FORMATION DE FORMATEURS EN ÉDUCATION FINANCIÈRE

FORMATION DE FORMATEURS EN ÉDUCATION FINANCIÈRE
Objectifs d’une formation de formateurs en éducation financière
- Donner les moyens aux participants pour enseigner et animer des sessions d’éducation financière.
- Développer des compétences pédagogiques (animation, méthodes actives, gestion de groupe).
- Approfondir les connaissances financières de base (budget, épargne, crédit, assurance, inclusion financière).
- Adapter les contenus à des publics variés (adultes, jeunes, micro-entrepreneurs, femmes, zones rurales).
- Apprendre à conduire une action de formation en éducation financière.
Les établissements de microfinance consentent des prêts à des entrepreneurs et à des particuliers.
Les prêts sont généralement accordés à des entrepreneurs ou à des micro-entrepreneurs.
En Afrique comme en Europe les prêts sont destinés à créer ou à consolider des entreprises, pour stimuler le tissu économique local qui permettra la croissance économique.
Pour sécuriser leurs prêts, les établissements financiers ont besoin que leurs clients améliorent leurs compétences et développent leur esprit d’entreprise.
En effets beaucoup de projets présentés ne sont pas viables en l’état et il faut pour les établissements financiers apprendre aux clients à devenir des entrepreneurs, et comprendre que la création d’activité est un processus rigoureux et qui prend du temps. ((création d’un business plan).
C’est dans ce cadre que les établissements financiers et les banques sont amenés à créer des postes de formateurs en éducation financière.
Pour les entrepreneurs il s’agit d’apprendre les fonctions de l’entreprise y compris la comptabilité. Pour les particuliers il s’agit surtout de savoir gérer le budget.
L’école de la microfinance propose une formation de formateurs en éducation financière destinée par priorité aux établissements bancaires et aux microfinances.
Le programme de la formation par l’école de la microfinance
- Les principes de la formation pour adultes
- Concevoir une formation (objectifs, méthodes, outils)
- Construire un scénario pédagogique
- Animer un groupe en formation
- Budget et gestion de l’argent : revenus, dépenses, équilibre financier.
- Crédit et dettes : utilisation responsable, prévention du surendettement.
- Épargne et investissement : objectifs, outils, gestion des risques
- Les moyens de paiement, le rôle des institutions financières : banques, microfinance, mobile money.
- Crédit, épargne et placements des particuliers
- Tenir une comptabilité permettant d’apprécier la rentabilité de son activité
A l’issue des journées de formation, les formateurs seront capables de :
- De préparer et d’animer des actions de formation de formateurs collectives
- De construire une progression adaptée fournissant un socle de connaissances afin d’être aptes à les transmettre aux micro entrepreneurs et aux clients des établissements de microfinance.;
- De construire un test de connaissance de leurs stagiaires, une sorte de « permis d’emprunter »
Publics concernés
Ø Responsables de formation en banque et dans les établissements de microfinance.
Ø Responsables associatifs, animateurs de services sociaux, chargé de clientèle, agent de crédit,
|
. |
A propos de l’école de la microfinance
Contacts : | Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : 06-52-59-32-37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
. |
La gestion de la trésorerie d’un établissement de Microfinance
La gestion de la trésorerie dans une institution de microfinance est essentielle pour assurer sa capacité à rembourser les déposants à vue et les épargnants aux échéances convenues tout en octroyant des crédits et en honorant les engagements (paiements fournisseurs, salaires, etc.).
Le trésorier d’un établissement de microfinance s’assure de la liquidité quotidienne.
Le rôle du trésorier dans un établissement de microfinance est de gérer, d’anticiper et de sécuriser au jour le jour les flux de trésorerie (remboursements des clients, mises en place des frais, remboursement des échéances de crédits bancaires, paiement des salaires et des frais généraux).
Pour y parvenir, il joue sur les disponibilités en caisse, sur les soldes disponibles sur les comptes dans les banques, sur les placements à court terme très liquides, facilement convertibles en cash, sur les prêts qu’il a négociés avec les banques. C’est ainsi qu’il peut sécuriser en permanence la disponibilité des fonds nécessaires au fonctionnement de l’établissement de microfinance.
Avant tout il lui faut vérifier qu’il dispose de possibilités en cas de mouvement massif de retraits.
La trésorerie disponible d’une microfinance enregistre de multiples mouvements quotidiens.
Comme les banques, les établissements de microfinance sont au carrefour de très nombreuses transactions financières, les mises en place de prêts, les remboursements, les dépôts d’épargne, les retraits, le refinancement, les frais généraux de l’établissement…
Tous ces flux peuvent entrainer d’un jour sur l’autre des variations considérables du stock de trésorerie disponible.
