Formation contrôle de gestion bancaire

Banque : le contrôle de gestion et la stratégie bancaire

Le contrôle de gestion en banque

L’école de la microfinance propose une formation au contrôle de gestion bancaire destinée aux contrôleurs de gestion récents dans la fonction ainsi qu’aux dirigeants, cadres de banques, informaticiens et comptables, en relation avec le contrôle de gestion dans les établissements bancaires.

En quoi consiste le contrôle de gestion en banque ?

1 L’analyse de la performance globale de la banque

L’analyse du compte de résultat à travers les évolutions des soldes intermédiaires de gestion : évolution du PNI ‘produit net d’Intérêts) du PNB (Produit Net Bancaire) des frais de fonctionnement, du cout du risque, le RBE (Résultat brut d’Exploitation)

 

La présentation d’une analyse financière mettant en évidence les évolutions de l’exploitation, les forces et les difficultés de la banque à travers les calculs des ratios de rentabilité, le calcul du coefficient d’exploitation, le rendement des actifs ou ROA (Return On Assets), le rendement des fonds investis ou ROE (Return On Equity), le calcul des taux de production des crédits, des taux moyens d rémunération d l’épargne.

2 Le suivi de la performance commerciale des agences

Il est fondamental de savoir calculer ls résultats de chaque agence de la banque. Chacun a en effet un mode de fonctionnement spécifique, certaines agences collectent plus de ressources qu’elles ne font d crédit. Pour d’autres c’est l’inverse aussi le contrôle de gestion doit mettre en place un système où le siège devient la banque des agences lesquelles empruntent ou reversent des intérêts sur le compte au siège.  Le taux d’intérêts utilisé pour ces échanges est le TCI (taux de cession interne)

3 L’élaboration des budgets, des plans d’actions  

Dans une banque, le contrôleur de gestion a la charge d’élaborer les budgets et de chiffrer les plans d’actions. Des agences et des services du siège. L’élaboration des budgets et la définition des plans d’actions

4 Le tableau de bord

Le contrôleur de gestion est chargé de l’élaboration du tableau de bord de la banque et de la mise à jour de l’ensemble des indicateurs de la banque.

Ces informations seront précieuses pour les dirigeants de la banque pour permettre des prises de décision.

 

Objectifs : Situer le rôle, les missions et l’organisation du contrôle de gestion dans une banque.

Être en mesure de fournir à la direction générale les informations nécessaires au pilotage stratégique et opérationnel de l’établissement.

Mesurer la performance bancaire, préparer les outils nécessaires au pilotage opérationnel, à la prévision, à la programmation des actions.

Connaitre les procédures permettant la préparation du budget sur la base des principaux objectifs fixés par la direction, de  la conduite de la stratégie de la banque.

Maitriser l’élaboration d’un tableau de bord pertinent.

 

 

Programme : 1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire

2 La mesure de la rentabilité

3 Le processus d’élaboration budgétaire

4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence

5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires

6 Le suivi statistiques des encours

7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs

8 La cartographie des risques

9 La performance (SIG et grille d’analyse 2 pages)

10 L’utilisation des ratios pour l’analyse financière

 

 

Méthodes et outils Exposés, cours et exercices. Échanges.

Nombreuses études de cas pratiques de banques

Travaux en sous-groupes. Mises en situation.

Remise d’un support de cours complet et documenté.

 

Durée de la formation en centre : La formation en présentiel au contrôle de gestion bancaire se fait sur 5 jours soit 35 heures

 

Prérequis : La promotion interne, après quelques années d’expérience, est la voie d’accès la plus courante pour accéder au poste de contrôleur de gestion en banque.

Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et de connaitre la finance.

 

Prestations annexes : L’école de la microfinance offre la possibilité de formation par e-learning :

L’enseignement de l’école de la microfinance s’appuie sur un cours à distance autosuffisant qui couvre l’ensemble du programme de l’unité d’enseignement.

 

L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.

L'école de la microfinance est certifiée QUALIOPI

CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE

Le contrôle de gestion d’une banque ne s’improvise pas : une formation est nécessaire pour savoir mettre en évidence les indicateurs les plus pertinents, calculer les marges d’intérêts, les coûts et la rentabilité des services et produits bancaires, définir les coûts de cession interne ou encore calculer les résultats des agences.

