La collecte de l'épargne dans les banques

Formation à la gestion des risques en microfinance

L’épargne est la part des revenus restant disponible après les dépenses de consommation courante

La collecte ds ressources à vue et à terme dans les banques

Afin de pouvoir faire des prêts, les banques doivent disposer de ressources :

  • Les comptes courants (comptes de chèques) qui sont des comptes à vue non rémunérés.
  • Les comptes sur livrets et les livrets d’épargne bancaire. On peut trouver dans cette catégorie les comptes d’épargne sur livrets (CESL),  le livret de développement durable et solidaire (LDDS) · le livret d’épargne populaire (LEP) · le livret jeune, le Compte épargne logement (CEL) · le plan épargne logement mais aussi la finance islamique, l’épargne éducation..Tous ces produits ont pour caractéristique d’être de l’épargne rémunérée à vue et de ne générer d’intérêts que par quinzaine complète.
  • Les dépôts à terme (DAT) Le dépôt à terme est rémunéré sur toute sa durée :le client bloque une somme d’argent pendant une durée convenue (la « durée »). Cela signifie qu’il ne peut pas retirer son argent avant la fin de la durée, sauf à payer une pénalité.
  • Les bons de caisse (BDC) : Un « bon de caisse » est un produit rémunéré de placement financier soit nominatif, soit au porteur d’une durée maximale de cinq ans, établi parla banque Il se présente sous le forme d’un bon représentatif d’un dépôt

 

Les établissements financiers font commerce de l’argent

Les établissements financiers « achètent » l’argent aux déposants.

Les intérêts versés aux déposants représentent une charge pour ces établissements, à l’inverse des intérêts perçus sur les crédits qui sont des produits pour les banques.

Les taux d’intérêts versés pour rémunérer l’épargne sont soit réglementaires soit libres

Les dépôts collectés par les banques constituent une dette à l’égard des déposants.

 

Bien comprendre la raison pour laquelle les ménages épargnent :

Inquiétudes pour sa situation personnelle (vulnérabilités, chômage, études des enfants…)

L’épargne pour la retraite

Les craintes par rapport à l’économie nationale

Les projets d’investissements

Les excédents de revenus ou de capitaux sur les besoins

 

 

1 L’épargne dans les banques

Les banques sont à la recherche de ressources dites « stables », non susceptibles d’être retirées à tout moment.

Les dépôts d’épargne de la clientèle sont pour partie ou en totalité des dépôts stables qui vont permettre de financer l’activité crédits.

 

Les Banques sont autorisées à collecter les dépôts.

 

La banque a plusieurs sources pour financer les crédits qu’elles accordent ou les placements qu’elle fait.

Elle peut :

  • Utiliser les dépôts des clients,
  • Emprunter   sur le marché interbancaire
  • Emprunter auprès de la banque centrale
  • Émettre des obligations sur les marchés financiers, en particulier pour le financement des prêts immobiliers.

 

Zoom sur les principales formes d’épargne que proposent les banques – à vue ou à terme.

  1. Les dépôts à vue sur des comptes courants d’entreprises ou sur des comptes de particuliers.      Les banques ne peuvent pas transformer  les dépôts à vue  en prêts à moyen ou long terme car  elles risqueraient  en cas de retraits massifs de la clientèle  de ne pas pouvoir répondre à leurs besoins de de liquidité.ž             Les dépôts sur des comptes à vue sont simplement des sommes qui sont  déposées à la banque qui  peuvent être  retirées du jour au lendemain.ž   Les dépôts à vue ne font jamais l’objet de rémunération.ž   Pour certains clients il s’agit   avant tout de ne pas conserver l’argent avec eux. (fonction porte monnaie).             Les banques proposent de nombreux services associés aux comptes de dépôts à vue dont la délivrance de moyens de paiement.

 

  • Les dépôts sur des comptes d’épargne dont le compte dit sur livret. Les dépôts d’épargne sont rémunérés. On parle d’épargne obligatoire lorsque  la banque oblige ses clients ou membres à épargner sur une base régulière et systématique  (elle en fait par exemple une condition d’accès au crédit à l’instar du produit 1 = 3 ou de l’épargne logement).Cette épargne est   bloquée sur un compte d’épargne spécifique. A l’inverse, l’épargne libre consiste à mettre de l’agent de côté dans un but particulier. Il s’agit de sommes que le client a librement épargné, économisé.

