GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE

GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE
Une formation à la gouvernance d’un établissement de microfinance pour quoi faire ?
Il s’agit de donner les clés aux participants pour améliorer l’efficacité de la structure :
- Quelle vision pour notre établissement ?
- Quelle est notre mission ?
- Quelle structure pour être performant ?
- Comment obtenir un fonctionnement efficace des organes de la microfinance
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Quelle réflexion sur les choix stratégiques à conduire et les défis à relever dans le cadre de la gouvernance.
- Quels instruments de gestion nous sont indispensables ?
Quels sont les problèmes de gouvernance les plus fréquents révélés par les banques centrales ?
– Les nominations et fixations des rémunérations des directeurs Généraux sont effectuées par la maison mère sans validation du conseil d’administration
– Absence d’orientation stratégique (plan d’affaires)
– Tenue insatisfaisante des registres de procès verbaux
– Absence de suivi et de respect des décisions de la Commission Bancaire
– Non respect des conditions d’attribution et limitation des concours aux dirigeants
– Non respect des textes réglementaires relatifs à la gouvernance des établissements de crédits
– Prises de décisions fréquentes par la maison mère au détriment des Conseils d’administration
– Convention d’assistance technique indexée sur les produits d’exploitation au lieu des prestations réelles
– Procédures de crédit non validées par le Conseil d’administration
Objectifs de la formation GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE (EMF):
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Apporter une base de connaissances théoriques, et pratiques sur la gouvernance
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Comprendre le concept de vision stratégique
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Réfléchir à une stratégie prudentielle de développement qui aide l’institution à remplir sa mission tout en protégeant ses actifs au cours du temps
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Pouvoir évaluer les décisions dans les institutions de microfinance par rapport à l’éthique, à l’efficacité et à la performance.
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Savoir mettre en place un dispositif de contrôle validant les choix stratégiques d’une organisation par rapport à la mission de cette organisation.
Retrouvez la fiche de formation « gouvernance de institutions de microfinance » en cliquant sur le lien ci-après :
Faire le diagnostic de la gouvernance : |
Le diagnostic de la gouvernance pour atteindre ses objectifs sociaux et financiers.La gouvernance est un processus qui vérifie que l’organisation est toujours sur la bonne voie en particulier quand l’organisation prend ses décisions importantes. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Pour bien situer, il est fondamental de bien préciser le rôle des organes de gestion . La gouvernance désigne les modalités de prise de décision et de direction d’une organisation. Comment garantir l’efficience des actions engagées ?
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Le programme de la formation : |
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Publics concernés : |
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Validations : |
Remise d’une attestation de formation |
Méthodes et outils : |
Les modules associent des exposés méthodologiques, des études de cas, des simulations, et des exercices pratiques. |
Niveau formation en entrée : |
dirigeants et administrateurs d’établissements de microfinance |
Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures |
Pré requis : |
Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances du fonctionnement des institutions de microfinance. |
Prochaine session : |
NANTES
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Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Précisions sur la formation : |
Cette formation peut également être proposée :
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Formateurs : |
Animation par des praticiens expérimentés de la finance et de la microfinance, les formations sont fondées sur le vécu professionnel des intervenants et se déroulent dans un esprit d’échange et de partage des connaissances.Le Centre de formation « l’école de la microfinance » est spécialisé dans les formations à destination des professionnels de la banque et de la microfinance. |
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :Retrouvez toutes les informations en suivant le lien ci-dessous :
FORMATION GOUVERNANCE ET STRATÉGIES EN MICROFINANCE
Apporter « une culture risques » aux institutions de microfinance.
Tous les salariés – quelque soit leur niveau hiérarchique – qui travaillent dans un établissement de microfinance doivent parfaitement intégrer la culture du risque de l’établissement. En effet une institution de microfinance est soumise à de multiples risques que l’on découvre par une cartographie des risques.
Les institutions de microfinance sont exposées au risque de crédit, aux risques opérationnels, aux risques de conformité … et tous ces risques peuvent avoir des conséquences très graves depuis le non remboursement d’un crédit, jusqu’à la disparition de l’établissement, la mise sous administrateur provisoire ou le retrait de l’agrément.
La formation proposée permet de comprendre les vulnérabilités des établissements de microfinance et à pour objet d’acquérir et de diffuser pour l’ensemble du personnel les règles de comportement et les réflexes de prudence adaptés par rapport à leur fonction qui vont permettre de réduire les risques..
Pour qu’une institution de microfinance crée sa CULTURE RISQUES, il faut qu’elle prenne conscience de ses vulnérabilités, puis développe toute une série de comportements adaptés pour faire face aux risques auxquels elle est confrontée.
