FORMATION : LES CONDITIONS DE BANQUE POUR LES CADRES BANCAIRES ET FINANCIERS
Les conditions de banques expliquées aux cadres financiers des entreprises
Renforcez la performance financière des chargés de clientèle entreprise en maîtrisant les leviers des conditions bancaires et en optimisant vos relations avec les établissements financiers.
1. Présentation générale
Cette formation s’adresse aux cadres financiers souhaitant maîtriser les conditions de banque et optimiser la gestion des relations bancaires dans leur entreprise.
Public visé : Chargés de clientèle en banque, Cadres financiers, responsables comptables, trésoriers, contrôleurs de gestion.
Prérequis : Connaissances de base en comptabilité et en gestion financière.
Objectifs pédagogiques
- Comprendre le fonctionnement du système bancaire les relations avec les entreprises, les tarifs des banques.
- Identifier et analyser les différentes conditions bancaires (taux, commissions, agios).
- Savoir lire et interpréter un ticket d’agios.
- Négocier efficacement les conditions bancaires avec les établissements financiers.
- Optimiser la gestion de trésorerie et réduire les coûts bancaires.
2. Programme détaillé
Jour 1 :
- Introduction au système bancaire et à la relation banque-entreprise.
- Les différents types de comptes et les services bancaires.
- Les conditions bancaires : taux d’intérêt, commissions, agios, les frais annexes.
- Lecture et analyse des tickets d’agios : compréhension des bases de facturation et des échelles (dates de valeur).
Jour 2 :
- Négociation des conditions bancaires : préparation, leviers et argumentaires.
- Optimisation de la structure bancaire et du coût global.
- Les conditions bancaires générales, les conditions spécifiques
- Études de cas pratiques : analyse des tickets d’agios relevés, simulation de négociation, la pratique du cash pooling.
- Synthèse, évaluation et plan d’action individuel.
3. Méthodes pédagogiques
- Apports théoriques et échanges interactifs.
- Études de cas réels et analyse de documents de tarification bancaires.
- Simulations de négociation banque-entreprise.
- Supports de formation numériques et tableaux de bord Excel.
4. Modalités d’évaluation
- Quiz de validation des acquis.
- Étude de cas finale et mise en situation.
- Remise d’une attestation de formation à chaque participant.
5. Profil du formateur
Consultant expert en finance d’entreprise et en relations bancaires, disposant de plus de 10 ans d’expérience dans la négociation bancaire, la gestion de trésorerie et l’optimisation financière.
L’arrêté trimestriel d’un compte professionnel dans une banque
Pour éviter de payer des agios excessifs, le trésorier de l’entreprise doit maitriser les modalités de calcul utilisées par la banque pour arrêter le compte courant.
Nous apportons ci-dessous quelques éléments permettant de comprendre comment la banque calcule les agios périodiques sur les comptes courants des entreprises.
1 L’arrêté du compte par la banque entraine une facturation
Le compte courant n’est pas un service gratuit. Surtout qu’il permet d’obtenir un crédit quand le client est à découvert.
Dans le cadre de la convention signée entre la banque et son client, la banque calcule périodiquement – tous les mois ou tous les trimestres – le montant des agios correspondant à l’utilisation que le client a fait de son compte courant.
En France, la Banque de France publie tous les trimestres le taux d’usure et les taux effectifs moyens pratiqués par les établissements de crédit et les sociétés de financement.
| Par exemple au troisième trimestre 2022 les banques françaises facturent les découverts en compte au taux moyen de 11,54 et la banque de France a déterminé le taux de l’usure pour le découvert à 15,39 %.
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Mode de calcul du taux de l’usure selon l’article L 314-6 du Code de la Consommation
Constitue un prêt usuraire tout prêt conventionnel consenti à un taux effectif global qui excède, au moment où il est consenti, de plus du tiers, le taux effectif moyen pratiqué au cours du trimestre précédent par les établissements de crédit et les sociétés de financement pour des opérations de même nature comportant des risques analogues
2 Les intérêts débiteurs :
En fin de période la banque reclasse pour chaque client tous ses mouvements par date de valeur.
Ce reclassement permet d’établir l’échelle du compte du client et de définir le solde en valeur de chacune des journées.
Le solde du compte ne dure qu’une période. Si le client a des mouvements fait des opérations quotidiennes le solde ne dure qu’une journée.
La banque va donc déterminer jour par jour les périodes où le client est créditeur et dans ce cas il n’y a pas de facturation d’intérêts débiteurs et les périodes où le client est débiteur et dans ce cas les intérêts seront facturés.
Ce calcul, par petite période, se fait par la méthode hambourgeoise qui consiste à calculer, après chaque opération, le solde en valeur , pour la durée qui sépare l’apparition de ce solde (date de valeur de l’opération l’ayant engendré) de la date de valeur de l’opération suivant.