 

  • Les dépôts à terme (DAT) et les bons de caisse La rémunération de ces produits est librement négociable, les parties fixent le montant et la durée. Le dépôt à terme ou le DAT sont aussi appelés Épargne bloquée est une épargne sur une période fixe sans retrait avant le terme. En cas de rupture, du contrat par le client, une pénalité   est appliquée sur le montant des sommes déposées

 

  • Les parts sociales chez les mutualistes : une part sociale obligatoire, non rémunérée et la possibilité de souscrire d’autres parts sociales (Parts « B ») de façon illimitée lesquelles sont rémunérées en fonction des profits réalisés par l’établissement. Les parts sociales « B » sont particulièrement intéressantes pour l’établissement mutualiste puisqu’elles constituent des capitaux propres pour cet établissement. Les sommes ainsi collectées renforcent les capitaux propres des caisses mutualistes et augmentent leurs possibilités de prêts aux PME/TPE locales (cf. Bâle 2)

 

 

2 L’épargne dans les établissements de microfinance

Les difficultés que peuvent rencontrer des banques par rapport à la micro-épargne

Les banques   ne peuvent   pas toujours répondre à la demande d’épargne, pour trois raisons essentielles :

1 La collecte et la gestion de trop petites sommes  représentent un coût élevé de collecte.

2 L’éloignement des populations ne permet pas aux établissements financiers de se déplacer pour collecter l’épargne

3 Les dépôts de micro-épargne sont extrêmement volatiles et les opérations d’encaissement et de décaissement se succèdent très rapidement.

 

Le rôle des établissements de microfinance pour la collecte de l’épargne

Les établissements de microfinance, les SFD… sont complémentaires aux banques.

Ils sont plus présents dans les zones rurales ou dans certains quartiers des grandes villes.

Pour les établissements de microfinance agréés   pour la collecte de l’épargne :

Sont considérés comme épargne les fonds reçus de leurs clients ou membres par les institutions de microfinance, sous forme de dépôts, autres que les apports en capital, les droits d’adhésion et les cotisations, avec le droit d’en disposer dans le cadre de leurs activités, à charge pour elles de les restituer. (Texte CSBF Madagascar.)

A noter : Certains établissements de microfinance peuvent octroyer des microcrédits à court terme mais ne sont pas autorisés à collecter de dépôts du public.

 

L’épargne, le service le plus demandé en microfinance           La fonction garde monnaie.

Dans bien des cas, les ménages ont plus besoin de services d’épargne que de services de crédit. Les plus démunis ont pour priorité de sécuriser leurs économies.
Déposer son argent, son épargne, en sécurité est en effet le plus demandé de tous les services de Microfinance.

En l’absence de lieu de dépôt, l’épargne des ménages quand elle est constituée de petites pièces ou de petits billets doit être cachée dans le jardin, dans un arbre, dans le toit de la maison…

Et il n’est pas simple de trouver une cachette sure quand le logement n’a pas de clés. Parfois l’épargne peut aussi être confiée à un tiers de confiance (le garde monnaie) qui dispose d’un équipement de sécurité.

 

Pour les familles, il est fondamental de disposer d’un endroit sûr pour conserver leur épargne

Cette démarche répond :

  1. Au besoin de se protéger, la possession et la conservation d’une somme même très petite n’étant pas sans risque au regard de la perte, du vol, voire d’une agression physique.
  2. Au besoin de sécuriser des fonds reçus après la récolte annuelle ou encore après la vente d’un animal en attendant le réemploi des fonds.
  3. Au besoin de s’équiper d’un bien, l’accumulation de petites sommes pendant une période plus ou moins longue permet à l’épargnant de disposer d’un capital le moment voulu.
  4. Au besoin d’anticiper des coûts à venir, naissance, mariage, scolarité des enfants, entretien du logement, augmentation du prix de la nourriture pendant les périodes de soudure mais aussi de se préserver contre des risques comme la maladie ou le décès.

 

 

Les formes traditionnelles de l’épargne dans le secteur informel

Les personnes les plus exposées à l’exclusion financière appartiennent à des catégories vulnérables (personnes à faibles revenus, chômeurs, parents seuls, personnes handicapées) ou vivent dans des zones où il n’existe pas d’offre de services financiers.