L’école de la microfinance propose une formation de 5 jours (35 heures) sur le thème du contrôle de gestion en banque

 

Programme de la formation

1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire

2 la mesure de la rentabilité

3 Le processus d’élaboration budgétaire

4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence

5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires

6 Le suivi statistiques des encours

7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs

8 La cartographie des risques

9 La performance (Utilisation d’une grille d’analyse 2 pages)

10L’utilisation des ratios pour l’analyse financière

 

Lien vers la formation au contrôle de gestion dans les banques

Le contrôle de gestion en banque : performances et rentabilité

 

Déroulement de la formation

La formation se déroule en deux temps :

La première partie travail sur la comptabilité bancaire afin de maitriser totalement la lecture et l’interprétation des chiffres comptables. Toute opération de banque est immédiatement transcrite en un enregistrement  comptable aussi il est impératif pour le contrôleur de gestion de parfaitement maitriser l’organisation les principes  et la méthode comptable.
La seconde partie  porte sur le prévisionnel, l’anticipation et la planification, l’élaboration du budget, l’analyse des données, l’amélioration constante des performances d’un établissement financier, l’élaboration des tableaux de bord, les analyses périodiques à communiquer à la direction pour permettre de prendre les décisions stratégiques appropriées.

 

Le contrôle de gestion en banque

 

Public ciblé

Cette formation est destinée par priorité à des cadres de banques qui accèdent au poste de contrôleur de gestion et au personnel des services de contrôle de gestion.

  • Contrôleurs de gestion récents dans la fonction
  • Responsables financiers et comptables
  • Inspecteurs et auditeurs internes

Elle est également  pertinente pour les promoteurs, dirigeants de banques ,  pour les cadres des banques commerciales  et pour les inspecteurs des banques centrales  en charge du suivi des activités des banques.

Compte tenu de la grande complémentarité des métiers de comptables et de contrôleur de gestion, la  formation sera très utiles aux comptables   qui sont les fournisseurs de la majorité des données exploitées par les contrôleurs de gestion.

 

Qualités techniques attendues d’un contrôleur de gestion

Le contrôleur de gestion en banque ou en microfinance est un professionnel apte à  :

  • Définir et mettre en place  des outils de gestion adaptés à l’établissement y compris le suivi des résultats des agences.
  • Regrouper et synthétiser de façon claire les multiples données comptables
  • Chiffrer  les plans stratégiques puis élaborer les budgets d’accompagnement
  • Assurer le suivi du budget et les recadrages.
  • Piloter la comptabilité analytique (calcul des couts, de la rentabilité par agence…)
  • Conduire une mission de conseil dans les domaines économiques, financiers, organisationnels
  • Rédiger des notes des rapports et des synthèses : le contrôleur de gestion doit être persuasif : il sait défendre son point de vue devant les plus hautes hiérarchies de l’établissement mais aussi devant les auditeurs internes et externe.
  • Construire des requêtes informatiques dans le système d’information
  • Assurer la maitrise d’œuvre de projets informatiques liés au développement des outils de gestion.

 

Les qualités de communication du contrôleur de gestion

Communiquer en interne avec les différents services de la banque ou de la microfinance ou en externe avec les cabinets comptables, agences de notation, presse économique, administrations, clientèle…

Le contrôleur de gestion s’exprime beaucoup par écrit ou oralement.

C’est en particulier lui qui prépare les documents institutionnels (rapports de gestion…) production d’analyses et de conclusions.

Le contrôleur de gestion a soin de définir une méthodologie adaptée à chaque  mission et aux divers publics concernés

 

Supports de cours :

Les supports de cours de l’école de la microfinance  sont   détaillés, et  très clairs.

Ces supports  de cours contiennent un descriptif écrit du cours. Ils  viennent en appui de l’exposé, afin de permettre aux stagiaires une meilleure maîtrise des thèmes présentés  durant le cours.

Le stagiaire est appelé à compléter par ses propres notes le support de cours. Ainsi le support proposé et produit par l’enseignant devient un document spécifique pour chaque stagiaire.

Ce document devient ainsi un guide et d’un aide-mémoire dont l’objet est de permettre aux stagiaires  de fixer les éléments clés en complément de ce qu’ils retiennent de la formation par  ce qu’ils voient ou entendent.

