GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE

Les stratégies en banque

GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE

Une formation à la gouvernance d’un établissement de microfinance pour quoi faire ?

 

Il s’agit de donner les clés aux participants pour améliorer l’efficacité de la structure  :

  1. Quelle vision pour notre établissement ?
  2. Quelle est notre mission ?
  3. Quelle structure pour être performant ?
  4. Comment obtenir un fonctionnement efficace des organes de la microfinance
  5. Quelle réflexion sur les choix stratégiques à conduire et les défis à relever dans le cadre de la gouvernance.
  6. Quels instruments de gestion nous sont indispensables ?

Quels sont les problèmes de gouvernance les plus fréquents révélés par les banques centrales ?

– Les nominations et fixations des rémunérations des directeurs Généraux sont effectuées par la maison mère sans validation du conseil d’administration
– Absence d’orientation stratégique (plan d’affaires)
– Tenue insatisfaisante des registres de procès verbaux
– Absence de suivi et de respect des décisions de la Commission Bancaire
– Non respect des conditions d’attribution et limitation des concours aux dirigeants

– Non respect des textes réglementaires relatifs à la gouvernance des établissements de crédits
– Prises de décisions fréquentes par la maison mère au détriment des Conseils d’administration
– Convention d’assistance technique indexée sur les produits d’exploitation au lieu des prestations réelles
– Procédures de crédit non validées par le Conseil d’administration

 

Objectifs de la formation  GOUVERNANCE DES ÉTABLISSEMENTS DE MICROFINANCE (EMF):

  • Apporter une  base de connaissances théoriques,  et pratiques sur la gouvernance

  • Comprendre le concept de vision stratégique

  • Réfléchir à une stratégie prudentielle de développement qui aide l’institution à remplir sa mission tout en  protégeant ses actifs au cours du temps

  • Pouvoir  évaluer les décisions  dans les institutions de microfinance par rapport à l’éthique, à l’efficacité et à la performance.

  • Savoir mettre en place un dispositif de contrôle validant les choix stratégiques d’une organisation par rapport  à la mission de cette organisation.

 

Retrouvez la fiche de formation « gouvernance de institutions de microfinance » en cliquant sur le lien ci-après :

http://www.ecole-de-la-microfinance.com/formations-en-banque-et-en-microfinance/gouvernance-et-strategies-des-institutions-de-microfinance/

 

Faire le  diagnostic de la gouvernance :

Le diagnostic de la gouvernance pour atteindre ses objectifs sociaux et financiers.

La gouvernance est un processus qui vérifie que l’organisation est toujours sur la bonne voie en particulier quand l’organisation prend ses décisions importantes.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Pour bien situer, il est fondamental de bien préciser le rôle des organes de gestion .

La gouvernance désigne les modalités de prise de décision et de direction d’une organisation.

Comment garantir l’efficience des actions engagées ?

 

 

Le programme de la formation :

  1. Connaissances théoriques,  et pratiques sur la gouvernance

  2. Comment l’établissement financier est-il dirigé, administré et contrôlé ?

  3. Les comités

  4. Le tableau de bord de gestion et les indicateurs

  5. Les risques de non-conformité et les risques institutionnels

  6. Le pilotage : Planification, programmation, contrôle

  7. La performance (SIG et la grille d’analyse)

  8. Les forces et faiblesses d’une institution de microfinance

  9. Les stratégies

  10. La mise en œuvre de la stratégie

 

Publics concernés :

  •  Membres du Conseil d’Administration ;
  •  Membres du Conseil de Surveillance ;
  •  Membres du Comité de Crédit ;
  • Directeurs Généraux /Directeurs Financiers/ Chefs d’Agences/Gérants de SFD ou IMF ;
  •  Inspecteurs chargés de la supervision au sein des Banques Centrales ou des Cellule de Supervision ;
  •  Coordonnateurs de programme de microfinance
  •  Chargés de microfinance dans les filiales de microfinance des banques

 

Validations :

Remise d’une attestation de formation

 

Méthodes et outils :

Les modules associent des  exposés méthodologiques, des études de cas, des simulations,  et des  exercices pratiques.

 

Niveau formation en entrée :

dirigeants et administrateurs d’établissements de microfinance

 

Durée de la formation en centre :

5 jours soit 35 heures

 

Pré requis :

Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances du fonctionnement des institutions de microfinance.

 

Prochaine session :

NANTES

 

Contacts :

Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation
Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , 
E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

Précisions sur la formation :

Cette formation peut également être proposée :

  • par e-learning (FOAD).
  • intra dans un établissement financier.

 

Formateurs :

Animation par des praticiens expérimentés de la finance et de la microfinance, les formations sont fondées sur le vécu professionnel des intervenants et se déroulent dans un esprit d’échange et de partage des connaissances.Le Centre de formation « l’école de la microfinance » est spécialisé dans les formations à destination des professionnels de la banque et de la microfinance.

 

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :Retrouvez toutes les informations  en suivant le lien ci-dessous :

FORMATION GOUVERNANCE ET STRATÉGIES EN MICROFINANCE

Apporter « une culture risques » aux institutions de microfinance.

Tous les salariés – quelque soit leur niveau hiérarchique – qui travaillent dans un établissement de microfinance doivent parfaitement intégrer la culture du risque de l’établissement. En effet une institution de microfinance est soumise à de multiples risques que l’on découvre par une cartographie des risques.