 

L’épargne existe même chez les plus pauvres

Il s’agit d’un public n’ayant aucune expérience de la finance et généralement très vulnérable.
Dans les Pays en Développement, l’épargne existe mais elle demeure en dehors des circuits financiers : ce sont souvent les femmes qui acquièrent des actifs comme les bijoux ou des animaux dont la valeur estimative représente un support privilégié d’échange. Si une dépense impérative non prévue survient, on vend le bijou ou l’animal où, autre possibilité, on le dépose en gage.
Dans le monde rural, l’actif d’échange, c’est la récolte, laquelle peut être vendue partiellement ou totalement par avance en cas de coup dur.
c’est aussi les petites pièces ou petits billets qui sont cachés dans le jardin, dans le toit de la maison…Avec le problème que trouver une cachette sure quand on n’a pas de cadenas à son logement n’est jamais simple. Parfois l’épargne peut aussi être confiée à un tiers de confiance lequel agit comme garde monnaie.

 

La finance informelle

Le vocable « finance informelle désigne » les services financiers qui se sont développés en parallèle de la finance formelle, au profit des populations non bancarisées. La caractéristique de la finance informelle c’est une grande hétérogénéité. On peut toutefois identifier les préteurs sur gages, les usuriers ou encore les tontines ou associations rotatives d’épargne et de crédit omniprésentes dans les pays pauvres.
Il est fréquent en finance informelle qu’un collecteur ambulant passe de façon périodique pour collecter les cotisations des tontiniers ou des adhérents de mutuelles de microfinance.

 

Prêteurs sur gages et usuriers

L’épargne peut être en espèces ou en nature comme des bijoux, couteaux, denrées alimentaires, des tissus, un stock de produits à vendre, du bétail …
L’acquisition de biens qui pourront être vendus en cas de besoin constitue la forme la plus fréquente d’épargne informelle chez les personnes pauvres. Si nécessaire en effet les biens peuvent être vendus ou remis en dépôt auprès d’un tiers à titre de gage contre de l’argent liquide.
Les ménages pauvres sont toujours tributaires également des usuriers qui sont des prestataires financiers informels. Les usuriers peuvent profiter de la faiblesse des emprunteurs pour leur imposer des conditions excessives. Les tarifs et taux pratiqués par les usuriers sont variables selon l’emprunteur.

 

Les tontines

Les tontines ou clubs d’épargne sont des formes d’épargne collective, constituées souvent par des commerçants (majoritairement des femmes) et dans son acception la plus simple, chacun des adhérents s’engage à déposer un montant identique à une date fixée selon un calendrier.
L’épargne tontine permet aux membres de mobiliser des fonds à travers une cotisation périodique volontairement fixée. Les fonds sont collectés directement auprès du client par les agents promoteurs et le client doit payer une commission mensuelle dont le montant est égal au montant d’une mise.
La totalité de la collecte est alors versée soit à tour de rôle soit selon un système aléatoire à un participant. On recommence un nouveau cycle quand chacun a reçu une fois le fonds constitué.
Pour fonctionner, les tontines ont besoin que leurs membres se fassent une totale confiance ce qui implique des relations personnelles de proximité entre voisins ou membres d’une famille.
Les circuits informels offrent à leurs usagers des services personnalisés, accessibles et simples.
Du fait de leur caractère informel, ils sont toutefois associés à un manque de fiabilité et de sécurité pour les épargnants. Mauvaise gestion et absence de contrôle permettent facilement des pratiques frauduleuses.

 

Estimation du montant de l’épargne d’une région

Il est souhaitable d’estimer le montant de l’épargne qui existe sur une zone géographique et pourrait être recyclée dans l’économie.
Le montant de l’épargne peut être estimé par comparaison de la zone géographique sans IMF pour laquelle on recherche des informations avec une autre zone comprenant une ou plusieurs IMF bien implantées qui parviennent à collecter l’épargne.
On extrapole ensuite en admettant une similitude d’habitudes d’épargne entre les deux territoires.

 

Les produits d’épargnes proposés par les Établissements de microfinance

Les microfinances recherchent de l’épargne stable pour pouvoir recycler l’argent en faisant des prêts.
Leurs produits d’épargne sont simples et peu diversifiés : ils sont à vue et à terme.
Les dépôts à vue qui constituent la plus grande partie de l’épargne ne sont pas rémunérés tandis que les dépôts à terme sont rémunérés.

