FORMATION EN MESO-FINANCE

LA MESO-FINANCE AU CŒUR DE LA DYNAMIQUE DE DÉVELOPPEMENT
LA MESOFINANCE EST UN OUTIL ESSENTIEL POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE.
De nombreux établissements de microfinance souhaitent évoluer vers le financement des TPE/PME du secteur informel.
Il s’agit de proposer aux PME de financer leur croissance (achat de machines, recrutement, développement commercial), de créer des emplois et soutenir le tissu économique local.
La mesofinance est le “chaînon manquant” pour financer des entreprises qui n’ont pas accès aux banques qui exigent des garanties de qualité et les concours aux très petites entreprises que propose la microfinance.
Pourtant, étudier un dossier crédit en mesofinance est différent de ce qui se fait en microfinance. L’étude du risque et des garanties est très différente de la pratique en microfinance. Ce n’est pas le même métier que la microfinance. Une formation des analystes risques et superviseurs de crédit est nécessaire.
Le financement des entreprises
La mesofinance finance les besoins des micro entrepreneurs non bancables car encore peu ou prou dans le secteur informel.
Pour ces TPE/PME le problème est le suivant : Elles constituent la base des tissus économiques locaux en Afrique, en Haïti ou à Madagascar et présentent par leur dynamisme et leur flexibilité un véritable potentiel de croissance. Mais elles ne peuvent trouver de financement pour se développer car elles ne disposent d’aucune garantie et ne tiennent pas une comptabilité rigoureuse. Les TPE/PME n’obtiennent pas de financement car elles sont considérées comme trop risquées par les établissements financiers.
Construire une offre adaptée pour les TPE/PME
Un établissement de microfinance peut se spécialiser dans le développement d’une activité durable de financement aux TPE/PME
Pour cela il lui faut parfaitement maitriser l’économie locale afin de repérer les entreprises à potentiel et établir avec elles une relation fondée sur la confiance.
Les petites entreprises qui bien souvent ne tiennent qu’un cahier de recette sont incapables de présenter un budget ou les tableaux habituels pour obtenir un crédit que sont le bilan prévisionnel, le compte de résultat prévisionnel ou encore le prévisionnel de trésorerie.
Les institutions de microfinance se retrouvent donc dans l’obligation de renforcer leurs compétences « risques » afin de disposer des compétences clés indispensables pour l’analyse des dossiers des TPE/PME.
Caractéristiques | La pratique en méso-finance |
Montants de crédit | Intermédiaires : souvent au-delà des microcrédits (quelques milliers ou millions de FCFA ou équivalent), mais bien inférieurs aux grands prêts bancaires. Exemple : 5 000 à 200 000 dollars selon contexte (Tunisie). |
Cible clientèle | PME / TPE / auto‐entrepreneurs, entreprises informelles ou semi formelles. |
Flexibilité dans les conditions | Conditions de prêt plus souples que celles exigées par les banques : garanties plus flexibles, processus simplifiés, modalités de remboursement adaptées (mensuelles, trimestrielles, etc.). |
Services proposés | Services complémentaires proposés : l’épargne, transferts, bancassurance, digitalisation, parfois accompagnement. |
Réglementation | Pas de réglementation spécifique : les institutions de méso-finance étant soumises aux textes régissant les banques ou les microfinances. |
Qui sont ces TPE/PME ?
Ce sont toutes les petites entreprises de proximité.
La quasi-totalité des petites entreprises à l’origine conçues pour satisfaire les besoins sociaux basiques : alimentation, logement, santé, éducation des enfants, gargote, pressing, taxi, garage…
La présence de multiples petites exploitations spécialisées dans différentes branches d’activités constitue une spécificité de l’économie africaine. La particularité de ces entreprises est d’être constituées sous la forme d’une organisation familiale généralement placée sous la direction du chef de famille, qui est souvent aussi le principal apporteur du capital.
