’est pas simple de devenir contrôleur interne d’une banque : Il faut des compétences humaines  , être autonome,  avoir un sens de l’écoute, savoir poser les bonnes questions – avec  tact, mais aussi disposer de compétences techniques : avoir de la curiosité intellectuelle, bien comprendre ce qui se passe, connaître les risques liés aux opérations, être capable de rédiger un rapport documenté dans  le respect des principes d’éthique et de confidentialité.

A travers des quizz, des cas pratiques et des exposés power-point, l’école de la microfinance vous permet d’acquérir les qualités nécessaires pour être un contrôleur interne efficace.

 

L’école de la microfinance organise des sessions de formation permettant de répondre aux obligations réglementaires en matière de contrôle interne.

L’objectif de nos formations en réalisant des missions de contrôle appropriées est d’améliorer  la sécurité financière de la Banque, de  lutter contre les fraudes internes, les malveillances, mais aussi de combattre le blanchiment, le financement du terrorisme.

 

 

 

Les objectifs du contrôle interne :

 

Le système de contrôle interne comprend des dispositions pour assurer :

− la vérification des opérations et des procédures internes, la mesure, la maîtrise et la surveillance des risques

− la fiabilité des conditions de collecte, de traitement, de diffusion et de conservation des données comptables et financières ;

− l’efficacité des canaux de circulation interne de la documentation et de l’information

 

 

Il existe deux grands types de contrôles : orientés vers la prévention ou orientés vers la détection 

Contrôles orientés vers la prévention :

  1. Conformité des ouvertures de comptes
  2. Limitation des accès
  3. Organisation du suivi des mouvements (exemple : la mise en place d’un crédit).
  4.  Séparation des fonctions
  5.  Établissement périodique de fiches de justification de compte

Contrôles orientés vers la détection :

  1.  Blanchiment d’argent
  2. Contrôles contradictoires des espèces en caisses
  3. Interrogations et recoupements d’informations

Au niveau des métiers du contrôle interne , on distingue 3 grandes catégories : Les métiers liés à la conformité, les métiers liés au contrôle des risques, les métiers d’auditeur ou d’inspecteur.

 

Les banques doivent se doter d’un système de contrôle interne efficace adapté à leur organisation, à la nature et au volume de leurs activités ainsi qu’aux risques auxquels ils sont exposés.

 Ces obligations découlent des actions de Bâle. Elles ont été transcrites dans les textes réglementaires édictés par les banques centrales.

 

Les établissements de crédit et les holdings financières doivent se doter d’un système de contrôle interne comportant un système de contrôle des opérations et des risques, des manuels de procédures internes, une organisation comptable, un système de traitement de l’information, un système de mesure des risques et des résultats, des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques ainsi qu’un système de reporting.

Les risques opérationnels, sont définis par le comité de Bâle comme les risques de pertes « résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance attribuable aux procédures, au facteur humain et aux systèmes ou à des causes externes » ;

 

 

 

La structure pyramidale du contrôle interne en banque :

 

L’autocontrôle du titulaire du poste :

Le premier contrôle est l’autocontrôle du titulaire du poste : le salarié vérifie qu’il a bien fait son travail.

 

Le contrôle de premier niveau  effectué par les opérationnels

Le hiérarchique est responsable du travail de ses subordonnés. (Exemple le chef de caisse) Cela fait partie intégrante de la responsabilité du hiérarchique de s’assurer de la qualité du travail de son subordonné. Le premier échelon du contrôle interne est assuré par le personnel opérationnel, par l’encadrement des équipes et par les responsables hiérarchiques ;

 

Le contrôle de second niveau (effectué par les services de contrôle interne ou un service non impliqué dans l’activité opérationnelle)

Le contrôle de second niveau est un dispositif de la banque , défini et mis en œuvre sous la responsabilité de la direction générale, qui contribue à la prévention des risques

Il est effectué par un contrôleur interne indépendant du hiérarchique.

 

Le contrôle de troisième niveau (effectué par l’audit interne).