Certains établissements de microfinance- souvent filiales de banques – ont apporté des produits innovants au public des microfinances comme le crédit Kangourou, le produit 1 = 3 par exemple.

 

Le coût de la collecte de l’épargne :

Pour les établissements de microfinance la collecte représente un coût très élevé.

Que ce soit du fait du collecteur qui se déplace chez les épargnants, du fait de la manipulation de très petites sommes en espèces, du fait de la grande fréquence des opérations de versements retraits résultant de la perception de l’IMF par la clientèle comme d’un garde monnaie. A toutes ces opérations sont associées de nombreux risques comme des erreurs de comptage, des malversations et aussi des attaques des collecteurs.

Relever le défi pour les établissements de microfinance de la collecte de l’épargne auprès des clients

L’un des grands défis pour les établissements de microfinance est la collecte de l’épargne. L’épargne locale est plus avantageuse et moins contraignante par rapport aux financements reçus des banques et des organismes financiers internationaux car ces structures imposent souvent des conditions d’éligibilité complexes et difficiles à atteindre aux petites banques ou aux structures de microfinance.

La collecte est complexe : en cas de déplacement chez les clients, i y a un risque d’agression du collecteur.

La collecte directement au marché peut être une solution.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :

Cliquez sur le lien vers  la fiche de présentation de la formation Marketing dans les établissements financiers

Le marketing en banque

 

 

 Quand doit-on réaliser une étude de marché en banque ou dans les établissements de microfinance ?

Les défis pour les banques ou les établissements de microfinance sont bien connus : comment fidéliser la clientèle ? comment équiper la clientèle des produits proposés par les établissements de microfinance ? comment conquérir de nouveaux clients ?

L’innovation, la création d’une marque attractive, la gestion de la relation client, des produits intéressants  ou encore  la distribution multicanal participent à l’adaptation des établissements de microfinance aux exigences accrues de la clientèle et au développement commercial.

Il est indispensable d’effectuer une étude de marché pour bien connaitre la clientèle des banques et des établissements de microfinance et pour pouvoir bien répondre à leurs besoins ce qui doit être la préoccupation prioritaire des directions.

Lien vers la formation « le marketing  en microfinance »

 

1 Le contexte d’une étude de marché en banque et dans les établissements de microfinance

 

On lance une étude de marché quand on a besoin d’avoir des informations sur le marché.

L’élément déclencheur de l’étude de marché  peut-être la décision de  création d’une agence, le moment du lancement d’un produit, une perte massive de clientèle, lors de l’arrivée d’un concurrent, la définition d’une stratégie…

L’objectif principal de l’étude de marché demeure l’écoute des clients afin de permettre à la banque ou à l’institution de microfinance d’ajuster son offre et son positionnement marketing.

L’étude de marché permet de mesurer la distance entre les messages que la banque ou la microfinance veut faire passer et les messages qui sont effectivement ressentis par la clientèle.

Les institutions de microfinance vont coller aux besoins de leur clientèle actuelle et future pour être l’établissement choisi.

Dans la banque ou dans la microfinance, les produits se ressemblent beaucoup et il est toujours difficile de se démarquer. Pourtant, une étude de marché permet de renforcer la différenciation de son offre vis-à-vis des concurrents.

 

2 Les principales informations à recueillir  via une étude de marché

 

Une fois qu’une banque ou un établissement de microfinance a  identifié son marché cible, elle doit bien connaitre les besoins des populations pour s’assurer qu’elle apportera les produits véritablement souhaités par les consommateurs.

Les institutions de microfinance ont besoin de réaliser des études de marché pour leur permettre de connaître les besoins, les opportunités, les contraintes et les aspirations de leurs clients potentiels.

Quelles sont les caractéristiques de la clientèle actuelle et potentielle ? (zone géographique, habitude de consommation, revenus, âge de la population…) ;

Quels sont les besoins de la population et leur motivation pour venir à la banque ou dans l’établissement de microfinance ?

Quelles sont les préférences des clients? Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ?

Les banques et les établissements de microfinance  recherchent en particulier à connaitre :

  • La taille du marché
  • Quelle part notre part du  marché aujourd’hui ?
  • Les évolutions du marché
  • Les prévisions de croissance du marché
  • Les profils des consommateurs
  • L’existence d’un segment de clientèle unique ou de plusieurs segments bien distincts.
  • Quelle est l’image des concurrents ?
  • Que pensent les clients et prospects de l’offre proposée par les concurrents ?
  • Quels sont les avantages concurrentiels des concurrents
  • L’existence d’attitudes individuelles ou collectives spécifiques  influençant la consommation.