Les petites entreprises sont dans l’incapacité d’obtenir des financements pour se développer car elles sont incapables de satisfaire aux exigences des banques ou des microfinances : demandes de crédits non recevables du fait de l’absence de comptabilité, garanties insuffisantes ou absence de statut juridique légal.
Souvent les TPE changent ou modifient leurs activités, cette diversification d’activités ayant pour objet de se prémunir contre le risque de défaillance de leur entreprise et s’assurer un revenu régulier dont la perte peut entrainer la baisse du niveau de vie de la famille.
La mesofinance est engagée auprès des TPE/PME
La mesofinance finance les entreprises, particulièrement les TPE/PME, et les accompagnent pour leurs besoins de trésorerie comme pour leurs projets de développement ou leurs besoins d’équipement.
Les établissements de mesofinance accompagnent les chefs d’entreprises pour leurs besoins de crédits comme pour la mise en place de service adaptés à leurs activités (encaissements, paiements, avances sur factures…).
Des actions d’appui aux entreprises : l’accès à la formation et aux conseils
Le financement d’une entreprise sans une gestion rigoureuse et sans tenue d’une comptabilité n’est pas possible. Aussi la mesofinance subordonne le renforcement des capacités des entreprises à l’accès au crédit.
L’amélioration de l’organisation et de la gestion des TPE/PME permet d’obtenir la confiance des financeurs. Il est donc essentiel pour ces entreprises de montrer leur capacité à assurer leur pérennité via :
– la mise en place d’une véritable comptabilité,
– un suivi du marché,
– des justifications objectives des décisions d’investissement (enquêtes, études),
– le recours à des conseils.
Les TPE/PME doivent être accompagnés par l’établissement financier sur le chemin de la professionnalisation et de la formation, aussi l’établissement de microfinance construit avec les TPE/PME un dialogue régulier et transparent entre l’agent de crédit et les responsables de l’entreprise.
Pour diminuer le risque, les établissements de mesofinance sont ainsi dans la nécessité de former leurs clients entrepreneurs évoluant dans le secteur informel qui dispose d’une expertise managériale ou de gestion interne faible.
L’établissement financier peut soit former directement les chefs d’entreprises, ce qui est la meilleure solution car cela permet de mieux les connaitre, soit payer les formations dans des établissements sous-traitant en faveur des PME clientes et futures clientes de l’établissement financier.
Reconstituer par l’observation et déduction la comptabilité des TPE/PME par l’observation
Il n’est pas envisageable de faire un prêt sans connaitre les chiffres de l’activité et ces chiffres sont donnés par la comptabilité de l’entreprise.
Donc à priori en l’absence de comptabilité tout prêt est impossible.
La mésofinance implique de faire évoluer les méthodes et procédures des établissements financiers afin qu’ils puissent répondre aux demandes des petites entreprises.
Il va falloir évaluer le plus professionnellement possible les chiffres comptables.
Afin de ne pas entraver le développement des PME/TPE, il est nécessaire, de développer une méthode dynamique de l’évaluation financière.
LE BILAN
Par définition, le bilan est une photographie de ce que possède et de que doit une entreprise à une date donnée.
Un inventaire de tout ce qu’elle possède et de tout ce qu’elle doit permet de reconstituer le bilan.
Les PME/TPE ont les plus grandes difficultés à réunir des garanties de qualité, elles ne savent pas se projeter sur le moyen-long terme et sont incapables de fournir des chiffres prévisionnels (business plan) conformes aux attentes des établissements financiers.
LE COMPTE DE RÉSULTAT
Pour ce qui concerne le compte de résultat c’est beaucoup plus complexe.
Pour estimer le résultat, il faut utiliser des techniques comparables à celles qu’utilise l’administration fiscale dans le cadre des « comptabilités super simplifiées » .
Le principe est le suivant :
La clé de voute de la comptabilité super-simplifiée est la détermination du chiffre d’affaire quotidien, mensuel et annuel par extrapolation.