Conditions de perception des intérêts débiteurs
Pour chaque période débitrice, le banquier détermine des NOMBRES et ce sont ces NOMBRES qui sont facturés.
Modalités du calcul des NOMBRES
Les NOMBRES sont calculés en multipliant le solde de la période par le nombre de jours consécutifs pendant lequel se maintient le solde puis on divise par 100
Taux des intérêts débiteurs
On prend le total des NOMBRES débiteurs et on multiplie par le taux du client que l’on divise par 360.
Si le client a un taux spécifique, c’est le taux spécifique qui s’applique, dans les autres cas c’est le taux des conditions générales qui s’applique..
3 La commission de mouvements .
A l’exception des mouvements exonérés, tous les mouvements débits sont facturés.
Certains clients de grands groupes demandent à payer directement les moyens de paiement qu’ils utilisent (facturation à l’acte et non forfaitaire). Dans ce cas ils ne payent pas de commission de mouvement.
Condition de perception de la commission de mouvements :
Pour effectuer la facturation il faut prendre l’ensemble des mouvements du compte qui ne sont pas exonérés et effectuer le calcul en récupérant la condition du client. Condition spécifique ou en l’absence la condition générale.
Taux de la commission de mouvements ;
La commission de mouvement est une commission forfaitaire généralement de ¼ pour mille, mais qui peut être négociée par exemple à 1/8 pour mille.
4 Quels sont les mouvements exonérés de la commission de mouvements
Quand le client fait un virement entre deux de ses comptes ouvert dans la même banque, le mouvement est exonéré.
Il en va de même pour le remboursement d’une échéance de crédit à la banque. Le mouvement est exonéré. Également tous les frais pris par la banque sont des mouvements exonérés.
Les mouvements exonérés sont marqués par une codification afin qu’ils ne soient pas cumulés dans le total des mouvements débiteurs.(non addition)
S’il a été oublié d’exonéré un mouvement, une correction est possible. Il faut faire un mouvement sur le compte en notant un code non addition au débit et un code signifiant la soustraction colonne opposé au crédit. Ainsi l’erreur se trouve corrigée.
5 La commission de plus fort découvert
Les découverts importants peuvent gêner la banque car elle devra disposer de trésorerie au moment de décaisser les opérations clients. Les pointes de découvert se situent souvent au 10 de chaque mois où à la fin du mois (paiement des salaires).
La commission de plus fort découvert a pour objet de couvrir les coûts supplémentaires de refinancement par la banque au moment de ces grandes périodes de décaissements.
On identifie le plus fort découvert du client sur l’échelle en valeur d’arrêté du compte.
Condition de perception de la commission de plus fort découvert :
La perception de la commission est plafonnée à 50 % des agios débiteurs perçus pour la même période.
Taux de la commission de plus fort découvert :
Le taux généralement pratiqué est de 0.05% soit 1/20 du plus fort découvert
6 La commission d’immobilisation
Certains clients sont en permanence à découvert et ne reviennent à flot que rarement.
Ces clients quasi constamment à découvert font prendre un risque à la banque d’incapacité de rembourser. C’est pour ce motif que les banques prennent une commission supplémentaire.
Condition de perception de la commission d’immobilisation :
découvert constant (en valeur) pendant 45 jours consécutifs
Taux de la commission d’immobilisation :
1,20 % calculé dans les mêmes conditions que les intérêts débiteurs.
7 la commission de dépassement
Cette commission est très différente en ce sens qu’elle ne s’applique pas sur l’échelle du client mais sur les soldes en capitaux.
Un client a un découvert autorisé (en capitaux) de 100 000
S’il a utilisé plus que son découvert – par exemple 120 000, il est en dépassement (ici de 20 000)
La commission de dépassement s’applique sur le montant du dépassement. La commission de dépassement est souvent réduite car sa perception peut avoir pour effet que les frais facturés par la banque dépasse le seuil de l’usure. (calcul du TEG).
Condition de perception de la commission de dépassement :
le client a utilisé plus que son découvert autorisé.
Taux de la commission de dépassement : 2,40 %
8 La récupération des frais divers
Les frais divers sont des frais que la banque a été amenée à avancer pendant la période pour le compte du client. Il peut s’agir de frais de timbres pour l’expédition d’un document, de frais de téléphone…L’agence note au fur et à mesure ces frais sur un fichier de frais ouvert par client. Ces frais seront repris sur une ligne spécifique du ticket d’agios.
Condition de perception :
la banque a avancé des frais pour le compte de son client
S’agissant de frais réels, il n’y a pas de taux à appliquer. En fin de période, l’informatique cumule l’ensemble des frais et indique le montant sur la facturation clients.
9 La commission de gestion
La commission de gestion est une commission fixe qui correspond au coût du compte
Condition de perception de la commission de gestion:
tous les comtes ayant été débiteurs payent la commission.