Les institutions de microfinance sont exposées au risque de crédit, aux risques opérationnels, aux risques de conformité … et tous ces risques peuvent avoir des conséquences très graves depuis le non remboursement d’un crédit, jusqu’à la disparition de l’établissement, la mise sous administrateur provisoire ou le retrait de l’agrément.

La formation proposée permet de comprendre les vulnérabilités des établissements de microfinance et à pour objet   d’acquérir et de diffuser pour l’ensemble du personnel les règles de comportement et les réflexes de prudence adaptés par rapport à leur fonction qui vont permettre de réduire les risques..

Pour qu’une institution de microfinance  crée sa CULTURE  RISQUES, il faut qu’elle prenne conscience de ses vulnérabilités, puis développe toute une série de comportements adaptés pour faire face aux risques auxquels elle est confrontée.

Pour garantir la pérennité de leur entreprise, les administrateurs, les dirigeants et tous les agents d’une institution de microfinance ont besoin d’identifier et de se protéger des risques auxquels leur établissement est exposé.

 

Un crédit vous engage et doit être remboursé

Les prêts productifs ou les prêts aux commerçants des établissements de  microfinance permettent d’ accompagner et  de soutenir des petites entreprises souvent du secteur informel  .
Le problème majeur d’un prêt est qu’il ne soit pas remboursé. Et c’est donc pour cela qu’il faut savoir conduire pour chaque dossier crédit une analyse du risque y compris en secteur informel.
Une agence de microcrédit, l’IMF a besoin de cadres et d’administrateurs  qualifiés et compétents capables de gérer les programmes de soutien à l’économie de façon professionnelle.

 

L’analyse du risque dans un établissement de microfinance

 

 Le processus de mise en place des crédits – L’examen du projet présenté par le demandeur.

 

L’agent de crédit opère une sélection et prend la décision de refuser les projets incohérents, non rentables pour l’emprunteur ou inadaptés.
La constitution de la demande de crédit ne se fait que pour un   projet viable et générateur de revenus pérennes

 

– L’analyse du risque emprunteur

L’élément déterminant pour une saine gestion du portefeuille consiste à accorder des  prêts aux personnes ou aux entités qui présentent les capacités de remboursement nécessaires, et les refuser aux autres.
L’étude attentive du risque de crédit  par l’IMF est  fondamentale. Compte tenu des caractéristiques spécifiques du public, l’analyse du risque est constituée essentiellement par une évaluation informelle des emprunteurs.

L’agent de crédit doit être capable de définir les besoins du cycle d’exploitation de l’entreprise. Le commerçant accorde t-il des crédits à ses clients, de quel stock a t-il besoin ? Peut-il bénéficier d’un crédit de la part de ses fournisseurs ?

 

Les responsables des établissements de microfinance sont confrontés à la règle RISQUES SUR LE DOSSIER / BENEFICE ATTENDU.

La décision d’octroi du prêt ne pouvant-être prise qu’en maitrisant le risque du dossier.

 

Les documents comptables présentés par les clients ne sont pas toujours fiables : ils doivent être vérifiés.

 

Les documents comptables des emprunteurs sont souvent très insuffisants et rarement validés par un expert comptable.

Aussi il faut vérifier les principales données et cela oblige à aller sur le terrain.

Il convient en particulier de vérifier le chiffre d’affaire, de compter le nombre de clients, le panier moyen du client.

La vérification de la rentabilité globale de l’activité est essentiel dans une analyse du risque emprunteur.

Les charges sont-elles bien estimées ?

Pour les micro-entreprises, l’agent de crédit doit aussi concevoir avec l’emprunteur un budget familial. Il est essentiel que le « reste à vivre » permette d’intégrer chaque semaine la charge de  remboursement du microcrédit.

 

-La problématique du remboursement des crédits et le recouvrement

 

Une fois le retard détecté, l’IMF met en œuvre un programme de recouvrement.

Ce sont de nouveaux risques et dans cette phase c’est la rapidité de réaction qui sera nécessaire.

En effet la réactivité de l’IMF est de loin l’élément le plus déterminant pour le recouvrement d’un prêt.

Les sanctions en cas de retard prévues sur les contrats de prêts doivent être appliquées de façon systématique.

L’IMF ayant une vocation sociale, l’agent de recouvrement n’hésitera pas  à se montrer imaginatif dans les solutions pour trouver des solutions conciliantes  envers les emprunteurs qui ne peuvent pas rembourser de bonne foi.

Les procédures de recouvrement par voie judiciaire ne sont généralement pas adaptées pour obtenir le remboursement par les emprunteurs.

 

– La performance de l’IMF sociale et financière de l’IMF

 

Un établissement de microfinance est efficace s’il permet le développement économique de ses clients et par extension de la zone sur laquelle il travaille.

La mission sociale d’une IMF consiste à proposer  des services financiers à la portée de personnes qui n’auraient pas accès aux crédits bancaires.

Pour autant une IMF à un métier financier lequel exige la plus grande rigueur de gestion.

Pour concilier au mieux ces deux missions, l’IMF doit disposer de critères rigoureux de sélection des projets qu’elle est disposée à  financer permettant ainsi la création de micros  entreprises et le développement économique.

L’intérêt bien compris d’une IMF est de mettre en place sur son segment de clientèle des procédures de sélection de prêts très rigoureuses afin d’avoir une forte probabilité que les prêts soient remboursés dans les conditions convenus.

 

 

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