Le contrôle de gestion dans la microfinance

Les stratégies en banque

LE CONTRÔLE DE GESTION EN MICROFINANCE

FORMATION en présentiel ou e-learning

Les institutions de microfinance  ont besoin de mesurer leur rentabilité et de faire des prévisions.

La formation que propose l’école de la microfinance permettra aux contrôleurs de gestion des institutions de microfinance   de se doter des outils nécessaires aux calculs de rentabilité et de suivi de la performance de leur établissement.

La formation comprend 3 grandes parties :

  1. Les objectifs du contrôle de gestion dans les  établissements de microfinance et l’organisation de la fonction.
  2. La mise en place de la comptabilité analytique pour mesurer la rentabilité globale et par point de vente (les résultats agences »)
  3. La gestion prévisionnelle, les budgets, le suivi des risques.

 

 

Objectifs de la formation au contrôle de gestion en banque ou en microfinance :

 

Être en mesure de fournir aux  responsables des institutions de microfinance les informations nécessaires au pilotage stratégique et opérationnel de l’établissement.

Savoir préparer les outils  nécessaires au pilotage, à la prévision, à la programmation des actions  et au contrôle de la performance.

Connaitre les procédures permettant la préparation du  budget sur la base des principaux objectifs fixés par la direction, la conduite du projet   et l’élaboration d’un tableau de bord pertinent.

Programme de la formation

1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion en microfinance
2 La mesure des marges et de la rentabilité3 Le processus d’élaboration budgétaire4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires6 Le suivi statistiques des encours7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs8 La performance (grille d’analyse 2 pages)

9 Le suivi  Risque du portefeuille  des crédits

10 L’utilisation des ratios pour l’analyse financière

 

 

Formacode principal :

32652  Contrôle de gestion

 

Contacts :

Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , 
E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

Commentaires divers :

La formation permet  de mesurer la rentabilité globale et par agence de l’institution de microfinance, de construire des tableaux de bord, d’élaborer un reporting pour la Direction Générale, de réaliser un budget…

 

Publics concernés :

Contrôleurs de gestion,

Directeurs Exécutifs,

Directeurs adjoints .

Cadre de banques

 

Validations :

Attestation de formation en contrôle de gestion.

 

Méthodes et outils :

Exposés, cours et nombreux cas pratiques et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.Remise d’un support de cours complet et documenté.

 

Niveau formation en entrée :

La formation s’adresse aux professionnels de la banque ou de établissements de microfinance.

 

Durée de la formation en e-learning :

5 mois : La formation comprend 10 modules espacés chacun de 2 semaines.

Chaque module comprend :

  • Une présentation PPT
  • Un cours rédigé sur Word
  • Un quiz portant sur le cours pour vérifier l’assimilation du cours.
  • Un TD a faire et à renvoyer chaque quinzaine à la correction.

Il faut compter un minimum de 4 heures de travail intensif par quinzaine.

 

Prérequis :

La promotion interne, après quelques années d’expérience, est la voie d’accès la plus courante pour accéder au poste de contrôleur de gestion.Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et connaitre la finance

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :

Cliquez sur le lien vers  la fiche de présentation de la formation Contrôle de gestion en microfinance.

LE CONTRÔLE DE GESTION EN MICROFINANCE

 

              FORMER DES PROFESSIONNELS DE LA MICRO-FINANCE

formation d'emprunteurs avant l'octroi du microcrédit

 

L’école de la microfinance a pour mission de former les professionnels de la microfinance dont les IMF – Institutions de microfinance- ont besoin.

Qu’est-ce que la microfinance ? Si a l’origine les institutions de microfinance sont issues du monde social, la réalité sur le terrain a obligé à prendre en compte une vision bancaire incluant l’étude du risque et parfois des  techniques financières complexes.

La plupart des professionnels de la microfinance s’accordent sur la nécessité de repenser la fonction d’agent de crédit, ou de commercial en microfinance  pour privilégier l’expertise risque, l’accompagnement des TPE et autoentrepreneurs par des crédits adaptés, et dans certains pays sur l’offre de produits d’épargne à vue ou à terme.

En renforçant les qualités managériales et opérationnels des acteurs, l’école de la microfinance est soucieuse d’aider à  la pérennité des institutions de microfinance i

 Les objectifs d’une formation en microfinance pour le personnel de l’agence.