Le contrôle périodique ou Audit interne est effectué, sous la responsabilité de l’organe délibérant et du comité d’Audit, par un personnel indépendant intervenant sur pièces ou sur place dans le cadre d’audits ponctuels. Le service d’audit interne a la responsabilité d’évaluer le fonctionnement du dispositif de contrôle interne et de faire toutes préconisations pour l’améliorer, dans le champ couvert par ses missions.

Il sensibilise et forme habituellement l’encadrement au contrôle interne mais n’est pas directement impliqué dans la mise en place et la mise en œuvre quotidienne du dispositif.

Le responsable de l’audit interne rend compte à la Direction Générale et, selon des modalités déterminées par chaque société, aux organes sociaux, des principaux résultats de la surveillance exercée.

Les banques et les établissements de microfinance doivent instituer une fonction audit interne chargée de la supervision des dispositifs de prévention et de contrôle des risques, de vérifier l’efficacité et la cohérence du contrôle interne, d’en détecter les faiblesses afin de proposer les mesures de redressement.

Cette fonction doit être indépendante, avoir une compétence exhaustive, être dotée des moyens nécessaires, avoir des objectifs clairs et être permanente.

 

La formation des agents de crédit dans les établissements de microfinance est organisée autour de 18 modules regroupés en 5 blocs de compétences

En relation avec le client, l’agent crédit  s’entretient avec lui, lui explique le crédit, ses caractéristiques et modalités de fonctionnement ainsi que les documents requis pour constituer le dossier.

Il est centré sur client et lui offre un service personnalisé remplissant les standards de qualité.

La formation des agents de crédit peut se faire en présentiel (2 semaines de formation suivie d’un examen) ou via le e-learning

Lien vers la fiche de présentation de la formation des agents de crédit

 

Bloc de compétence n° 1 : Connaitre le domaine de la microfinance

 

Module n° 1 Les aspects sociaux de la microfinance

1 La finance inclusive

2 Les établissements de microfinance et de mésofinance ne sont pas des banques low-cost mais des établissements de proximité apportant des services spécifiques.
3 L’épargne et l’éducation financière

 

Module n° 2 L’agent de crédit : Le métier d’agent de crédit

1 Recevoir le client, ouvrir le compte, proposer un crédit à court terme.
2 L’agent de crédit gère un portefeuille de crédits

 

Module n°3 L’éducation financière pour les emprunteurs

1Que doit-on expliquer par priorité aux emprunteurs ?
2 Le fonctionnement du compte courant
3 L’éducation financière est nécessaire pour devenir entrepreneur

 

Module n° 4 La finance inclusive

1 La finance inclusive a pour objet de donner l’accès au crédit et à l’épargne à la plus large partie de la population et à des prix abordables.
2 La finance inclusive inclue l’offre traditionnelle et les nouvelles technologies peu couteuses.
3 La finance inclusive se pratique sur 3 axes : rendement – risque et impact.

 

Bloc de compétence n° 2 : Le développement de son portefeuille

 

Module n° 5 Situation de conseil vente placement

1 Les produits de dépôts
2 Les catégories de crédit
3 Les services en microfinance

 

Module n° 6 Mieux vendre

1 Développer la relation commerciale

2 Un accueil de qualité
3 Les motifs du départ de nos clients particuliers et professionnels

 

Module n° 7 Les techniques de ventes

1 L’agence est visible

2  Les techniques de vente du commercial dans une microfinance
3 La connaissance des clients, la fidélisation.

 

Module n° 8 Développer la clientèle

22 Prospecter avec les techniques de marketing direct
23 Élargir la base des clients et des prospects
24 Bien écouter nos clients

 

Module n° 9 La concurrence

1 Les établissements financiers sont en concurrence
2 Un Ets de microfinance se distingue par ses pratiques commerciales
3 La concurrence oblige à réagir

 

Bloc de compétence n° 3 : La connaissance de la clientèle

 

Module n° 10 Les crédits aux salariés

1 Chaque crédit représente un risque tant pour ‘emprunteur que pour la microfinance
2 L’analyse de la demande de prêt du salarié
3 Le travail d’analyse de l’agent de crédit

 

Module n° 11 La première rencontre avec le chef d’entreprise

1 Pour le client il s’agit de convaincre le micro financier et de négocier son prêt professionnel
2 La découverte du besoin de financement
3  La découverte du Chef d’Entreprise