Il est possible de suivre la formation à distance via le e-learning

 programme détaillé du cours de contrôle de gestion :

 

L’École de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021

LogoQualiopi-72dpi-Avec-Marianne

 

  LE CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE

 

Formation en présentiel ou en E-Learning

Durée en présentiel :       35 heures sur 5 jours

Durée en e-learning :     5 mois

 A l’issue de la formation, le stagiaire sera capable de :

 

  • Fournir aux responsables de la banque les informations nécessaires au pilotage stratégique et opérationnel de l’établissement
  • Préparer les outils nécessaires au pilotage, à la prévision, à la programmation des actions et au contrôle de la performance
  • Connaitre les procédures permettant la préparation du budget sur la base des principaux objectifs fixés par la direction, la conduite du projet de la banque et l’élaboration d’un tableau de bord pertinent
  • Identifier les éléments clés permettant l’amélioration de la rentabilité financière et la pérennité de l’institution

 

Programme de la formation au Contrôle de Gestion en Banque

 

  1. Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire
  1. La mesure de la rentabilité
  1. Le processus d’élaboration budgétaire
  1. Les résultats de l’agence, le budget de l’agence
  1. La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires
  1. Le suivi statistique des encours
  1. Le tableau de bord de gestion et les indicateurs
  1. La cartographie des risques
  1. La performance (Utilisation d’une grille d’analyse )
  1. L’utilisation des ratios pour l’analyse financière

 

 

Publics concernés

 

Contrôleurs de gestion des établissements bancaires

 

Comptables et cadres de banque ou personnes souhaitant acquérir des compétences en contrôle de gestion

 

Titulaires d’un diplôme bac+2 ou remplissant les conditions d’expérience professionnelle

 

 

 

Méthodes et outils :

 

Exposés, cours et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.

 

Remise d’un support de cours complet et documenté

 

 

Validation : Examen final : certificat de l’école de la microfinance si note supérieure à 10/20 ou attestation de formation

 

 

Tarif :  Frais de formation : 1600 €

 

 

 

Pré requis :

 Professionnels de la banque

 

Pour suivre cette formation, il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et de connaitre la finance.

 

 

Dates et lieux du présentiel :

 

NANTES – dates disponibles sur le catalogue :

 

Les programmes des formations de l’école de la banque et de la microfinance

 

Pour toute autre date nous consulter

 

Organisation de séminaire envisageable dans d’autres villes et/ou pays pour la formation d’un groupe à partir de 5 participants

Inscription :

 

Inscription Professionnels de la banque

 

 

Contacts :     M. Michel Hamon – Responsable Formation

Tél. : + 33 6 52 59 32 37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

 

 

Le calcul de la rentabilité d’un client en banque ou en microfinance. 

 

Traditionnellement les banques se rémunèrent en percevant de façon forfaitaire une COMMISSION DE MOUVEMENTS.

 

La commission de mouvement est exclusivement appliquée aux comptes des entreprises et des professionnels. Elle est calculée forfaitairement sur l’ensemble des opérations débitrices du compte – à l’exception des mouvements exonérés comme la perception de l’échéance d’un crédit ou les mouvements entre les comptes d’une même entreprise.

Le taux de base de la commission de mouvements est généralement de 1/8 pour mille mais il peut être négocié par la clientèle.

La question qui se pose est de savoir si cette commission de mouvements forfaitaire couvre effectivement les charges que la banque doit engager pour les services rendus à son client.

Par ailleurs des entreprises importantes demandent à ne pas payer le forfait de commission de mouvements mais une facturation à l’acte : un tarif  pour un versement, un tarif  pour une remise de chèque, un tarif pour un virement étranger, un tarif pour un encaissement d’effets…

 

1 Le besoin de connaitre le coût de revient d’un produit ou d’un service rendu.

 

Un commercial a donc besoin de connaitre la marge dégagée quand il négocie les conditions de banque avec un client. Jusqu’où peut-il aller, c’est-à-dire jusqu’où la banque  qui l’emploi va-t-elle gagner de l’argent ?

 

 

2 La connaissance du coût de revient est néanmoins très difficile dans les banques :

Dans la banque   la connaissance de la rentabilité client est extrêmement complexe car le client utilise bon nombre de produits et services imbriqués les uns dans les autres comme le compte courant, l’utilisation du chèque, les virements…

 

De plus le client possède souvent plusieurs comptes et contrats. Il faut au minimum pouvoir l’identifier avec tout son équipement d’où la création du compte regroupeur ou de l’identifiant client.