Certaines charges peuvent être connues précisément comme le loyer de l’établissement ou certaines facturations (eau, électricité…) ou le montant des « salaires » versés chaque mois aux salariés souvent membres de la famille de l’entrepreneur.
Les charges qui ne sont pas connues, les achats par exemple, sont estimés par rapport à des professionnels de la même activité qui tiennent une comptabilité.
Ces charges d’achats sont exprimées sous la forme d’un pourcentage par rapport au chiffre d’affaires annuel.
Il suffit alors d’appliquer ce pourcentage au chiffre d’affaires de l’entreprise concernée pour avoir une estimation de la valeur des achats.
Il devient alors possible de « monter » un compte de résultat.
A propos de l’école de la microfinance

L’école de la microfinance a obtenu la certification qualité Qualiopi pour la qualité de ses prestations.
Le business plan :
Formation pour créateur ou repreneur d’entreprise
Préparer le business plan
L’école de la microfinance propose une formation très pratique de 5 jours en présentiel pour construire le business plan de votre entreprise.
La formation « L’établissement du business plan » apporte aux futurs chefs d’entreprises une réflexion à 360 ° sur la totalité des points critiques à vérifier et à sécuriser avant la création ou la reprise d’une entreprise.
Sont notamment étudiés, l’analyse de l’étude marché et des opportunités de ventes, la gestion au quotidien de l’entreprise, ou encore le processus d’élaboration des états financiers prévisionnels.
Le business plan est un document écrit qui vous permet d’évaluer la viabilité de votre projet.
Comment construire un business plan ?
1 L’utilité du business plan (ou plan d’affaires)
1 Le business plan présente l’entreprise
Le business plan apporte une vue synthétique de son entreprise ; Quelle a été la démarche du ou des fondateur (s), quelle est leur histoire, son historique, quels produits seront fabriqués ou vendus, quels services.
Le créateur présente ici son idée et son originalité en terme de créations et de développements. Il indique aussi le but qu’il poursuit en créant l’entreprise, et ce qui va lui être nécessaire pour réaliser son projet (équipements, financement, acquisition de droits…)
Le lien vers la formation à l’accompagnement de l’entreprise
2 La rédaction du business plan
Le business plan est un outil précieux puisqu’il sera utilisé à chaque étape du lancement de l’affaire et en particulier dans la phase de recherche de financements ou dans la recherche de partenariats.
Aussi la forme, la rédaction, vont avoir une très grande importance. Le business plan doit pouvoir être compris et doit convaincre.
Le lancement ou non de l’affaire en dépend souvent. Le business plan devra être structuré de telle manière que ceux à qui il est destiné comprennent et approuvent la démarche de recherche, de validation et d’analyse de l’information.
3 Le survol du projet
L’objectif du survol est de fournir au lecteur un aperçu général très rapide de l’entreprise. Cette partie doit montrer en peu de lignes la cohérence des choix de l’entrepreneur et montrer votre connaissance du secteur et montrer que tout investissement dans l’entreprise sera profitable et viable.
Il faut avoir en tête que certains lecteurs ne liront pas tout le business plan et pourront arrêter leur lecture après la page du survol si le projet ne leur parait pas suffisamment convaincant.
4 Le choix du statut juridique de la future entreprise
Le choix de la forme juridique de l’entreprise que l’on va créer est fondamental.
Pour ceux qui souhaitent exercer seuls , les formes juridiques d’entreprise sont la SASU, l’entreprise individuelle, l’auto-entrepreneur)
Pour ceux qui vont réunir plusieurs compétences il faudra créer une société (SARL, SAS, SA…)
Le choix du type de société entraine de nombreuses conséquences comptables, fiscales et sociales. Il conditionne la responsabilité des créateurs.
Certaines formes juridiques ne favorisent pas le développement de l’activité où sont pénalisantes fiscalement avec par exemple l’impossibilité de déduire les charges réelles.
2 Le business plan : L’étude économique
1 Le business plan : L’étude du marché
L’étude du marché est particulièrement déterminante dans le business plan.
