CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE
CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE
Le contrôle de gestion d’une banque ne s’improvise pas : une formation est nécessaire pour savoir mettre en évidence les indicateurs les plus pertinents, calculer les marges d’intérêts, les coûts et la rentabilité des services et produits bancaires, définir les coûts de cession interne ou encore calculer les résultats des agences.
L’école de la microfinance propose une formation de 5 jours (35 heures) sur le thème du contrôle de gestion en banque
Programme de la formation
1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire
2 la mesure de la rentabilité
3 Le processus d’élaboration budgétaire
4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence
5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires
6 Le suivi statistiques des encours
7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs
8 La cartographie des risques
9 La performance (Utilisation d’une grille d’analyse 2 pages)
10L’utilisation des ratios pour l’analyse financière
Déroulement de la formation
La formation se déroule en deux temps :
La première partie travail sur la comptabilité bancaire afin de maitriser totalement la lecture et l’interprétation des chiffres comptables. Toute opération de banque est immédiatement transcrite en un enregistrement comptable aussi il est impératif pour le contrôleur de gestion de parfaitement maitriser l’organisation les principes et la méthode comptable.
La seconde partie porte sur le prévisionnel, l’anticipation et la planification, l’élaboration du budget, l’analyse des données, l’amélioration constante des performances d’un établissement financier, l’élaboration des tableaux de bord, les analyses périodiques à communiquer à la direction pour permettre de prendre les décisions stratégiques appropriées.
Le contrôle de gestion en banque
Public ciblé
Cette formation est destinée par priorité à des cadres de banques qui accèdent au poste de contrôleur de gestion et au personnel des services de contrôle de gestion.
- Contrôleurs de gestion récents dans la fonction
- Responsables financiers et comptables
- Inspecteurs et auditeurs internes
Elle est également pertinente pour les promoteurs, dirigeants de banques , pour les cadres des banques commerciales et pour les inspecteurs des banques centrales en charge du suivi des activités des banques.
Compte tenu de la grande complémentarité des métiers de comptables et de contrôleur de gestion, la formation sera très utiles aux comptables qui sont les fournisseurs de la majorité des données exploitées par les contrôleurs de gestion.
Qualités techniques attendues d’un contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion en banque ou en microfinance est un professionnel apte à :
- Définir et mettre en place des outils de gestion adaptés à l’établissement y compris le suivi des résultats des agences.
- Regrouper et synthétiser de façon claire les multiples données comptables
- Chiffrer les plans stratégiques puis élaborer les budgets d’accompagnement
- Assurer le suivi du budget et les recadrages.
- Piloter la comptabilité analytique (calcul des couts, de la rentabilité par agence…)
- Conduire une mission de conseil dans les domaines économiques, financiers, organisationnels
- Rédiger des notes des rapports et des synthèses : le contrôleur de gestion doit être persuasif : il sait défendre son point de vue devant les plus hautes hiérarchies de l’établissement mais aussi devant les auditeurs internes et externe.
- Construire des requêtes informatiques dans le système d’information
- Assurer la maitrise d’œuvre de projets informatiques liés au développement des outils de gestion.
Les qualités de communication du contrôleur de gestion
Communiquer en interne avec les différents services de la banque ou de la microfinance ou en externe avec les cabinets comptables, agences de notation, presse économique, administrations, clientèle…
Le contrôleur de gestion s’exprime beaucoup par écrit ou oralement.
C’est en particulier lui qui prépare les documents institutionnels (rapports de gestion…) production d’analyses et de conclusions.
Le contrôleur de gestion a soin de définir une méthodologie adaptée à chaque mission et aux divers publics concernés
Supports de cours :
Les supports de cours de l’école de la microfinance sont détaillés, et très clairs.
Ces supports de cours contiennent un descriptif écrit du cours. Ils viennent en appui de l’exposé, afin de permettre aux stagiaires une meilleure maîtrise des thèmes présentés durant le cours.
Le stagiaire est appelé à compléter par ses propres notes le support de cours. Ainsi le support proposé et produit par l’enseignant devient un document spécifique pour chaque stagiaire.