 

Pour certains produits et services il n’y a aucun problème pour le calcul du coût. (Opérations de change manuel…)

 

Par contre d’autres produits et services sont imbriqués comme la vente d’un crédit qui entraine une opération de retrait ou l’émission de chèque de banque ou encore l’ouverture d’un compte courant.

 

 

3 Le besoin d’un code opération et d’une nomenclature des opérations.

 

On ne peut pas connaitre le coût des services et produits consommés par le client si on ne sait pas identifier les opérations.

Pour identifier les opérations, il faut donner une référence à chaque type d’opérations. Un code opération spécifique est alors véhiculé sur le mouvement relatant l’opération. (Par exemple code opération 400 pour le retrait, 250 pour la remise de chèques sur place, 130 pour un prélèvement sur le compte, 455 pour un ordre d’achat en bourse…)

Tous les codes opérations correspondent alors à une opération spécifique que peut faire le client.

Il est alors aisé de dresser une nomenclature des opérations possibles dans l’établissement.

Il faut alors disposer d’une table de références de chaque produit ou service que l’on renseigne des couts de revient d’une opération.

 

 

4 La comptabilité analytique permet de calculer le coût de chacune des opérations figurant à la nomenclature

 

Les coûts des opérations sont connus par les traitement de la comptabilité analytique.

Le problème en comptabilité analytique va consister à savoir imputer les coûts à un seul produit alors qu’elle ne dispose pas d’informations pour les produits imbriqués.

La comptabilité analytique procède à une analyse des frais généraux de l’ensemble de la banque ou de l’établissement de microfinance prenant en compte à la fois les frais administratifs et commerciaux de mise en place des prestations et les frais de gestion et de suivi des différents dossiers.

La comptabilité analytique commence par imputer directement certains frais à des codes opérations quand cela est évident. Par contre la comptabilité analytique utilise des clés de répartition pour affecter correctement les frais généraux dits indirects vers les codes opérations.

 

 

5 Le cout des opérations pour un client

 

Pour savoir ce que coûtent les opérations faites par le client, on retient le calcul du nombre d’opérations de chaque type (identification par un code opération) que multiplie le coût de l’opération.

Quand un client dispose de plusieurs comptes, il faut bien sûr regrouper toutes les opérations faites par le client.

C’est ici le rôle de l’identifiant client (où dans certains établissements le compte principal) qui regroupe toutes les opérations du client comme s’il s’agissait d’un compte unique.

 

6 Le calcul du float

Le float est égal à la différence entre les dates de valeurs imputées aux comptes des clients et la date à laquelle la banque a pu disposer des fonds.

Il y a des dates de valeur bien identifiées telles que J + 3 pour les remises de chèques alors qu’en moyenne la banque met 1,25 jour pour obtenir le recouvrement soit sur ses propres caisses soit via les correspondants.

Il faut faire très attention au fait que les clients important négocient l’application des dates de valeur de telle manière à ce que le float pour la banque soit égal à zéro.

Le float n’a de sens que s’il permet une facturation c’est-à-dire si le client est débiteur sur son compte courant.

 

 

7 Le calcul du solde moyen de la période

Pour déterminer la rentabilité client, il faut être en mesure de calculer le solde moyen du compte du client.

En général on fait le calcul en utilisant le Taux de Cession Interne (TCI) mais on peut aussi utiliser le taux de refinancement du marché si le compte est débiteur ou le taux moyen de rémunération des dépôts quand le compte est créditeur.

Si le client dispose de plusieurs comptes à vue, on réunit tous les soldes de ses comptes sur un compte unique en faisant l’addition algébrique des soldes.

 

 

8 Le calcul des commissions perçues dans la période

Le calcul de la rentabilité client exige qu’on aille à l’aide de l’identifiant client rechercher toutes les commissions perçues auprès des clients ainsi que l’arrêté de compte de la période.

Commissions de retraits caisse

Commissions sur incidents de paiement

Commissions monétiques

Commissions de crédit

Commissions financières

Commissions de mouvement…

 

Pour plus de précisions :

L’école de la microfinance propose une formation   contrôle de gestion en banque, coût et rentabilité des services et produits bancaires.

http://www.ecole-de-la-microfinance.com

Lien vers la présentation de la formation LE CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE par L’école de la microfinance

le contrôle de gestion

 

Le contrôle de gestion en banque

La banque est une entreprise. Comme toutes les entreprises, pour vivre et se développer, elle doit gagner de l’argent.