 

Module n° 12 Le rôle des garanties en microfinance

1 Le rôle des garanties, les grands types de garantie
2 Les garanties personnelles, la caution
3  Les garanties réelles, hypothèques, titres fonciers, gages et nantissement

 

Bloc de compétence n° 4 : L’étude du risque en microfinance

 

Module n° 13 L’analyse du dossier crédit entreprise individuelle en agence

1 L’analyse d’une demande de prêt pour un micro-entrepreneur ou un groupe solidaire de clients
2 L’analyse d’une demande de prêt pour une très petite entreprise (TPE)
3 Savoir argumenter un dossier crédit

 

Module n° 14 Le diagnostic de l’entreprise

1 Le diagnostic commercial

2 Forces et faiblesses, opportunités et menaces
3 L’analyse des échecs des entreprises

 

Module n° 15 La mesofinance

1 Situer la mésofinance
2 Étudier le risque d’une entreprise
3 Appuyer l’analyse du dossier crédit par la reconstitution d’informations comptables

 

Module n° 16 Les impayés et le recouvrement

1 Le traitement des impayés par l’agent de crédit
2 Les procédures amiables, solutions simples et courtoises
3 Les procédures contentieuses

 

Bloc de compétence n° 5 : L’organisation de la profession

 

Module n° 17 L’organisation d’une agence de microfinance

1 La structure de l’agence
2 Le fonctionnement de l’agence
3 Le guichet

 

Module n° 18 La réglementation de la microfinance

1 Un agrément préalable est nécessaire,
2 Les opérations et moyens de paiement autorisés par catégories d’établissements
3 L’organisation de la profession, les contrôles par les banques centrales.

Le calcul de la rentabilité d’un client en banque ou en microfinance. 

 

Traditionnellement les banques se rémunèrent en percevant de façon forfaitaire une COMMISSION DE MOUVEMENTS.

 

La commission de mouvement est exclusivement appliquée aux comptes des entreprises et des professionnels. Elle est calculée forfaitairement sur l’ensemble des opérations débitrices du compte – à l’exception des mouvements exonérés comme la perception de l’échéance d’un crédit ou les mouvements entre les comptes d’une même entreprise.

Le taux de base de la commission de mouvements est généralement de 1/8 pour mille mais il peut être négocié par la clientèle.

La question qui se pose est de savoir si cette commission de mouvements forfaitaire couvre effectivement les charges que la banque doit engager pour les services rendus à son client.

Par ailleurs des entreprises importantes demandent à ne pas payer le forfait de commission de mouvements mais une facturation à l’acte : un tarif  pour un versement, un tarif  pour une remise de chèque, un tarif pour un virement étranger, un tarif pour un encaissement d’effets…

 

1 Le besoin de connaitre le coût de revient d’un produit ou d’un service rendu.

 

Un commercial a donc besoin de connaitre la marge dégagée quand il négocie les conditions de banque avec un client. Jusqu’où peut-il aller, c’est-à-dire jusqu’où la banque  qui l’emploi va-t-elle gagner de l’argent ?

 

 

2 La connaissance du coût de revient est néanmoins très difficile dans les banques :

Dans la banque   la connaissance de la rentabilité client est extrêmement complexe car le client utilise bon nombre de produits et services imbriqués les uns dans les autres comme le compte courant, l’utilisation du chèque, les virements…

 

De plus le client possède souvent plusieurs comptes et contrats. Il faut au minimum pouvoir l’identifier avec tout son équipement d’où la création du compte regroupeur ou de l’identifiant client.

 

Pour certains produits et services il n’y a aucun problème pour le calcul du coût. (Opérations de change manuel…)

 

Par contre d’autres produits et services sont imbriqués comme la vente d’un crédit qui entraine une opération de retrait ou l’émission de chèque de banque ou encore l’ouverture d’un compte courant.

 

 

3 Le besoin d’un code opération et d’une nomenclature des opérations.

 

On ne peut pas connaitre le coût des services et produits consommés par le client si on ne sait pas identifier les opérations.