3 En pratique, comment réaliser une étude de marché

 

Il est souhaitable de combiner plusieurs méthodes d’étude de marché pour s’assurer que les résultats sont fiables et constants.

On peut procéder à des interviews auprès de nos clients actuels mais aussi auprès d’un public d’anciens clients qui nous ont quittés. Les raisons de leur départs sont des sources d’informations sur nos faiblesses (accueil insuffisant, arrogance du personnel, queues interminables pour un retrait, non réponse aux réclamations, tarifs jugés excessifs…).

Bien sur un échantillon de non clients ou de clients d’établissements concurrents apportera de nombreuses informations sur les avantages réels ou supposés des autres établissements. (Distributeurs de billets, appartenance à une communauté, impact de la publicité du concurrent, adhésion à une marque…)

4 Quels sont les coûts de l’une étude de marché

Quel budget voulez-vous accorder pour effectuer l’étude de marché ?

Il est toujours possible de faire une étude de marché à moindre coût. On embauche une équipe d’étudiants disposée à quelques carrefours stratégiques avec un questionnaire.

Le recours à des cabinets spécialisés nécessite  un investissement financier important. Compte tenu de sa complexité et de son coût, ce type d’étude n’est réalisé que très ponctuellement.

Pourtant, même si cela s’avère plus coûteux, le recours à un prestataire externe peut faire gagner du temps, et proposer une étude plus complète intégrant par exemple des données chiffrées, une analyse concurrentielle, une évaluation des profils de consommateurs.

Un cabinet professionnel peut proposer une cartographie du marché, connaître les besoins du marché, cibler une clientèle susceptible de correspondre au projet de la banque ou de l’établissement de microfinance…

 

Pour décider du budget que ‘on voudra consacrer à une étude de marché, il faut donc décider en fonction de la finalité de l’étude de marché.

 

5 Le planning de l’étude de marché

 

L’étude de marché est constituée de plusieurs étapes :

L’étude qualitative pour comprendre leurs habitudes d’achats ou encore les comportements de la clientèle par rapport à l’offre que l’on veut proposer.

L’étude qualitative qui permet  de mesurer et quantifier les grandes tendances du marché.

La phase d’analyse des données, de décryptage, de recherche en interne et aussi à l’extérieur de confirmations des données.

L’étude du marché peut ne pas  se faire en  une seule fois. Les besoins d’une étude du marché pour une institution peuvent aussi évoluer avec le temps.

La banque ou l’institution de microfinance doit s’informer  des nouveaux besoins (par  exemple le paiement via le mobile) qui apparaissent et y apporter des réponses qui conviennent à la clientèle.

 

Lien vers la formation « le marketing en banque ou en microfinance »

 

La connaissance pratique de la micro finance, condition de réussite du projet, est souvent méconnue.

La microfinance est un métier qui doit s’apprendre. Les institutions de microfinance ont besoin de professionnels qualifiés, d’administrateurs et de dirigeants compétents, disposant des compétences clés pour faire fonctionner une IMF.

Pourtant dans la pratique, il existe de multiples obstacles à la formation  aux métiers de la micro-finance dont les principaux sont les coûts de la formation , où le sentiment que la formation ne sera pas utile.

C’est ainsi que de nombreuses microfinances sont rapidement débordées avec un portefeuille à risque volumineux, avec des problèmes de trésorerie ou encore une incapacité à attirer l’épargne où à se financer.

Les formations adaptées :

Il est   fondamental pour les salariés, les dirigeants et les administrateurs des institutions de microfinance  de suivre une formation   pour acquérir les connaissances pour l’établissement d’une agence pour l’instruction du dossier d’agrément, pour la gestion   et le traitement comptable des opérations.

Aux fonctions stratégiques (les produits qui seront proposés à la clientèle, le choix d’implantation, la cible de clientèle…) s’associent nécessairement des tâches importantes et diversifiés de gestion administrative, (suivi des mises en place, suivi des prêts, suivi des retards…). Il faut maitriser l’étude du risque en secteur informel, l’audit et le contrôle, la comptabilité de l’IMF, les placements et refinancements et bien d’autres thèmes techniques.