Pour garantir la pérennité de leur entreprise, les administrateurs, les dirigeants et tous les agents d’une institution de microfinance ont besoin d’identifier et de se protéger des risques auxquels leur établissement est exposé.
Un crédit vous engage et doit être remboursé
Les prêts productifs ou les prêts aux commerçants des établissements de microfinance permettent d’ accompagner et de soutenir des petites entreprises souvent du secteur informel .
Le problème majeur d’un prêt est qu’il ne soit pas remboursé. Et c’est donc pour cela qu’il faut savoir conduire pour chaque dossier crédit une analyse du risque y compris en secteur informel.
Une agence de microcrédit, l’IMF a besoin de cadres et d’administrateurs qualifiés et compétents capables de gérer les programmes de soutien à l’économie de façon professionnelle.
L’analyse du risque dans un établissement de microfinance
Le processus de mise en place des crédits – L’examen du projet présenté par le demandeur.
L’agent de crédit opère une sélection et prend la décision de refuser les projets incohérents, non rentables pour l’emprunteur ou inadaptés.
La constitution de la demande de crédit ne se fait que pour un projet viable et générateur de revenus pérennes
– L’analyse du risque emprunteur
L’élément déterminant pour une saine gestion du portefeuille consiste à accorder des prêts aux personnes ou aux entités qui présentent les capacités de remboursement nécessaires, et les refuser aux autres.
L’étude attentive du risque de crédit par l’IMF est fondamentale. Compte tenu des caractéristiques spécifiques du public, l’analyse du risque est constituée essentiellement par une évaluation informelle des emprunteurs.
L’agent de crédit doit être capable de définir les besoins du cycle d’exploitation de l’entreprise. Le commerçant accorde t-il des crédits à ses clients, de quel stock a t-il besoin ? Peut-il bénéficier d’un crédit de la part de ses fournisseurs ?
Les responsables des établissements de microfinance sont confrontés à la règle RISQUES SUR LE DOSSIER / BENEFICE ATTENDU.
La décision d’octroi du prêt ne pouvant-être prise qu’en maitrisant le risque du dossier.
Les documents comptables présentés par les clients ne sont pas toujours fiables : ils doivent être vérifiés.
Les documents comptables des emprunteurs sont souvent très insuffisants et rarement validés par un expert comptable.
Aussi il faut vérifier les principales données et cela oblige à aller sur le terrain.
Il convient en particulier de vérifier le chiffre d’affaire, de compter le nombre de clients, le panier moyen du client.
La vérification de la rentabilité globale de l’activité est essentiel dans une analyse du risque emprunteur.
Les charges sont-elles bien estimées ?
Pour les micro-entreprises, l’agent de crédit doit aussi concevoir avec l’emprunteur un budget familial. Il est essentiel que le « reste à vivre » permette d’intégrer chaque semaine la charge de remboursement du microcrédit.
-La problématique du remboursement des crédits et le recouvrement
Une fois le retard détecté, l’IMF met en œuvre un programme de recouvrement.
Ce sont de nouveaux risques et dans cette phase c’est la rapidité de réaction qui sera nécessaire.
En effet la réactivité de l’IMF est de loin l’élément le plus déterminant pour le recouvrement d’un prêt.
Les sanctions en cas de retard prévues sur les contrats de prêts doivent être appliquées de façon systématique.
L’IMF ayant une vocation sociale, l’agent de recouvrement n’hésitera pas à se montrer imaginatif dans les solutions pour trouver des solutions conciliantes envers les emprunteurs qui ne peuvent pas rembourser de bonne foi.
Les procédures de recouvrement par voie judiciaire ne sont généralement pas adaptées pour obtenir le remboursement par les emprunteurs.
– La performance de l’IMF sociale et financière de l’IMF
Un établissement de microfinance est efficace s’il permet le développement économique de ses clients et par extension de la zone sur laquelle il travaille.
La mission sociale d’une IMF consiste à proposer des services financiers à la portée de personnes qui n’auraient pas accès aux crédits bancaires.
Pour autant une IMF à un métier financier lequel exige la plus grande rigueur de gestion.
Pour concilier au mieux ces deux missions, l’IMF doit disposer de critères rigoureux de sélection des projets qu’elle est disposée à financer permettant ainsi la création de micros entreprises et le développement économique.
L’intérêt bien compris d’une IMF est de mettre en place sur son segment de clientèle des procédures de sélection de prêts très rigoureuses afin d’avoir une forte probabilité que les prêts soient remboursés dans les conditions convenus.