Selon M .Michel PEBEREAU ancien dirigeant de la BNP , « plus  que dans les autres secteurs économiques, la rentabilité est la condition de développement d’une banque. »

 

Le contrôle de gestion est chargé d’assurer l’efficacité du pilotage économique de la banque par la mise en place d’un système d’information de gestion.

 

Lien vers la formation au contrôle de gestion dans les banques

Formation Le contrôle de gestion dans la banque BQ 302

 

La fonction « Contrôle de gestion » dans la banque

 

Le contrôle de gestion a une mission essentielle d’appui à la recherche de la performance économique.

Les fonctions à assurer par le contrôle de gestion sont d’assurer un suivi de la performance de l’établissement, de mettre au point les procédures budgétaires et de présenter périodiquement un reporting. (Tableau de bord)

La mesure des performances bancaires s’effectue globalement à partir des chiffres de la comptabilité générale mais aussi selon 3 axes de rentabilité : les résultats des agences, les résultats par produits et la rentabilité d’un client.

 

 

Les missions du contrôle de gestion en banque

  • Organiser l’information dans la banque : La banque, doit disposer d’un système capable de produire des informations, et de les analyser et de cerner les grandes tendances.
  • Mesurer la rentabilité globale et la rentabilité de chaque agence et centre de responsabilité..
  • S’assurer de la compétitivité des coûts des activités réalisées au siège.
  • Mettre en place une gestion prévisionnelle (budget, planification), un suivi du coût du risque et des résultats (analyse des résultats, tableaux de bord, suivi d’indicateurs).

 

Les statistiques mensuelles

  • Les statistiques correspondent essentiellement au suivi des capitaux moyens. Pour de nombreux établissements il s’agit de capitaux moyens obtenus en cumulant l’ensemble des soldes par type de produits à mi- mois et fin de mois que l’on divise par le nombre de quinzaines écoulées depuis le début de l’année. Certains établissements disposent de l’information capitaux moyens au jour le jour.

 

  • Un fichier archive  produit par produit le montant cumulé par type de produit à mi mois et en fin de mois : les comptes courants des entreprises, les comptes ordinaires des particuliers, les comptes d’épargne rémunérés, l’épargne logement, les DAT, les BDC…

 

  • Un traitement informatique  établit alors les capitaux moyens depuis le premier janvier jusqu’à la dernière fin de mois produit par produit

 

  • L’information pertinente est de mettre en face le montant des charges d’intérêts payés pour chaque type de produit puis de faire des comparaisons par rapport à la période passée et à la même période de l’année passée.

 

La rentabilité par produit, le coût de la rémunération de l’épargne

La banque a besoin de parfaitement connaitre la rentabilité par produit : C’est ainsi qu’elle pourra proposer à sa clientèle des produits qui sont rentables pour elle.

La connaissance de la rentabilité de chaque produit permet ainsi de définir les actions commerciales en fonction de la création de valeur.

Les produits d’épargne

 

  • Le coût de l’épargne : Les produits d’épargne peuvent avoir des coûts très constants d’une période sur l’autre ou à l’inverse subir des variations en particulier du fait des décisions prises pour attirer l’épargne. Quand par exemple il est décidé d’attirer les dépôts à terme avec une rémunération élevée, naturellement le taux moyen va augmenter, les nouveaux DAT se faisant à taux élevé tandis que progressivement les anciens DAT seront remboursés avec des taux moindres.

 

  • Pour mesurer le taux moyen de rémunération, on divise simplement le solde du compte de charges (par exemple le compte de charges sur rémunérations de DAT) par les capitaux moyens des dépôts à terme. La cohérence est assurée par le fait que les comptes de charges et de produits ont été mis à zéro au premier janvier et que le cumul des charges se fera chaque mois jusqu’au 31 décembre. Ainsi à fin mai je prends le solde tel qu’il apparait en comptabilité au 31 mai et je divise ce montant par les capitaux moyens depuis le début de l’année c’est-à-dire du 1 janvier au 31 mai. Je compare alors le résultat du taux moyen à fin mai au calcul que j’avais fait dans les mêmes conditions à fin avril. Je fais également la comparaison du taux moyen avec la même période de l’année N-1

Le rendement des comptes à vue de la clientèle

 

Il s’agit de mesurer le rendement des comptes à vue de la clientèle  en comparant ce que les comptes à vue ont rapporté et les soldes moyens débiteurs de ces comptes.