 

L’école de la microfinance à Nantes a une offre complète de formations répondant aux besoins des professionnels

Retrouvez nos formations aux métiers   de la microfinance en suivant le lien ci-dessous :

FORMATION LES FONDAMENTAUX DE LA MICROFINANCE

L’école de la microfinance qui a été fondée par des professionnels de la finance et de la microfinance entend répondre aux besoins de formation du personnel et des administrateurs des institutions de microfinance.

Les aspects pratiques apparaissent souvent comme un domaine de spécialistes interdit aux profanes, ou encore comme la chasse gardée de grandes organisations en lien avec des gouvernements.
Cet article a pour objet de montrer que se former à la gestion d’une structure de micro finance est nécessaire pour   acquérir les compétences clés.
Mais avant de s’intéresser aux techniques, il faut rappeler qu’une institution de microfinance  est un instrument de développement économique.

 

La première finalité c’est d’accorder des crédits à des auto-entrepreneurs.

La  fonction principale d’un établissement de microfinance consiste à proposer des services financiers tels que collecter l’épargne, recevoir des dépôts d’argent, accorder des prêts, et pour certains établissements à gérer les moyens de paiement.

Les clients, majoritairement des auto-entrepreneurs, sont d’abord des personnes qui n’ont pas accès aux banques, qui cherchent à améliorer leurs revenus en développant leurs entreprises.

Le but des Institutions de micro-finance est d’accompagner et de soutenir ces auto-entrepreneurs afin de leur permettre de créer, à l’aide d’un petit crédit, une activité qui sera génératrice de revenus.

Le premier métier des Institutions de micro-finance (IMF) c’est bien de distribuer le micro crédit dans des zones où les banques ne sont pas accessibles pour le public des auto-entrepreneurs.

 

Les techniques financières :

Pour autant, une SA de microfinance  ou une mutuelle d’épargne crédit  voulant mettre en place une agence de microfinance  a besoin d’un bon DG et de  salariés qualifiés et compétents capables de gérer les programmes de façon professionnelle.

Consentir un prêt à une personne   est certainement aisé mais il est beaucoup plus complexe de lui donner le moyen d’exercer une activité génératrice de revenus. Et si l’institution veut être remboursée il faut absolument que son client gagne sa vie.

L’agence de micro finance n’ayant pas de ressources infinies il faut aussi que l’emprunteur rembourse son prêt selon un calendrier fixé à l’avance afin de pouvoir à nouveau prêter cet argent à d’autres emprunteurs.

 

L’étude du risque

Un établissement de microfinance doit savoir étudier le risque.

On ne peut pas prêter de l’argent à tous ceux qui en font la demande : il faut sélectionner les personnes qui ont la volonté et la possibilité de rembourser. Et une fois le crédit en place, il faut suivre les clients.

Le risque c’est le cœur du métier de la microfinance !

Il faut savoir analyser le risque, il faut savoir calculer le coût du risque.

La Gestion des RISQUES : Tout le personnel de la  microfinance doit avoir de solides connaissances en RISQUES. La microfinance doit  priorisé le volet RISQUES dans le processus de développement et de l’exploitation.

 

Le crédit que les IMF distribuent est parfois accompagné de conseils et d’une formation en faveur des emprunteurs.

Les IMF vont former les bénéficiaires des prêts, en particulier avant l’octroi du tout premier prêt.

Compte tenu des difficultés pour de nombreux emprunteurs n’ ayant été que très peu scolarisés, les IMF ont des programmes spécifiques pour effectuer la formation à la gestion de la micro-entreprise.

Ils expliquent aussi les mécanismes du remboursement du prêt et les cycles de crédit.

Pour l’IMF les actions de formation ont l’objectif de mobiliser et de développer les ressources des emprunteurs afin de leur donner le moyen d’utiliser l’argent à bon escient pour la création d’une activité qui sera génératrice de revenus.

 

 

 

 

L’école de la microfinance  anime, des sessions de sensibilisation, de vulgarisation et de formation relatives au fonctionnement et à la réglementation spécifique des IMF.

Pour tous renseignements :

Contact et inscription

ecole.de.la.microfinance@gmail.com

Notre site :   http://www.ecole-de-la-microfinance.com/lecole/

Notre mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com

 

 

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