Elle doit définir le marché de l’entreprise et le caractériser : s’agit-il d’un marché local, régional, national ?
Quelles sont les volumes globaux du marché, comment évolue le marché ?
Quelles sont les caractéristiques de la demande : panier moyen, qualité des produits, le marché est-il en progression, en stagnation, en déclin ?
2 Le business plan : Les produits et services que l’entreprise propose
Les produits ou services de l’entreprise sont-ils innovants ?
L’entreprise a-t-elle un savoir-faire spécifique ?
L’entreprise travaillera-t-elle avec un partenaire ?
L’entreprise sera-t-elle en franchise ou dispose-t-elle d’un brevet ?
3 Le business plan : Quelle sera la clientèle
Quelle clientèle l’entreprise peut-elle conquérir ? Pourquoi les clients choisiront ils cette entreprise ?
Quel est l’état de la concurrence, leurs prix, leurs produits, leurs atouts ?
Quels sont les entreprises déjà présentent sur le marché ? Y a-t-il de nouveaux entrants ?
3 Le business plan : L’étude financière
1 Le business plan : Les états prévisionnels
Une fois bien définis le marché et les produits que l’entreprise proposera, il reste à préparer les prévisions financières.
Tout part des prévisions de chiffre d’affaires ou des prévisions d’articles vendus mois par mois. En découlent les charges nécessaires pour la vente, des charges fixes qui sont indépendantes des ventes et des charges proportionnelles aux ventes.
En posant tous ces éléments sur une situation de trésorerie annuelle, on peut définir la trésorerie mois par mois et les besoins de fonds de roulement.
Un compte de résultat prévisionnel, ajusté à la révision de trésorerie permet d’évaluer la rentabilité, les charges, les fluctuations des liquidités.
Le bilan prévisionnel de départ et le bilan après une année de fonctionnement permettent de définir le financement qui sera adapté au projet.
2 Le business plan : le recours à un crédit
Que financera le crédit ? un investissement ou le fonds de roulement ?
La recherche de financement peut être délicate. Il faudra soit passer par des Juris de type France Initiative qui vont éventuellement accepter une petite part du financement du projet, soit se tourner vers des banques qui naturellement seront frileuses devant une création d’entreprise. D’où la nécessité de présenter un business plan parfaitement rédigé et de savoir convaincre de la qualité du projet.
Attention, les banques étudient les dossiers en fonction de la probabilité de remboursement des prêts. Aussi pour un créateur d’entreprise ils vont se placer dans la situation là moins favorable pour la jeune entreprise en augmentant les charges probables tout en pensant que les ventes que l’entreprise aura prévues par exemple dès le second mois, ne seront au rendez-vous que le 4ème mois. Cette façon de procéder fait partie du travail normal d’évaluation.
L’entrepreneur aura donc intérêt à bien expliquer que lui-même en rédigeant son document s’est situé dans la situation la plus défavorable, en sachant très bien qu’il y aurait des aléas
3 Le business plan : Les prix de vente permettent-ils de dégager une marge ?
L’entrepreneur doit pouvoir se verser un salaire et pour assurer la pérennité de son entreprise, il doit dégager un bénéfice qui permettra d’investir et de développer.
Pour cela l’important c’est que sur toute vente ou sur tous les services vendus, l’entreprise dégage une marge bénéficiaire.
Le prix de vente doit être fixé en fonction de ce besoin de dégager une marge suffisante.
Le calcul du seuil de rentabilité prévisionnel permet de vérifier à partir de quel niveau de chiffre d’affaires l’entreprise sera rentable.
4 Le scénario précis du lancement du projet
Cours de comptabilité générale en présentiel pour chefs d’entreprises
Les entreprises doivent tenir une comptabilité laquelle est régie par une série de lois et de réglementations qui peuvent varier en fonction de la forme juridique de l’entreprise.
Il est souhaitable lorsqu’on est entrepreneur de faire sa comptabilité soi-même.