Le personnel d’une agence de microfinance ou des services du siège ne peut être vraiment opérationnel dans les métiers de la microfinance que s’il a bénéficié d’une bonne formation.

 

Le personnel d’un établissement de microfinance doit bien comprendre le fonctionnement de l’institution c’est à dire les 3 éléments du trépied : Le PNB – produit Net Bancaire, la maitrise des Frais de fonctionnement et le Coût du risque.

Pour l’analyse d’un dossier de demande de crédit par exemple l’agent de crédit doit agir en professionnel pour :

  • L’aide à la conception du projet :  aider l’entrepreneur à établir son projet puis ensuite lui permettre d’assurer un financement approprié de l’activité.
  • La préparation du projet : Le travail avant l’octroi du prêt est important pour bien identifier les conditions de fonctionnement de la très petite entreprise  et donner les clés du fonctionnement de l’entreprise à un créateur.
  • Le développement de l’entreprise : La recherche de clients, de fournisseurs fiables, les stratégies de marché permettant le mieux d’assurer la croissance des très petites entreprises et leur pérennité dans le temps.

 

La complexité sociale apparait dès  la définition de la microfinance donnée par la Loi française nº 2001-420 du 15 mai 2001

 

« Les organismes de micro finance sont des associations sans but lucratif faisant des prêts pour la création et le développement d’entreprises par des chômeurs ou titulaires des minima sociaux sur ressources propres et sur emprunts contractés auprès d’établissements de crédit. »

 

Le personnel d’un établissement de microfinance doit pouvoir bénéficier d’une solide formation

La formation a pour objet de permettre au personnel des institutions de microfinance :

1 de savoir évaluer la demande de crédit

2 d’analyser les risques financiers

3 de ‘assurer de la conformité réglementaire des opérations

4 de gérer les comptes des clients, les impayés…

 

 

Une institution de microfinance est soumise à une réglementation et doit tenir une comptabilité selon des règles très précises.

  • Ouvrir des produits d’épargne et enregistrer les opérations sur ces produits.
  • Comptabiliser le crédit depuis l’engagement, la mise en place, le remboursement, les incidents, les provisions
  • Calculer le coût du risque
  • Comptabiliser les placements de trésorerie en monnaie nationale et en devises et dans ce cas comptabiliser le risque de change.

 

Le personnel d’un établissement de microfinance doit maitriser les techniques financières au même titre qu’une banque :

Il s’agit avant tout de garantir la solidité de l’institution : les dépôts d’épargne seront restitués aux épargnants.
Faire un prêt à une personne pauvre est certainement aisé mais il est beaucoup plus complexe de lui donner le moyen d’exercer une activité génératrice de revenus
L’agence de micro crédit n’ayant pas de ressources infinies il faut aussi que l’emprunteur rembourse son prêt selon un calendrier fixé à l’avance afin de pouvoir à nouveau prêter cet argent à d’autres emprunteurs.

Une institution de microfinance doit être gérée comme une entreprise et gagner de l’argent pour pouvoir payer ses salariés, payer son loyer, emprunter auprès des banques afin de se développer.

 

AFRIQUE CENTRALE :

D’après un rapport de la COBAC, (Afrique Centrale) « le défi majeur est celui d’encadrer la croissance des établissements de microfinance, qui s’accompagne d’un nombre élevé de faiblesses recensées au niveau des établissements de Microfinance en activité (problèmes de gouvernance, gestion des risques inadaptée, absence de contrôle interne, capacité faible des acteurs, méconnaissance des dispositions règlementaires, etc.) »

La microfinance est composée de plusieurs services :  le microcrédit, la micro-épargne, la micro-assurance, les transferts d’argent, la formation et l’accompagnement des entreprises –

Les objectifs de la microfinance sont  d’apporter des solutions financières à des populations fragiles et de permettre la création de très petites entreprises lesquelles participent au développement économique.

Les métiers des institutions de microfinance sont complexes puisqu’ils demandent en même temps des compétences sociales et des compétences financières.

Les Institutions de microfinance accompagnent et soutiennent des personnes pauvres afin de leur permettre de créer une activité qui sera génératrice de revenus favorisant ainsi leur insertion sociale et leur insertion économique.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :Retrouvez toutes les informations  en suivant le lien ci-dessous :

FORMATION LES FONDAMENTAUX DE LA MICROFINANCE

 

 

 Quand doit-on réaliser une étude de marché en banque ou dans les établissements de microfinance ?