Ce document devient ainsi un guide et d’un aide-mémoire dont l’objet est de permettre aux stagiaires de fixer les éléments clés en complément de ce qu’ils retiennent de la formation par ce qu’ils voient ou entendent.
Il est possible de suivre la formation à distance via le e-learning
programme détaillé du cours de contrôle de gestion :
LE CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE
Formation en présentiel ou en E-Learning
Durée en présentiel : 35 heures sur 5 jours
Durée en e-learning : 5 mois
A l’issue de la formation, le stagiaire sera capable de :
- Fournir aux responsables de la banque les informations nécessaires au pilotage stratégique et opérationnel de l’établissement
- Préparer les outils nécessaires au pilotage, à la prévision, à la programmation des actions et au contrôle de la performance
- Connaitre les procédures permettant la préparation du budget sur la base des principaux objectifs fixés par la direction, la conduite du projet de la banque et l’élaboration d’un tableau de bord pertinent
- Identifier les éléments clés permettant l’amélioration de la rentabilité financière et la pérennité de l’institution
Programme de la formation au Contrôle de Gestion en Banque
- Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire
- La mesure de la rentabilité
- Le processus d’élaboration budgétaire
- Les résultats de l’agence, le budget de l’agence
- La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires
- Le suivi statistique des encours
- Le tableau de bord de gestion et les indicateurs
- La cartographie des risques
- La performance (Utilisation d’une grille d’analyse )
- L’utilisation des ratios pour l’analyse financière
Publics concernés
Contrôleurs de gestion des établissements bancaires
Comptables et cadres de banque ou personnes souhaitant acquérir des compétences en contrôle de gestion
Titulaires d’un diplôme bac+2 ou remplissant les conditions d’expérience professionnelle
Méthodes et outils :
Exposés, cours et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.
Remise d’un support de cours complet et documenté
Validation : Examen final : certificat de l’école de la microfinance si note supérieure à 10/20 ou attestation de formation
Tarif : Frais de formation : 1600 €
Pré requis :
Professionnels de la banque
Pour suivre cette formation, il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et de connaitre la finance.
Dates et lieux du présentiel :
NANTES – dates disponibles sur le catalogue :
Les programmes des formations de l’école de la banque et de la microfinance
Pour toute autre date nous consulter
Organisation de séminaire envisageable dans d’autres villes et/ou pays pour la formation d’un groupe à partir de 5 participants
Inscription :
Inscription Professionnels de la banque
Contacts : M. Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. : + 33 6 52 59 32 37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com
Le calcul de la rentabilité d’un client en banque ou en microfinance.
Traditionnellement les banques se rémunèrent en percevant de façon forfaitaire une COMMISSION DE MOUVEMENTS.
La commission de mouvement est exclusivement appliquée aux comptes des entreprises et des professionnels. Elle est calculée forfaitairement sur l’ensemble des opérations débitrices du compte – à l’exception des mouvements exonérés comme la perception de l’échéance d’un crédit ou les mouvements entre les comptes d’une même entreprise.
Le taux de base de la commission de mouvements est généralement de 1/8 pour mille mais il peut être négocié par la clientèle.
La question qui se pose est de savoir si cette commission de mouvements forfaitaire couvre effectivement les charges que la banque doit engager pour les services rendus à son client.
Par ailleurs des entreprises importantes demandent à ne pas payer le forfait de commission de mouvements mais une facturation à l’acte : un tarif pour un versement, un tarif pour une remise de chèque, un tarif pour un virement étranger, un tarif pour un encaissement d’effets…
1 Le besoin de connaitre le coût de revient d’un produit ou d’un service rendu.
Un commercial a donc besoin de connaitre la marge dégagée quand il négocie les conditions de banque avec un client. Jusqu’où peut-il aller, c’est-à-dire jusqu’où la banque qui l’emploi va-t-elle gagner de l’argent ?
2 La connaissance du coût de revient est néanmoins très difficile dans les banques :
Dans la banque la connaissance de la rentabilité client est extrêmement complexe car le client utilise bon nombre de produits et services imbriqués les uns dans les autres comme le compte courant, l’utilisation du chèque, les virements…
De plus le client possède souvent plusieurs comptes et contrats. Il faut au minimum pouvoir l’identifier avec tout son équipement d’où la création du compte regroupeur ou de l’identifiant client.