Pour ne pas se retrouver en risque de ne pas pouvoir rembourser les déposants, le trésorier doit donc anticiper les flux de trésorerie.
La première priorité, du trésorier c’est bien sûr de pouvoir disposer en permanence des sommes qui vont permette de rembourser les déposants sur leurs comptes à vue. Ces sommes sont soit disponibles en espèces, soit disponibles sur le compte ouvert à la banque, soit empruntables au jour le jour, soit encore elles peuvent être obtenues en vendant les titres et parts de SICAV de trésorerie déposées sur le compte titre de la microfinance à la banque.
Les prévisions de trésorerie
La formation proposée par l’école de la microfinance a pour objet de donner les meilleures pratiques aux personnes en charge de la trésorerie dans une microfinance pour la gestion de la liquidité et la planification de la trésorerie
La prévision de liquidité du jour J s’effectue en recherchant le solde réel détenu à la banque (c’est-à-dire le solde indiqué sur l’interrogation internet du compte plus ou moins les opérations en cours non encore dénouées) de la fin de journée J-1, auquel on ajoute les prévisions de flux d’encaissements ou de décaissements de la journée encours.
Le calcul de la trésorerie à J doit être réalisé chaque matin suffisamment tôt pour laisser le temps au trésorier de couvrir la position, c’est-à-dire d’emprunter s’il y a un besoin de trésorerie ou à l’inverse de placer si on se trouve en présence d’un excédent.
Le trésorier fait ses prévisions utilise deux types d’informations pour faire ses prévisions de la journée :
- La connaissance des encaissements et décaissements importants qui auront lieu dans la journée par la microfinance
- Les statistiques en particulier les comparaisons d’encaissements et décaissements par rapport au même jour de l’année précédente ou encore la connaissance des flux spécifiques par rapport à l’événementiel.
Si la prévision de trésorerie fait apparaitre un résultat excédentaire, le trésorier peut soit laisser l’argent sur le compte courant ouvert à la banque mais dans ce cas le solde du compte ne sera pas ou peu rémunéré, soit il recherche un placement sur le marché qui lui permettra d’obtenir un taux d’intérêt supérieur.
Dans le cas inverse si la trésorerie est déficitaire il doit immédiatement se positionner sur le marché pour rechercher un emprunt au jour le jour.(ou un emprunt à terme si la situation peut durer pendant toute une période).
Le trésorier de la microfinance prend ainsi chaque jour en fonction de la situation de trésorerie prévisionnelle , des décisions relatives aux placements à effectuer, en termes de montant, de durée de placement, de type de placement et aussi de niveau de risque sur les actifs acquis.
Il est souvent plus facile pour un trésorier d’une microfinance de n’avoir qu’une seule banque afin d’éviter de devoir couvrir ses positions d’un établissement à l’autre, mais s’il dispose de comptes dans plusieurs établissements il doit équilibrer les comptes en fonction des besoins de couverture et de la gestion des excédents dans chacune des banques.
L’école de la microfinance via le e-learning
DES FORMATIONS DE HAUTE QUALITÉ EN MICROFINANCE
L’école de la microfinance propose 5 formations en ligne aux métiers de la microfinance.
Ces formations sont strictement de la même qualité que celles qui sont réalisées en présentiel.
En 2025 l’école de la microfinance propose les formations suivantes :
MF 303 CONTROLE DE GESTION DES INSTITUTIONS DE MICROFINANCE
MF 401 LA GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE
MF 503 GOUVERNANCE ET STRATEGIES EN MICROFINANCE
MF 505 LE MARKETING EN MICROFINANCE
L’un des avantages majeurs du e-learning c’est sa grande flexibilité :l n’est pas nécessaire de se conformer à des horaires fixes, ni nécessaire de se rendre à un lieu de formation.
Il est possible de se former à tout moment libre sans avoir à quitter son emploi.
Qu’est-ce qu’une formation e-learning à l’école de la microfinance ?
Le e-learning consiste à suivre des cours exclusivement en ligne à distance.
Le stagiaire en ligne reçoit toutes les deux semaines des documents clairs et précis :
- un cours Word rédigé
- un cours PPT qui reprend strictement ce qui est présenté en présentiel
- un quiz qui permet de s’assurer de la bonne compréhension du cours
- un travail à rendre au professeur en illustration du cours.
Le stagiaire reçoit en retour le quiz corrigé avec les explications pour chaque question et un corrigé type du TD.
Tous les 15 jours le stagiaire en ligne à un entretien via WhatsApp avec son professeur pour bien expliquer les points les plus délicats et permettre au stagiaire de poser toutes ses questions.
Le e-learning conçu par l’école de la microfinance permet la transmission de connaissances dans les meilleures conditions tout en permettant aux stagiaires de progresser à leur propre rythme.