Les défis pour les banques ou les établissements de microfinance sont bien connus : comment fidéliser la clientèle ? comment équiper la clientèle des produits proposés par les établissements de microfinance ? comment conquérir de nouveaux clients ?

L’innovation, la création d’une marque attractive, la gestion de la relation client, des produits intéressants  ou encore  la distribution multicanal participent à l’adaptation des établissements de microfinance aux exigences accrues de la clientèle et au développement commercial.

Il est indispensable d’effectuer une étude de marché pour bien connaitre la clientèle des banques et des établissements de microfinance et pour pouvoir bien répondre à leurs besoins ce qui doit être la préoccupation prioritaire des directions.

Lien vers la formation « le marketing  en microfinance »

 

1 Le contexte d’une étude de marché en banque et dans les établissements de microfinance

 

On lance une étude de marché quand on a besoin d’avoir des informations sur le marché.

L’élément déclencheur de l’étude de marché  peut-être la décision de  création d’une agence, le moment du lancement d’un produit, une perte massive de clientèle, lors de l’arrivée d’un concurrent, la définition d’une stratégie…

L’objectif principal de l’étude de marché demeure l’écoute des clients afin de permettre à la banque ou à l’institution de microfinance d’ajuster son offre et son positionnement marketing.

L’étude de marché permet de mesurer la distance entre les messages que la banque ou la microfinance veut faire passer et les messages qui sont effectivement ressentis par la clientèle.

Les institutions de microfinance vont coller aux besoins de leur clientèle actuelle et future pour être l’établissement choisi.

Dans la banque ou dans la microfinance, les produits se ressemblent beaucoup et il est toujours difficile de se démarquer. Pourtant, une étude de marché permet de renforcer la différenciation de son offre vis-à-vis des concurrents.

 

2 Les principales informations à recueillir  via une étude de marché

 

Une fois qu’une banque ou un établissement de microfinance a  identifié son marché cible, elle doit bien connaitre les besoins des populations pour s’assurer qu’elle apportera les produits véritablement souhaités par les consommateurs.

Les institutions de microfinance ont besoin de réaliser des études de marché pour leur permettre de connaître les besoins, les opportunités, les contraintes et les aspirations de leurs clients potentiels.

Quelles sont les caractéristiques de la clientèle actuelle et potentielle ? (zone géographique, habitude de consommation, revenus, âge de la population…) ;

Quels sont les besoins de la population et leur motivation pour venir à la banque ou dans l’établissement de microfinance ?

Quelles sont les préférences des clients? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ?

Les banques et les établissements de microfinance  recherchent en particulier à connaitre :

  • La taille du marché
  • Quelle part notre part du  marché aujourd’hui ?
  • Les évolutions du marché
  • Les prévisions de croissance du marché
  • Les profils des consommateurs
  • L’existence d’un segment de clientèle unique ou de plusieurs segments bien distincts.
  • Quelle est l’image des concurrents ?
  • Que pensent les clients et prospects de l’offre proposée par les concurrents ?
  • Quels sont les avantages concurrentiels des concurrents
  • L’existence d’attitudes individuelles ou collectives spécifiques  influençant la consommation.

3 En pratique, comment réaliser une étude de marché

 

Il est souhaitable de combiner plusieurs méthodes d’étude de marché pour s’assurer que les résultats sont fiables et constants.

On peut procéder à des interviews auprès de nos clients actuels mais aussi auprès d’un public d’anciens clients qui nous ont quittés. Les raisons de leur départs sont des sources d’informations sur nos faiblesses (accueil insuffisant, arrogance du personnel, queues interminables pour un retrait, non réponse aux réclamations, tarifs jugés excessifs…).

Bien sur un échantillon de non clients ou de clients d’établissements concurrents apportera de nombreuses informations sur les avantages réels ou supposés des autres établissements. (Distributeurs de billets, appartenance à une communauté, impact de la publicité du concurrent, adhésion à une marque…)

4 Quels sont les coûts de l’une étude de marché

Quel budget voulez-vous accorder pour effectuer l’étude de marché ?

Il est toujours possible de faire une étude de marché à moindre coût. On embauche une équipe d’étudiants disposée à quelques carrefours stratégiques avec un questionnaire.

Le recours à des cabinets spécialisés nécessite  un investissement financier important. Compte tenu de sa complexité et de son coût, ce type d’étude n’est réalisé que très ponctuellement.