Pour identifier les opérations, il faut donner une référence à chaque type d’opérations. Un code opération spécifique est alors véhiculé sur le mouvement relatant l’opération. (Par exemple code opération 400 pour le retrait, 250 pour la remise de chèques sur place, 130 pour un prélèvement sur le compte, 455 pour un ordre d’achat en bourse…)

Tous les codes opérations correspondent alors à une opération spécifique que peut faire le client.

Il est alors aisé de dresser une nomenclature des opérations possibles dans l’établissement.

Il faut alors disposer d’une table de références de chaque produit ou service que l’on renseigne des couts de revient d’une opération.

 

 

4 La comptabilité analytique permet de calculer le coût de chacune des opérations figurant à la nomenclature

 

Les coûts des opérations sont connus par les traitement de la comptabilité analytique.

Le problème en comptabilité analytique va consister à savoir imputer les coûts à un seul produit alors qu’elle ne dispose pas d’informations pour les produits imbriqués.

La comptabilité analytique procède à une analyse des frais généraux de l’ensemble de la banque ou de l’établissement de microfinance prenant en compte à la fois les frais administratifs et commerciaux de mise en place des prestations et les frais de gestion et de suivi des différents dossiers.

La comptabilité analytique commence par imputer directement certains frais à des codes opérations quand cela est évident. Par contre la comptabilité analytique utilise des clés de répartition pour affecter correctement les frais généraux dits indirects vers les codes opérations.

 

 

5 Le cout des opérations pour un client

 

Pour savoir ce que coûtent les opérations faites par le client, on retient le calcul du nombre d’opérations de chaque type (identification par un code opération) que multiplie le coût de l’opération.

Quand un client dispose de plusieurs comptes, il faut bien sûr regrouper toutes les opérations faites par le client.

C’est ici le rôle de l’identifiant client (où dans certains établissements le compte principal) qui regroupe toutes les opérations du client comme s’il s’agissait d’un compte unique.

 

6 Le calcul du float

Le float est égal à la différence entre les dates de valeurs imputées aux comptes des clients et la date à laquelle la banque a pu disposer des fonds.

Il y a des dates de valeur bien identifiées telles que J + 3 pour les remises de chèques alors qu’en moyenne la banque met 1,25 jour pour obtenir le recouvrement soit sur ses propres caisses soit via les correspondants.

Il faut faire très attention au fait que les clients important négocient l’application des dates de valeur de telle manière à ce que le float pour la banque soit égal à zéro.

Le float n’a de sens que s’il permet une facturation c’est-à-dire si le client est débiteur sur son compte courant.

 

 

7 Le calcul du solde moyen de la période

Pour déterminer la rentabilité client, il faut être en mesure de calculer le solde moyen du compte du client.

En général on fait le calcul en utilisant le Taux de Cession Interne (TCI) mais on peut aussi utiliser le taux de refinancement du marché si le compte est débiteur ou le taux moyen de rémunération des dépôts quand le compte est créditeur.

Si le client dispose de plusieurs comptes à vue, on réunit tous les soldes de ses comptes sur un compte unique en faisant l’addition algébrique des soldes.

 

 

8 Le calcul des commissions perçues dans la période

Le calcul de la rentabilité client exige qu’on aille à l’aide de l’identifiant client rechercher toutes les commissions perçues auprès des clients ainsi que l’arrêté de compte de la période.

Commissions de retraits caisse

Commissions sur incidents de paiement

Commissions monétiques

Commissions de crédit

Commissions financières

Commissions de mouvement…

 

Pour plus de précisions :

L’école de la microfinance propose une formation   contrôle de gestion en banque, coût et rentabilité des services et produits bancaires.

http://www.ecole-de-la-microfinance.com

Lien vers la présentation de la formation LE CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE par L’école de la microfinance

le contrôle de gestion

 

Le contrôle de gestion en banque

La banque est une entreprise. Comme toutes les entreprises, pour vivre et se développer, elle doit gagner de l’argent.

Selon M .Michel PEBEREAU ancien dirigeant de la BNP , « plus  que dans les autres secteurs économiques, la rentabilité est la condition de développement d’une banque. »

 

Le contrôle de gestion est chargé d’assurer l’efficacité du pilotage économique de la banque par la mise en place d’un système d’information de gestion.