Qu’entend-on par la TENUE DE LA COMPTABILITÉ ?
Il s’agit essentiellement
- D’établir des factures à l’occasion de chaque vente
- D’enregistrer chronologiquement toutes les factures d’achats et de ventes et les mouvements qui affectent le patrimoine de l’entreprise,
- De suivre quotidiennement son compte en banque et d’enregistrer de conformité dans la comptabilité de l’entreprise tous les mouvements qui figurent sur l’interrogation internet du compte bancaire
- De faire mensuellement sa déclaration de TVA sur IMPOTS.GOUV
- De faire une fois par an l’inventaire annuel pour connaitre la valeur des éléments composant l’actif et le passif de l’entreprise ;
- D’établir des comptes annuels à la clôture de chaque exercice comprenant le bilan (ensemble des éléments d’actif et de passif de l’entreprise), le compte de résultat (ensemble des produits et charges de l’entreprise faisant apparaître le bénéfice ou la perte de l’exercice)
Est-il possible de faire soi-même la comptabilité de son entreprise ?
Il y a de multiples avantages à faire sa comptabilité soi-même dont les principales sont de pouvoir gérer son entreprise, de comprendre comment se fait le résultat, de pouvoir réagir beaucoup plus vite en cas de mauvais chiffres.
Par contre pour faire sa propre comptabilité il est indispensable :
- De suivre une formation spécifique avec un formateur : Il vous explique clairement les obligations comptables de votre entreprise. Des simplifications selon possibles pour les entreprises soumises au régime micro-entreprise qui permettent à chaque entrepreneur de gérer plus simplement
- De disposer d’un logiciel de comptabilité.
Un logiciel de comptabilité est indispensable car il assure en toute sécurité des tâches cruciales telles que la conformité à la réglementation fiscale, la gestion des comptes généraux et auxiliaires ou la préparation des déclarations de TVA mensuelles.
Il existe des logiciels de comptabilité très performants et peu couteux (abonnement nécessaire toutefois)
LES OBJECTIFS DE LA FORMATION : L’AUTONOMIE ET LA MAITRISE DES COMPTES DE L’ENTREPRISE.
L’objectif est clairement que le chef d’entreprise puisse suivre sa gestion pour toute période, établir son tableau de bord de gestion, connaitre ses marges en permanence.
En tenant sa propre comptabilité, l’entreprise maitrise facilement sa situation de trésorerie, ses créances et ses dettes ;
Il peut analyser sa gestion à travers les soldes intermédiaires de gestion.
Il maitrise les grands équilibres de la gestion : fonds de roulement, besoin de fonds de roulement, trésorerie.
Il est infiniment plus à l’aise dans sa relation avec la banque ou pour ses projets d’investissements.
Le programme de la formation du chef d’entreprise
- Les finalités la comptabilité de l’entreprise
- Les principales obligations comptables des entreprises
- L’enregistrement comptable des opérations de l’entreprise via un logiciel de comptabilité
- La préparation des états financiers et les travaux de fin d’exercice (inventaire)
- L’organisation du traitement de l’information comptable : saisie quotidienne, journal, grand-livre, balance
- Les déclarations périodiques de TVA sur impots.gouv
- L’élaboration des états financiers – bilan, compte de résultat, annexe
L’organisation de la formation à l’école de la microfinance
La formation à la comptabilité se fait pour l’essentiel à partir de cas de comptabilité de votre entreprise. Vous venez avec vos documents comptables, votre dernier bilan et compte de résultat, vos factures d’achats et de ventes, vos relevés bancaires.
Pendant la formation, vous apprenez à saisir tous ces documents sur le logiciel et à comprendre les restitutions.
Vous apprenez à faire vos déclarations de TVA sur IMPOTS.GOUV à partir de vos propres documents puis vous enregistrez toutes les écritures de TVA.
Tous les exercices se font en utilisant le logiciel CIEL COMPTA (logiciel de la gamme SAGE très fréquent dans le monde de la PME-PMI).