Pourtant, même si cela s’avère plus coûteux, le recours à un prestataire externe peut faire gagner du temps, et proposer une étude plus complète intégrant par exemple des données chiffrées, une analyse concurrentielle, une évaluation des profils de consommateurs.

Un cabinet professionnel peut proposer une cartographie du marché, connaître les besoins du marché, cibler une clientèle susceptible de correspondre au projet de la banque ou de l’établissement de microfinance…

 

Pour décider du budget que ‘on voudra consacrer à une étude de marché, il faut donc décider en fonction de la finalité de l’étude de marché.

 

5 Le planning de l’étude de marché

 

L’étude de marché est constituée de plusieurs étapes :

L’étude qualitative pour comprendre leurs habitudes d’achats ou encore les comportements de la clientèle par rapport à l’offre que l’on veut proposer.

L’étude qualitative qui permet  de mesurer et quantifier les grandes tendances du marché.

La phase d’analyse des données, de décryptage, de recherche en interne et aussi à l’extérieur de confirmations des données.

L’étude du marché peut ne pas  se faire en  une seule fois. Les besoins d’une étude du marché pour une institution peuvent aussi évoluer avec le temps.

La banque ou l’institution de microfinance doit s’informer  des nouveaux besoins (par  exemple le paiement via le mobile) qui apparaissent et y apporter des réponses qui conviennent à la clientèle.

 

Lien vers la formation « le marketing en banque ou en microfinance »

 

conférence-débat “La microfinance, véritable levier de développement

L’association « L’école de la microfinance » organise des conférences / débats sur le thème « La microfinance est-elle un véritable levier de développement »

Si vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec notre association contact@ecole-de-la-microfinance.com

ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

La finalité de la microfinance : l’auto-entreprenariat, les TPE pour le développement local :

 

La microfinance correspond à un ensemble de procédés financiers qui permettent à quelqu’un, qui possède un dynamisme et des capacités latentes, de s’intégrer dans une économie, alors qu’il ne dispose d’aucun avoir ni d’aucun crédit possible, compte tenu de son état de pauvreté.

Si dans tous les pays on a connu des pratiques traditionnelles d’épargne et de crédit (les tontines), le concept de micro crédit tel qu’on le conçoit aujourd’hui a été créé par Muhammad Yunus et la Grameen Bank.

Cela n’existait pas il y a cinquante ans.

Le micro crédit est désormais présent dans le monde entier.

 

En Afrique, les principaux défis de financement du développement demeurent le    financement de l’agriculture, et le financement de TPE.

 

Le financement de l’agriculture et des activités économiques en milieu rural est fondamental pour améliorer les conditions de vie de manière substantielle et stabiliser les populations.

Le financement des activités agricoles

Le financement des TPE demande des compétences particulières pour pouvoir accompagner l’entreprise lors de sa croissance.

Des institutions spécifiques « la meso-finance » ont prouvé leur efficacité pour le financement des TPE / PME

Quant au microcrédit, il  permet d’accompagner des porteurs de projet en secteur informel, pour de très petites sommes, pour permettre de constituer un stock ou encore pour  l’acquisition d’un matériel.

Nul développement social n’est possible en l’absence de croissance économique .

 

La microfinance et la lutte pour le développement

 

Le développement dépend de multiples facteurs dont la création de route, la scolarisation, l’adduction d’eau… La microfinance intervient à son niveau en complément à travers 4 dispositifs :

  1. Le dispositif d’autonomisation des femmes,
  2. Le dispositif d’appui aux petits exploitants agricoles,
  3. Le dispositif d’appui aux micro et très petites entreprises
  4. Le dispositif d’insertion économique des jeunes

 

Quand on parle de micro finance, il s’agit de la  fourniture d’un ensemble de produits financiers à tous ceux qui sont exclus du système financier classique ou formel.

Ces produits sont complémentaires au micro crédit :

  • Le micro crédit
  • L’épargne
  • La micro assurance
  • Les transferts d’argent
  • Des services non financiers tels que l’éducation financière ou l’accompagnement de l’entreprise.

 

Le crédit sert à l’acquisition de biens qui seront générateurs de revenus : élevages de poules, matériel de couture, four pour une gargote, activités artisanales ou commerces d’alimentation.

Chaque création d’activité  entraine davantage d’échanges dans l’économie de proximité et suscite des vocations. Ainsi le micro crédit et plus généralement la microfinance sont bien des outils efficaces de lutte contre la pauvreté.