Les cours sont divisés en 10 modules, conformément aux programmes et durent au total 5 mois.
Le stagiaire est constamment encadré pendant toute la durée du cours par le service scolarité de l’école de la microfinance auquel il est possible de poser toutes les questions.
Les avantages des formations en ligne à l’école de la microfinance
L’accès aux meilleurs enseignants des métiers de la microfinance
L’école de la microfinance de Nantes a la meilleure des réputations en terme de formations aux métiers de la microfinance.
Elle est obtenu la certification QUALIOPI pour la qualité de ses formations
Un apprentissage qui va beaucoup plus demeurer chez l’apprenant
La formation en présentiel dure très peu de temps et de retour au bureau il y a un risque au retour de la formation de ne plus y penser absorbé par le quotidien.
En ligne, le stagiaire a en permanence les supports pédagogique sous les yeux. Il va consacrer le meilleur de son temps pour bien s’imprégner de sa formation, faire des travaux dirigés, poser ses questions à l’enseignant.
Dans ces conditions le e-learning permet un meilleur taux de rétention de l’apprentissage que les formations en présentiel.
Un immense gain de temps
Une économie financière appréciable
Le coût de la formation se trouve beaucoup mins élevé quand il n’y a pas de frais de déplacement à prévoir, pas hébergement, de frais de visa…
La formation en e-learning nécessite uniquement une connexion internet.
La certification de l’école de la microfinance
Les stagiaires obtiennent le certificat de l’école de la microfinance à partir du moment où ils ont suivi tous les cours et obtenu des notes supérieurs à 10/20 sur l’ensemble de leurs devoirs.
L’analyse financière d’un Établissement de MICROFINANCE
Comme toutes les entreprises, les établissements de microfinance font l’objet d’évaluations de leurs performances et de leurs solvabilités.
Accès direct à la fiche de présentation de la formation à l’analyse financière ainsi que les dates des formations en suivant le lien ci-après :
Il existe de multiples raisons de procéder à l’analyse financière d’un établissement de microfinance :
1 Les administrateurs ou la direction générale souhaitent s’assurer de la rentabilité et de la solvabilité de leur entreprise
2 Pour limiter le risque, le banquier ou le fonds de garantie veut vérifier avant de faire un prêt à une microfinance la rentabilité de l’établissement et les éventuelles difficultés économiques.
3 Les déposants veulent s’assurer qu’ils peuvent laisser sans risque leur argent dans la microfinance
4 Un repreneur s’intéresse au niveau d’activité de l’établissement de microfinance avant de lancer son opération.
5 Un concurrent souhaite identifier les fragilités de l’établissement, sa place dans le secteur et la stratégie suivie.
6 Les futurs actionnaires veulent vérifier la performance et le potentiel de l’entreprise
7 Les salariés veulent s’assurer des perspectives économiques de leur entreprise.
Les objectifs de la formation
Apporter les notions financières nécessaires à la compréhension de la structure financière d’un établissement de microfinance.
Apprendre a examiner les états financiers annuels
Savoir utiliser une grille d’analyse de la situation financière de l’établissement de microfinance.
Mettre en évidence les éléments de pérennité de l’institution, sa solvabilité, ses équilibres financiers
Durée de la formation
La formation à une durée de 5 jours soit 35 heures
Modalités de la formation
La formation à l’analyse financière se fait par l’étude de plusieurs bilans et comptes de résultat d’établissement de microfinance.
La grille d’analyse est complétée au fur et à mesure pour chaque institution étudiée.
Programme
Analyser la structure financière et apprécier l’équilibre financier
- Passer du bilan comptable de l’établissement de microfinance (SFD / EMF) au bilan financier en grandes masses
- Intégrer les informations hors bilan
- Les ratios de structure, d’endettement, de liquidité, de rotation
- Identifier l’impact des subventions des bailleurs de fonds
Évaluer l’activité et le niveau des marges
- Déterminer les Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)
- Apprendre à calculer les ratios d’activité, de productivité, de marge et de rentabilité
- Comprendre ce qui fait la qualité du portefeuille, les risques découlant des impayés
- Calculer la marge réelle d’intermédiation
- Le calcul du coût du risque et du portefeuille à risques (PAR)
- Identifier les éléments essentiels pour la pérennité financière de l’établissement de microfinance
Interpréter les ratios clés en fonction des normes de référence du secteur et des ratios prudentiels
- Comprendre où se situe l’établissement de microfinance en tenant compte des normes professionnelles à respecter
- Comprendre les ratios prudentiels
- Savoir diagnostiquer une situation de crise financière
- Situer un établissement de microfinance par rapport à la concurrence.