En faisant les exercices, les stagiaires découvrent l’intérêt du logiciel à travers les états immédiatement disponibles (situation de trésorerie, journal, grand livre, état de TVA, bilan, compte de résultat…)
Le formateur fait une présentation de chaque chapitre en apportant toutes les précisions qui permettront aux apprenants de mémoriser. Les tableaux sont utilisés pour appuyer les exposés.
L’analyse du compte de résultat, les SIG (soldes intermédiaires de gestion) , la CAF ((capacité d’autofinancement)
Le compte de résultat est obtenu automatiquement à l’aide du logiciel comptable.
Il donne de nombreuses informations sur la gestion de l’entreprise et doit être analysé avec soigneusement.
Le compte de résultat a un sens purement économique, il décrit la vie de la société dans une période ( 1 an)
Le compte de résultat donne des informations sur l’activité économique – achats, ventes, marge commerciale, résultat d’exploitation, résultat financier, résultat net de la période.
Le bilan – les grands équilibres.
Le bilan permet de comprendre comment l’entreprise s’est financée. Il fournit une image de la santé financière de l’entreprise, permet de déterminer le fonds de roulement, le besoin de fonds de roulement, de connaitre les créances et les dettes de l’entreprise et bien sur sa trésorerie.
Le bilan permet de prévoir, d’apprécier, d’évaluer les évolutions prévisibles de l’entreprise.
A propos de l’école de la microfinance
ATALIA Certification certifie que l’école de la microfinance a été évaluée et jugée conforme aux exigences requises par le Référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences.
L’école de la microfinance N° de déclaration d’activité 52 44 065 65 44 est inscrite au référentiel national sur la qualité des actions concourant au développement des compétences pour les activités « actions de formation ».
Comment réaliser le diagnostic de la jeune entreprise ? (Module n° 115)
Pour pouvoir définir sa stratégie, la façon qu’elle aura de s’attaquer à son marché, l’entreprise a besoin d’identifier ses points forts et ses faiblesses.
Un diagnostic se construit étape par étape en examinant l’ensemble des politiques de l’entreprise.
Un bon diagnostic d’entreprise aide à prendre la bonne décision car il s’appuie sur un discernement critique et n’hésite pas à remettre en cause le fonctionnement actuel de l’entreprise ou les hypothèses initiales en cas de doute important sur l’adaptation produit/marché.
Un diagnostic est factuel. Il repose sur des investigations tant en interne qu’en externe, des interrogatoires rigoureux, sur une écoute attentive, sur un dialogue véritable, sur un bon examen des opportunités et menaces. Tous ces éléments aident le conseil d’administration et le chef d’entreprise pour décider ce qui apparait le meilleur choix stratégique.

L’école de la microfinance est certifiée QUALIOPI
L’école de la microfinance propose un cours sur le diagnostic composé de 3 parties complémentaires
Au moment de la création de l’entreprise le fonctionnement en période de croisière était très flou. Maintenant il va falloir ajuster, corriger quelques paris de départ qui n’étaient pas les meilleurs.
On tient compte désormais de la réalité de l’exploitation.
La formation proposée aux chefs d’entreprises se fait en 4 modules :
- Le diagnostic commercial
- Forces, faiblesses, opportunités, menaces
- Les risques en entreprise
- L’analyse des échecs des entreprises
Le lien vers la formation à l’accompagnement de l’entreprise
1. Le diagnostic commercial
1 Le fonctionnement général de l’entreprise, les conditions générales de ventes
2 L’entreprise et son marché
3 Les produits de l’entreprise
2. Forces, faiblesses, opportunités, menaces
La qualité du diagnostic va permettre d’élaborer un projet cohérent qui réponde :
- Aux possibilités des hommes de l’entreprise,
- A l’organisation de l’entreprise
- A un espace géographique défini,
- Au climat social interne et externe
- Aux équipements dont dispose l’entreprise,
- A la culture et à l’environnement local,
- Aux produits et services de l’entreprise
Il convient pour chaque point de bien inclure parmi les forces de l’entreprise les éléments internes qui favorisent la performance de l’entreprise en lui donnant un avantage par rapport à la concurrence.