Pour certains produits et services il n’y a aucun problème pour le calcul du coût. (Opérations de change manuel…)
Par contre d’autres produits et services sont imbriqués comme la vente d’un crédit qui entraine une opération de retrait ou l’émission de chèque de banque ou encore l’ouverture d’un compte courant.
3 Le besoin d’un code opération et d’une nomenclature des opérations.
On ne peut pas connaitre le coût des services et produits consommés par le client si on ne sait pas identifier les opérations.
Pour identifier les opérations, il faut donner une référence à chaque type d’opérations. Un code opération spécifique est alors véhiculé sur le mouvement relatant l’opération. (Par exemple code opération 400 pour le retrait, 250 pour la remise de chèques sur place, 130 pour un prélèvement sur le compte, 455 pour un ordre d’achat en bourse…)
Tous les codes opérations correspondent alors à une opération spécifique que peut faire le client.
Il est alors aisé de dresser une nomenclature des opérations possibles dans l’établissement.
Il faut alors disposer d’une table de références de chaque produit ou service que l’on renseigne des couts de revient d’une opération.
4 La comptabilité analytique permet de calculer le coût de chacune des opérations figurant à la nomenclature
Les coûts des opérations sont connus par les traitement de la comptabilité analytique.
Le problème en comptabilité analytique va consister à savoir imputer les coûts à un seul produit alors qu’elle ne dispose pas d’informations pour les produits imbriqués.
La comptabilité analytique procède à une analyse des frais généraux de l’ensemble de la banque ou de l’établissement de microfinance prenant en compte à la fois les frais administratifs et commerciaux de mise en place des prestations et les frais de gestion et de suivi des différents dossiers.
La comptabilité analytique commence par imputer directement certains frais à des codes opérations quand cela est évident. Par contre la comptabilité analytique utilise des clés de répartition pour affecter correctement les frais généraux dits indirects vers les codes opérations.
5 Le cout des opérations pour un client
Pour savoir ce que coûtent les opérations faites par le client, on retient le calcul du nombre d’opérations de chaque type (identification par un code opération) que multiplie le coût de l’opération.
Quand un client dispose de plusieurs comptes, il faut bien sûr regrouper toutes les opérations faites par le client.
C’est ici le rôle de l’identifiant client (où dans certains établissements le compte principal) qui regroupe toutes les opérations du client comme s’il s’agissait d’un compte unique.
6 Le calcul du float
Le float est égal à la différence entre les dates de valeurs imputées aux comptes des clients et la date à laquelle la banque a pu disposer des fonds.
Il y a des dates de valeur bien identifiées telles que J + 3 pour les remises de chèques alors qu’en moyenne la banque met 1,25 jour pour obtenir le recouvrement soit sur ses propres caisses soit via les correspondants.
Il faut faire très attention au fait que les clients important négocient l’application des dates de valeur de telle manière à ce que le float pour la banque soit égal à zéro.
Le float n’a de sens que s’il permet une facturation c’est-à-dire si le client est débiteur sur son compte courant.
7 Le calcul du solde moyen de la période
Pour déterminer la rentabilité client, il faut être en mesure de calculer le solde moyen du compte du client.
En général on fait le calcul en utilisant le Taux de Cession Interne (TCI) mais on peut aussi utiliser le taux de refinancement du marché si le compte est débiteur ou le taux moyen de rémunération des dépôts quand le compte est créditeur.
Si le client dispose de plusieurs comptes à vue, on réunit tous les soldes de ses comptes sur un compte unique en faisant l’addition algébrique des soldes.
8 Le calcul des commissions perçues dans la période
Le calcul de la rentabilité client exige qu’on aille à l’aide de l’identifiant client rechercher toutes les commissions perçues auprès des clients ainsi que l’arrêté de compte de la période.
Commissions de retraits caisse
Commissions sur incidents de paiement
Commissions monétiques
Commissions de crédit
Commissions financières
Commissions de mouvement…
Pour plus de précisions :
L’école de la microfinance propose une formation contrôle de gestion en banque, coût et rentabilité des services et produits bancaires.
http://www.ecole-de-la-microfinance.com
Lien vers la présentation de la formation LE CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE par L’école de la microfinance
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