Public concerné
- Cadres des organes de réglementation et de contrôles
- Auditeurs internes et externes
- Bailleurs de fonds, fonds de garantie et banques
- Administrateurs et élus d’un établissement de microfinance
- Directeur général d’un établissement de microfinance
- Responsable Administratif et Financier d’un établissement de microfinance
- Contrôleur de gestion
- Analystes financiers
- Toute personne souhaitant apprécier la situation financière d’un établissement financier (établissement de microfinance ou banque)
Prérequis
- Connaître la comptabilité des établissements financiers ( établissement de microfinance ou banque)
- Savoir lire et Comprendre un Bilan et un Compte de résultat
LA GESTION DU PORTEFEUILLE CRÉDIT D’UNE IMF
Le portefeuille de crédit d’une banque ou d’un établissement de microfinance est composé de l’ensemble des dossiers crédit de la clientèle :les comptes courants débiteurs avec ou sans autorisation, les créances commerciales, les autres crédits court terme, les crédits d’équipement, les engagements à long terme.
Ce que craignent le plus les banques et les établissements de microfinance c’est bien sur le non remboursement de leurs crédits par la clientèle.
La gestion du portefeuille crédit dans une microfinance consiste à :
- A suivre au jour le jour les positions débitrices de la clientèle
- A contacter immédiatement les clients en cas d’incidents
- A enregistrer les risques consécutifs aux incidents clients
- A envisager des réaménagements de l’échéancier des remboursements
- A effectuer une cotation risque des clients en fonction des incidents mais aussi de la situation économique globale ou des difficultés liées à un secteur professionnel.
- A déclasser en CDL – contentieux, douteux, litigieux, les créances compromises
- A mettre en place les provisions pour dépréciations des créances qui sont nécessaires.
Nous indiquons ci-dessous les thèmes développés pendant les journées de formation aux fondamentaux de la microfinance :
Le processus de mise en place des crédits – L’examen du projet présenté par le demandeur.
L’agent de crédit opère une sélection et prend la décision de refuser les projets incohérents, non rentables pour l’emprunteur ou inadaptés.
La constitution de la demande de crédit ne se fait que pour un projet viable et générateur de revenus pérennes
Le lien ci-après donne accès à la présentation de la formation aux fondamentaux de la microfinance :
Les fondamentaux de la microfinance
L’analyse du risque
L’élément déterminant pour une saine gestion du portefeuille consiste à accorder des prêts aux personnes ou aux entités qui présentent les capacités de remboursement nécessaires, et les refuser aux autres.
L’étude attentive du risque de crédit par l’IMF est fondamentale. Compte tenu des caractéristiques spécifiques du public, l’analyse du risque est constituée essentiellement par une évaluation informelle des emprunteurs.
L’agent de crédit doit concevoir avec l’emprunteur un budget familial. Il est essentiel que le « reste à vivre » permette d’intégrer chaque semaine la charge de remboursement du microcrédit.
La décision d’octroi du prêt est prise par le Comité des Crédits.
Le suivi du portefeuille crédit
La gestion de portefeuille consiste essentiellement dans le suivi des clients sains et en retard après décaissement du prêt.
Pour se donner des chances de recouvrement, la détection des retards dans le remboursement doit être immédiate.
Les créances défectueuses (CDL contentieux, douteux et litigieux) font l’objet de déclassements. L’IMF doit savoir calculer les indicateurs de portefeuille à risque (PAR 30 et PAR 90).
L’IMF calcule périodiquement son « coût du risque. »
La problématique du remboursement des crédits et le recouvrement
Une fois le retard détecté, l’IMF met en œuvre un programme de recouvrement.
La rapidité de la réaction par l’IMF est de loin l’élément le plus déterminant pour le recouvrement d’un prêt.
Les sanctions en cas de retard prévues sur les contrats de prêts doivent être appliquées de façon systématique.
L’IMF ayant une vocation sociale, l’agent de recouvrement n’hésitera pas à se montrer imaginatif dans les solutions pour trouver des solutions conciliantes envers les emprunteurs qui ne peuvent pas rembourser de bonne foi.
Les procédures de recouvrement par voie judiciaire ne sont généralement pas adaptées pour obtenir le remboursement par les emprunteurs.
La performance de l’IMF sociale et financière de l’IMF
Conférence : Le microcrédit un outil pour le développement local
La mission sociale d’une IMF consiste à proposer des services financiers à la portée de personnes pauvres.
Pour autant une IMF à un métier financier lequel exige la plus grande rigueur de gestion.
Pour concilier au mieux ces deux missions, l’IMF doit dispose de critères rigoureux de sélection des projets qu’elle est disposée à financer permettant ainsi la création de micros entreprises et la création d’emploi.
L’intérêt bien compris d’une IMF est de mettre en place sur son segment de clientèle des procédures de sélection de prêts très rigoureuses afin d’avoir une forte probabilité que les prêts soient remboursés dans les conditions convenus.