L’examen doit aussi prendre en compte toutes les faiblesses qui freinent l’entreprise et ont un impact négatif.
Attention à savoir utiliser les opportunités du marché et toutes les facilités qui peuvent exister un moment. Elles entraineront le développement des affaires.
De nouveaux entrants, de nouveaux produits peuvent constituer des menaces. Il faut les avoir parfaitement identifiés pour construire une stratégie qui fonctionne.
3 Les risques de l’entreprise
Les entreprises sont soumises à de multiples risques. Pour bien s’y retrouver il est nécessaire d’effectuer une cartographie des risques.
L’entreprise mesure ensuite ses risques en calculant la perte maximale en cas de réalisation du risque et la probabilité que le risque se produise.
Les risques sont ainsi classés et ordonnés en fonction de leurs coûts.
Le but pour l’entreprise est d’essayer d’atténuer les risques. Aussi elle essaiera de mettre en place des contrôles qui lui permettront de réduire le risque et quand c’est possible elles transféreront le risque à un tiers l’assureur.
4. L’analyse des échecs des entreprises
1 Les problèmes de stratégie
2 Les problèmes de gestion
3 Les problèmes financiers
L’ECOLE DE LA BANQUE A NANTES
BQ 624 – Banque: formation des Chargés de clientèle entreprises
En présentiel seulement
Objectifs pédagogiques | A l’issue de la formation, le stagiaire sera capable de :
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MAJ le 10/11/2021
Programme | 1. Un partenariat banque / entrepreneur dans la durée
2. Le financement de l’entreprise lors de la création et dans les phases de développement 3. L’aide à la construction du business plan 4. La banque établit un diagnostic sur les facteurs de succès de l’entreprise 5. Les moyens d’encaissement et de paiement qui sont proposés à l’entreprise 6. Les solutions proposées par la banque pour optimiser la trésorerie 7. Les outils de gestion indispensables pour piloter la jeune entreprise 8. A l’international, l’accompagnement des banques pour les règlements import et export 9. Les indicateurs de performance 10. Aider le chef d’entreprise à concevoir un tableau de bord |
Publics concernés | Chargés de clientèle entreprise en banque
Conseillers de clientèle professionnels Chefs d’entreprises Créateurs d’entreprises Comptables d’entreprises Avocats, juristes, experts-comptables |
Durée en présentiel : | 35 heures sur 5 jours |
Méthodes et outils : | Apports méthodologiques, Etudes de cas, mises en situation. |
Validation : | Examen final : certificat de l’école de la microfinance si note supérieure à 10/20 ou attestation de formation |
Tarif : | Frais de formation : 1600 € |
Pré requis : | Il est recommandé d’avoir en préalable de bonnes connaissances en gestion et finance. |
Dates et lieux du présentiel : | NANTES – dates disponibles sur le catalogue :
http://www.ecole-de-la-microfinance.com/programmes-formations-en-microfinance/ Pour toute autre date nous consulter Organisation de séminaire envisageable dans d’autres villes et/ou pays pour la formation d’un groupe à partir de 5 participants |
Contacts : | M. Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : + 33 6 52 59 32 37Email : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
La banque a pour mission d’accompagner les entreprises pour faire aboutir un projet, pour l’octroi de crédit, pour disposer de moyens de paiement.
Le Conseiller bancaire entreprises est le professionnel qui tisse le partenariat entre la banque et l’entreprise.
C’est le conseiller clientèle entreprise qui conseille l’entreprise pour tout ce qui concerne le financement des investissements et le développement.
Pour exercer le métier de conseiller bancaire entreprise, il faut avoir une compréhension fine des activités des entreprises, avoir une relation de confiance avec le chef d’entreprise mais aussi savoir sécuriser les risques dans un environnement changeant et porteur d’incertitudes.