L’épargne de proximité des clients de la microfinance finance les projets des emprunteurs d’un même lieu.

 

 La formation et l’accompagnement des emprunteurs :  Le métier de micro entrepreneur doit s’apprendre

 

Le crédit a pour objet  de contribuer à financer une activité qui sera génératrice de revenus.

Le public,  fragile, constitué  souvent de femmes  pauvres,  ne peut pas instantanément se transformer d’une vie au jour le jour en un micro entrepreneur débutant.

 

 

Les établissements de microfinance sont bien distincts des banques et ne sont pas des banques LOW-COST

Les établissements de microfinance sont soumis à un agrément et à une réglementation de la part de la banque centrale.

Par contre ces établissements ne peuvent faire qu’un nombre limité d’opérations.

En microfinance, des garanties peuvent être demandées aux emprunteurs mais en général elles sont de très faibles qualité. Donc il y a beaucoup plus de risques pour un établissement de microfinance que pour une banque.

D’autres contraintes particulières aux microfinances :

  • Le montant d’un microcrédit est plus faible que celui d’un prêt bancaire
  • Les taux auxquels sont accordés ces microcrédits sont plus élevés que ceux d’un prêt bancaire.
  • Les durées de remboursement sont plus courtes que celles d’un prêt classique. (parfois un prêt est  remboursé sur une période de 6 à 12 mois  avec des échéances hebdomadaires.)

 

Questions / réponses avec Michel HAMON de l’école de la microfinance

La microfinance est un métier difficile. Faire des prêts à des personnes qui ne présentent pas de garanties, c’est bien évidemment prendre le risque de ne pas être remboursés. C’est pourquoi les microfinances enquêtent de façon très approfondies pour connaitre leurs clients.

Une microfinance a besoin de locaux, d’un personnel important, d’équipements. Souvent l’établissement de microfinance doit faire de la formation des emprunteurs et apporter de l’accompagnement. Pour couvrir toutes ces charges, les établissements de microfinance doivent facturer des intérêts élevés   et parfois des commissions complémentaires.

Question :

Il semble que dans de nombreuses institutions de microfinance, les salariés et la direction n’aident pas vraiment les emprunteurs et peuvent même inciter des personnes à s’endetter afin d’obtenir des primes de productivité.

Réponse :

Il apparait en effet que les clients, les dirigeants, tous les tiers en relation avec des agences de microfinance  déplorent l’insuffisance en compétence des ressources humaines des institutions de microfinance

Cette situation n’est pas tout à fait anormale puisque  la création des institutions de microfinance  n’a  été précédée d’aucune  formations  universitaires de la filière, il est maintenant essentiel  que la professionnalisation du secteur s’institutionnalise par le renforcement des capacités managériales et opérationnelles des acteurs.

Les études sur la stratégie de la finance inclusive indiquent qu’il est urgent d’intensifier les actions de formation des promoteurs, des dirigeants et des employés des institutions de microfinance.

Q : Après les nombreuses défaillances d’institutions de microfinance, les scandales à répétition de non remboursement de l’épargne, les situations de surendettement de personnes très vulnérables, on doit s’interroger : la microfinance est-elle réellement une solution pour aider au développement ?

Réponse :

Sans microfinance, on renonce à  apporter des  services financiers à tous ceux qui n’ont pas accès aux banques.

Les emprunteurs disposent rarement d’une épargne pour créer une activité. En l’absence d’une  microfinance ils devraient solliciter des crédits auprès de prêteurs informels  option  coûteuse  et risquée.

Il est vrai que la microfinance mal maitrisée fait courir des risques au public : par exemple les défaillances d’institutions de microfinance entrainent le retrait de l’agrément ce qui implique en principe que les épargnants ne pourront pas récupérer leurs dépôts, d’où une crise aigüe  lorsque les déposants sont pauvres et peu informés de leurs droits.

Pour moi il est évident quand l’accès aux banques est si limité en Afrique qu’il faut pourtant continuer de développer la microfinance mais d’une autre façon en examinant les forces, les faiblesses et le potentiel de la microfinance  au cours de formations adaptées destinées aux professionnels administrateurs dirigeants et salariés.

La microfinance est utile car elle permet aux  personnes dont les revenus sont  très faibles et irréguliers   d’accéder à des services financiers en leur permettant  de développer une activité  génératrice de revenus.