 

 

 

La fonction « Contrôle de gestion » dans la banque

 

Le contrôle de gestion a une mission essentielle d’appui à la recherche de la performance économique.

Les fonctions à assurer par le contrôle de gestion sont d’assurer un suivi de la performance de l’établissement, de mettre au point les procédures budgétaires et de présenter périodiquement un reporting. (Tableau de bord)

La mesure des performances bancaires s’effectue globalement à partir des chiffres de la comptabilité générale mais aussi selon 3 axes de rentabilité : les résultats des agences, les résultats par produits et la rentabilité d’un client.

 

 

Les missions du contrôle de gestion en banque

Les missions du contrôle de gestion en banque :

  • Production d’états financiers, prévisions et analyses de performance, suivi des revenus, pilotage des coûts et des ressources rares (capital, liquidité, bilan). Organiser l’information dans la banque : La banque, doit disposer d’un système capable de produire des informations, et de les analyser et de cerner les grandes tendances.
  • Réalisation d’analyses visant à répondre au besoin de pilotage du Groupe.
  • Mesurer la rentabilité globale et la rentabilité de chaque agence et centre de responsabilité..
  • S’assurer de la compétitivité des coûts des activités réalisées au siège.
  • Planification et animation du cycle budgétaire. Mettre en place une gestion prévisionnelle (budget, planification), un suivi du coût du risque et des résultats (analyse des résultats, tableaux de bord, suivi d’indicateurs).

 

Les statistiques mensuelles

  • Les statistiques correspondent essentiellement au suivi des capitaux moyens. Pour de nombreux établissements il s’agit de capitaux moyens obtenus en cumulant l’ensemble des soldes par type de produits à mi- mois et fin de mois que l’on divise par le nombre de quinzaines écoulées depuis le début de l’année. Certains établissements disposent de l’information capitaux moyens au jour le jour.

 

  • Un fichier archive  produit par produit le montant cumulé par type de produit à mi mois et en fin de mois : les comptes courants des entreprises, les comptes ordinaires des particuliers, les comptes d’épargne rémunérés, l’épargne logement, les DAT, les BDC…

 

  • Un traitement informatique  établit alors les capitaux moyens depuis le premier janvier jusqu’à la dernière fin de mois produit par produit

 

  • L’information pertinente est de mettre en face le montant des charges d’intérêts payés pour chaque type de produit puis de faire des comparaisons par rapport à la période passée et à la même période de l’année passée.

 

La rentabilité par produit, le coût de la rémunération de l’épargne

La banque a besoin de parfaitement connaitre la rentabilité par produit : C’est ainsi qu’elle pourra proposer à sa clientèle des produits qui sont rentables pour elle.

La connaissance de la rentabilité de chaque produit permet ainsi de définir les actions commerciales en fonction de la création de valeur.

 

Les produits d’épargne

 

  • Le coût de l’épargne : Les produits d’épargne peuvent avoir des coûts très constants d’une période sur l’autre ou à l’inverse subir des variations en particulier du fait des décisions prises pour attirer l’épargne. Quand par exemple il est décidé d’attirer les dépôts à terme avec une rémunération élevée, naturellement le taux moyen va augmenter, les nouveaux DAT se faisant à taux élevé tandis que progressivement les anciens DAT seront remboursés avec des taux moindres.

 

  • Pour mesurer le taux moyen de rémunération, on divise simplement le solde du compte de charges (par exemple le compte de charges sur rémunérations de DAT) par les capitaux moyens des dépôts à terme. La cohérence est assurée par le fait que les comptes de charges et de produits ont été mis à zéro au premier janvier et que le cumul des charges se fera chaque mois jusqu’au 31 décembre. Ainsi à fin mai je prends le solde tel qu’il apparait en comptabilité au 31 mai et je divise ce montant par les capitaux moyens depuis le début de l’année c’est-à-dire du 1 janvier au 31 mai. Je compare alors le résultat du taux moyen à fin mai au calcul que j’avais fait dans les mêmes conditions à fin avril. Je fais également la comparaison du taux moyen avec la même période de l’année N-1

 

Le rendement des comptes à vue de la clientèle

 

Il s’agit de mesurer le rendement des comptes à vue de la clientèle  en comparant ce que les comptes à vue ont rapporté et les soldes moyens débiteurs de ces comptes.