 

Les comptes courants de la clientèle rapportent  des intérêts et des commissions. Ces intérêts et commissions sont perçus généralement trimestriellement mais parfois mensuellement chez certaines banques.

 

Les comptes de résultats sont crédités lors de la comptabilisation trimestrielle des arrêtés de comptes et sont débités des éventuelles rétrocessions consenties ;

 

Exemple : Si nous retenons un arrêté des comptes trimestriels nous  prendrons les comptes suivants, les soldes des comptes étant obtenus après les journées supplémentaires du 30 juin.

 

Compte de résultat (en millions FCFA) au 30/6/2022 Agent économique Entreprises individuelles Agent économique Sociétés
     
Intérêts Débiteurs 691 1421
 
   
 
COMMISSION D’IMMOBILISATION 99 117
COMMISSION DE DÉCOUVERT 383 376
COMMISSION DE DÉPASSEMENT 52 139
COMMISSION DE MOUVEMENTS HT  289 587
GESTION ET FRAIS DIVERS HT  145 151
 
Total Commissions HT. 968 1370

 

Dans l’exemple, les capitaux moyens du 1 janvier 2022 au 30 juin 2022 ont été les suivants :

Agent économique entreprises individuelles 13 789 millions

Agent économique sociétés                           27 587 millions

 

Taux annuels moyens Entreprises individuelles Sociétés
     
 
Taux annualisé moyen d’Intérêts débiteurs 10,0 % 10,3 %
   
 
COMMISSION D’IMMOBILISATION 1,4 % 0,8 %
COMMISSION DE DÉCOUVERT 5,3 % 2,7 %
COMMISSION DE DÉPASSEMENT 0,7 % 1,0%
COMMISSION DE MOUVEMENTS HT 4,2 % 4,3 %
GESTION ET FRAIS DIVERS HT 2,1 % 1,0 %
 
Taux moyen des  Commissions HT. 14,0 % 9,9 %
Taux moyen d’agios 24,1 % 20,2 %

 

 

Le suivi des commissions perçues

Le suivi des commissions effectivement perçues est systématiquement comparé au budget qui avait été établi pour vérifier si la banque est conforme à ses prévisions, si elle est en retard ou si elle est en avance.

 

réalisé Mai 2022 budget 2022 pour    5 mois
montant variation montant variation
PNI
commissions monétiques
commissions de crédit
commissions cartes
commissions de transfert d’argent
commissions de change
frais de tenue de compte
TOTAL DES COMMISSIONS

 

 

Le suivi des résultats périodiques

La mesure des performances bancaires se fait via l’établissement périodique d’un compte de résultat.

Pour pouvoir réagir très rapidement aux changements de conjoncture ou à des problèmes commerciaux, la banque doit disposer de résultats soit tous les mois soit tous les trimestres.

On trouvera ci-dessous pour exemple la présentation d’un compte de résultat d’une banque d’Afrique Centrale.

 

Résultats au 31 Mai 2022 (K FCFA) 05 mois 2021 05 mois 2022 Variation
en K CFA
Variation
en %
Produit Net d’Intérêt 171,8 194,5 22,7 13,2%
Commissions 148,5 149,2 0,7 0,5%
Dividendes et Autres éléments du PNB 4,2 1,0 -3,2 -77,1%
Produit Net Bancaire 324,5 344,6 20,1 6,2%
Frais de fonctionnement -241,6 -237,6 4,0 -1,7%
Résultat Brut d’Exploitation 82,9 107,0 24,1 29,1%
Coût du Risque -73,8 -40,5 33,3 -45,2%
Résultat d’Exploitation 9,1 66,6 57,5  
Gains ou pertes sur actifs immobilisés 0,4 0,2 -0,2 -55,7%
Résultat Ordinaire avant Impôt 9,5 66,7 57,2  
 – Résultat exceptionnel 0,0 0,0 0,0
 – Impôt sur les bénéfices -5,3 -29,4 -24,1
FRBG et provisions réglementées -4,2 -0,4 3,8 -91,3%
RÉSULTAT NET SOCIAL 0,1 37,0 36,9  

 

 

 

Revenir en haut de page

Vous aimez notre article, n'hésitez pas à le partager :