Les bénéficiaires du microcrédit sont majoritairement  des femmes. Les femmes qui s’investissent dans les activités génératrices de revenus rencontrent d’immenses difficultés liées à leur instruction très insuffisante.  Il est primordial qu’elles acquièrent grâce à une éducation financière des connaissances pour faire face aux impératifs de la commercialisation et de la production.

Q : Devant la croissance des impayés, de plus en plus on voit les agences de microfinance exiger des garanties avant d’octroyer un prêt.

Réponse :

Les professionnels de la microfinance savent que les garanties en matière de microfinance sont souvent très fragiles.

Les emprunteurs  ne parviennent pas  à prouver leur solvabilité puisqu’ils ne possèdent que rarement des titres de propriété ni d’autres biens pouvant servir de garantie.

Les meilleures garanties en matière de microfinance sont la connaissance de la personne, du projet et de la situation de l’emprunteur par rapport à son projet.

C’est essentiellement l’analyse préalable du dossier qui va permettre d’éviter les impayés. Cela demande du temps, il faut se rendre sur le lieu de travail de l’emprunteur, à son domicile. Il faut prendre le temps nécessaire pour l’inclusion financière par des formations et de l’accompagnement une fois le prêt mis en place ;

Les formations des agents de crédit que proposent l’école de la microfinance répondent à l’ objectif de limiter les risques tant pour l’institution de microfinance que pour l’emprunteur.

 Q : On note depuis plusieurs années une montée des risques et une augmentation du nombre d’institutions de microfinance collectrices d’épargne placées sous procédure de sauvegarde.

 Réponse

Quand une institution de microfinance se retrouve gérée par un administrateur provisoire c’est que la situation est déjà très compromise. Dans ce cas  tous les organes de gouvernance (direction, représentants élus, conseil d’administration) sont suspendus. Bien souvent cette situation résulte d’une mauvaise gouvernance et d’un conseil d’administration qui ne joue pas les rôles d’éclaireur  et de contrôleur.

Le problème majeur des institutions de microfinance  est d’assurer leur viabilité financière et leur pérennité afin de maintenir leur impact social d’établissement au service des personnes  n’ayant pas accès aux services des banques.

Dans tous les cas les formations de l’école de la microfinance montrent l’utilité de  l’information et des règles prudentielles nationales qui doivent être des outils pour les dirigeants de l’institution et incite au respect des exigences réglementaires et statutaires.

Les formations dispensées par l’école de la microfinance ont notamment pour objet  d’améliorer la qualité du portefeuille de microfinance, d’améliorer la rentabilité de l’institution  et d’accroitre la productivité tout en maitrisant mieux leurs risques.

 Q : Comment se déroulent les séminaires à l’école de la microfinance ?

Réponse

L’école de la microfinance se vit comme un centre de formation professionnelle. Nous organisons donc des ateliers basés essentiellement sur des cas pratiques pour donner aux apprenants des outils et des techniques leur permettant d’apporter des solutions concrètes aux problèmes qu’ils rencontrent au quotidien. Ce sera le cas par exemple en contrôle de gestion ou en analyse financière.

Dans nos formations au marketing nous travaillons le lien de confiance avec le public, sur les dispositions qui doivent être prises  pour informer et protéger les épargnants, montrant comment l’amélioration de la confiance entraine rapidement une croissance des volumes d’épargne et de crédit et donc améliore la viabilité de l’institution.

   Q : Et pour conclure cet entretien sur l’école de la microfinance ?

Réponse

La plupart des clients de la microfinance  sont des micro- entrepreneurs du secteur informel : petits commerçants, vendeurs ambulants, artisans, agriculteurs, etc. Chacun d’eux possède un savoir-faire et sollicite un microcrédit pour développer une petite activité qui sera la source d’un revenu régulier.

Une microfinance qui fonctionne  donne les moyens à chacun de créer ou de développer une activité professionnelle sur le long terme et dans la dignité car elle ne repose pas sur l’assistanat.

Une  microfinance qui dispose d’un personnel et d’administrateurs bien formés participe ainsi à la création du tissu économique local dynamique.

 

L'école de la microfinance est certifiée QUALIOPI

L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.

 

 

FORMATION A L’AUDIT INTERNE DANS LES  MICROFINANCES

Dans un établissement de microfinance, l’auditeur interne a pour mission d’analyser  le fonctionnement de l’établissement de microfinance afin de détecter les défauts et les risques susceptibles  d’entrainer des conséquences graves pour l’EMF.