 

Les comptes courants de la clientèle rapportent  des intérêts et des commissions. Ces intérêts et commissions sont perçus généralement trimestriellement mais parfois mensuellement chez certaines banques.

 

Les comptes de résultats sont crédités lors de la comptabilisation trimestrielle des arrêtés de comptes et sont débités des éventuelles rétrocessions consenties ;

 

Exemple : Si nous retenons un arrêté des comptes trimestriels nous  prendrons les comptes suivants, les soldes des comptes étant obtenus après les journées supplémentaires du 30 juin.

 

Compte de résultat (en millions FCFA) au 30/6/2025 Agent économique Entreprises individuelles Agent économique Sociétés
     
Intérêts Débiteurs 691 1421
 
   
 
COMMISSION D’IMMOBILISATION 99 117
COMMISSION DE DÉCOUVERT 383 376
COMMISSION DE DÉPASSEMENT 52 139
COMMISSION DE MOUVEMENTS HT  289 587
GESTION ET FRAIS DIVERS HT  145 151
 
Total Commissions HT. 968 1370

 

Dans l’exemple, les capitaux moyens du 1 janvier 2025 au 30 juin 2025 ont été les suivants :

Agent économique entreprises individuelles 13 789 millions

Agent économique sociétés                           27 587 millions

 

Taux annuels moyens Entreprises individuelles Sociétés
     
 
Taux annualisé moyen d’Intérêts débiteurs 10,0 % 10,3 %
   
 
COMMISSION D’IMMOBILISATION 1,4 % 0,8 %
COMMISSION DE DÉCOUVERT 5,3 % 2,7 %
COMMISSION DE DÉPASSEMENT 0,7 % 1,0%
COMMISSION DE MOUVEMENTS HT 4,2 % 4,3 %
GESTION ET FRAIS DIVERS HT 2,1 % 1,0 %
 
Taux moyen des  Commissions HT. 14,0 % 9,9 %
Taux moyen d’agios 24,1 % 20,2 %

 

 

Le suivi des commissions perçues

Le suivi des commissions effectivement perçues est systématiquement comparé au budget qui avait été établi pour vérifier si la banque est conforme à ses prévisions, si elle est en retard ou si elle est en avance.

 

réalisé Mai 2025 budget 2025 pour    5 mois
montant variation montant variation
PNI
commissions monétiques
commissions de crédit
commissions cartes
commissions de transfert d’argent
commissions de change
frais de tenue de compte
TOTAL DES COMMISSIONS

 

 

Le suivi des résultats périodiques

La mesure des performances bancaires se fait via l’établissement périodique d’un compte de résultat.

Pour pouvoir réagir très rapidement aux changements de conjoncture ou à des problèmes commerciaux, la banque doit disposer de résultats soit tous les mois soit tous les trimestres.

On trouvera ci-dessous pour exemple la présentation d’un compte de résultat d’une banque d’Afrique Centrale.

 

Résultats au 31 Mai 2025 (K FCFA) 05 mois 2024 05 mois 2025 Variation
en K CFA
Variation
en %
Produit Net d’Intérêt 171,8 194,5 22,7 13,2%
Commissions 148,5 149,2 0,7 0,5%
Dividendes et Autres éléments du PNB 4,2 1,0 -3,2 -77,1%
Produit Net Bancaire 324,5 344,6 20,1 6,2%
Frais de fonctionnement -241,6 -237,6 4,0 -1,7%
Résultat Brut d’Exploitation 82,9 107,0 24,1 29,1%
Coût du Risque -73,8 -40,5 33,3 -45,2%
Résultat d’Exploitation 9,1 66,6 57,5  
Gains ou pertes sur actifs immobilisés 0,4 0,2 -0,2 -55,7%
Résultat Ordinaire avant Impôt 9,5 66,7 57,2  
 – Résultat exceptionnel 0,0 0,0 0,0
 – Impôt sur les bénéfices -5,3 -29,4 -24,1
FRBG et provisions réglementées -4,2 -0,4 3,8 -91,3%
RÉSULTAT NET SOCIAL 0,1 37,0 36,9  

 

 

 

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