 

 

Avec une approche basée sur les risques, l’auditeur interne s’assure du bon fonctionnement des activités des agences ainsi que de l’ensemble des fonctions du siège Ressources humaines, comptabilité, système d’information, recouvrement et juridique, …

Le COSO –Committee Of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission– définit les activités de contrôle comme des « actions définies par les règles et procédures qui visent à apporter l’assurance raisonnable que les instructions du management pour maîtriser les risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs sont mises en œuvre. »

 

Retrouvez le programme de la formation  « L’AUDIT INTERNE ET AUX CONTRÔLES A NANTES » en suivant le lien ci-après :

FORMATION A L’AUDIT INTERNE ET AUX CONTRÔLES A NANTES

L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.

L'école de la microfinance est certifiée QUALIOPI

Objectifs de la formation :

  • Répondre aux obligations réglementaires en matière de contrôle interne
  • Savoir organiser les contrôles en banque et dans  les institutions de microfinance.
  • Identifier les risques et en établir la cartographie.
  • Définir les contrôles nécessaires à partir de la cartographie des risques
  • Maitriser les différentes étapes d’une mission d’audit interne.
  • Apprendre à planifier et conduire une mission d’audit.
  • Faire de la fonction Audit Interne un outil d’efficacité.

 

Le programme de la formation :

  1. .L’auditeur doit travailler selon une approche   fondée sur le risque 
  2. Maîtriser les différentes étapes d’une mission d’audit interne
  3. La  mission d’audit  dans les institutions de microfinance, le scepticisme professionnel de l’auditeur
  4. Les risques de crédit en banque ou en microfinance
  5. Contrôler les risques réglementaires, opérationnels et de conformité
  6.  Audit de la collecte et de la gestion de l’épargne
  7. Rédiger un rapport d’audit de qualité

Méthodes et outils :

Exposés, études de cas,  et nombreux exercices et cas pratiques.

Travail très concret sur les risques auxquels un établissement de microfinance est exposé : Le risque est défini comme la possibilité qu’un événement survienne et ait un impact couteux pour l’établissement de microfinance.

a l’aide de cas vécus, le formateur explique de façon très précise comment mettre en évidence les risques, puis comment les évaluer, montre comment on peut réduire l’exposition aux risques, et propose des contrôles adaptés.

L’audit interne apparait ainsi comme un processus dynamique et itératif d’identification et d’analyse des risques susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs.

 

 

Contacts :

L’école de la microfinance

Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 ,

 Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

Publics concernés :

Auditeurs et contrôleurs internes de banques ou de SFD ou d’IMF.

Responsables administratifs et financiers

Inspecteurs d’IMF.

Membres des conseils d’administrations et Conseils de surveillance d’une IMF r

Professionnels de la microfinance, salariés des banques ou de la finance.

 

Validations :

Remise d’une attestation de formation en audit des Institutions de microfinance.

 

Niveau formation en entrée :

Contrôleurs internes ou personnes connaissant très bien le fonctionnement d’un établissement bancaire ou de microfinance. précisé

 

Durée de la formation en centre

En centre stage de 5 jours soit 35 heures

 

 

 

Pré requis :

La promotion interne, après quelques années d’expérience, est la voie d’accès la plus courante pour accéder au poste d’auditeur interne.Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale et connaitre la finance.

 

Prestations annexes :

Le contrôle et l’audit sont des fonctions fondamentales dans une IMF, aussi les métiers liés à l’audit connaissent progressivement de fortes évolutions.Les compétences requises pour exercer ces fonctions sont désormais multiples et de niveau croissant.Un support de cours détaillé est remis aux stagiaires..

 

Prochaine session :

NANTES

Précisions :

Cette formation peut également être proposée :

  • par e-learning.
  • intra dans un établissement financier.

 

Formateurs :

Animation par des praticiens expérimentés de la finance et de la microfinance, les formations sont fondées sur le vécu professionnel des intervenants et se déroulent dans un esprit d’échange et de partage des connaissances. Le contrôle et l’audit sont des fonctions fondamentales dans une IMF, aussi les métiers liés à l’audit connaissent progressivement de fortes évolutions.

Le Centre de formation « l’école de la microfinance » est spécialisé dans des formations résolument tournées vers la pratique à destination des professionnels de la banque et de la microfinance.

Formacode principal :

32098 audit entreprise

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