Taux de la commission de gestion :
si le client a négocié une commission de gestion spécifique, on prend la condition spécifique, sinon c’est la condition générale qui s’applique.
10 Le calcul du TEG (taux effectif global)
Le montant perçu auprès du client ne peut en aucun cas être supérieur au taux de l’usure fixé par la banque centrale.
Règle de gestion pour le calcul du TEG :
Il faut donc comparer le montant total des agios pris avec le résultat que l’on obtiendrait en calculant les intérêts débiteurs au taux de l’usure.
Il faut faire attention car tous les éléments ci-dessus ne rentrent pas forcement dans le TEG.
Par exemple, il est bien évident que la récupération des frais divers avancés pour le compte du client n’est pas un élément de facturation.
L’ÉCOLE DE LA MICRO-FINANCE est un organisme de formation français spécialisé dans l’enseignement des métiers de la banque.
Il est indispensable, pour faire fonctionner correctement une institution bancaire , de disposer d’un personnel compétent, de cadres et d’administrateurs qualifiés, capables de gérer les programmes de façon professionnelle.
L’école de la microfinance a été créée par des professionnels de la banque et de la microfinance, dans le but de professionnaliser les acteurs du secteur .
L’école de la microfinance est aujourd’hui l’un des principaux organismes en matière de formations aux métiers de la banque dans les pays francophones.
GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE
La banque, comme l’assurance, est un métier du risque. la microfinance est aussi un métier du risque.
Le responsable des risques dans une microfinance est au cœur d’un métier de banquier. Il s’agit pour lui de sélectionner les risques que l’établissement est prêt à prendre en fonction de son appétence pour le risque .
Dans une microfinance, l’établissement est exposé aux risques de crédit, aux risques opérationnels (fraude, sécurité de l’information), au risque de change, , au risque d’image, aux risques informatiques, les risques de conformité, les risques de sanctions pour blanchiment…
Au moyen d’une cartographie des risques et d’une hiérarchisation des risques, le responsable des risques pilote le dispositif général de gestion des risques de la microfinance
Retrouvez le programme de gestion des risques en microfinance en suivant le lien ci-après
Objectifs de la formation à la gestion des risques en microfinance
L’école de la banque et de la microfinance propose aux professionnels un cours – en présentiel à Nantes ou via le e-learning – pour bien identifier les risques, savoir mesurer les risques leur impact et aussi pour savoir réduire le plus possible l’impact en résultat de ces risques :
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Identifier les principaux risques des établissements de microfinance .
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Acquérir une vue globale du processus de gestion de ces risques en microfinance.
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Savoir évaluer le poids relatif de chaque risque et son impact maximum
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Comprendre le mécanisme de la couverture du risque.
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Savoir calculer le coût du risque
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Développer une culture risque au centre de la stratégie de l'établissement de microfinance
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Programme : |
La formation se fait en 10 modules complémentaires :
1 La cartographie des risques 2 Développer une culture risque 3 Les risques de crédit en microfinance 4 Les risques externes 5 Les risques informatiques 6 Prévenir les fraudes 7 La gestion du portefeuille crédit 8 Les créances douteuses, les dépréciations, le coût du risque 9 Les forces et faiblesses d’une institution de microfinance 10 Les risques de non-conformité et les risques institutionnels |
Public cible
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La formation à la GESTION DES RISQUES EN MICROFINANCE
est destiné aux membres des conseils d’administration des institutions de microfinance, SFD, aux dirigeants, aux membres du Conseil de Surveillance, aux auditeurs internes et externes. |
Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Le coût du risque : |
Le risque :On désigne par RISQUE le fait d’être exposé à une perte probable. Il est impossible de gérer le risque si on ne peut l’évaluer, le mesurer. Les institutions de Microfinance sont vulnérables aussi la maitrise de leurs risques est-elle au cœur de leurs métiers. Les compétences requises pour les métiers du risque en Microfinance sont multiples et de niveau croissant.
Le scoringLe scoring est une aide à la décision ; L’utilisation du scoring permet aux banques via l’utilisation de méthodes statistiques, de mesurer une probabilité de défaillance pour chaque entreprise. Le scoring est généralement utilisé pour la détection des risques probables dans le portefeuille de la banque.
L’approche comptable du coût du risque se fait par la constitution de provisions dès l’apparition du risque.Toutefois la couverture du risque avéré par les provisions spécifiques n’est pas identique à la perte réelle car elle résulte d’un calcul d’une perte incertaine. On parle de pertes couvertes par des provisions. Certaines pertes définitives apparaissent tandis qu’aucune provision n’avait été établie, ce sont les pertes non couvertes. Il arrive qu’un débiteur présumé défaillant du fait de ses retards rembourse son prêt alors qu’une provision avait été constituée. Dans ce cas la provision doit être annulée car elle devient sans objet. |
| Publics concernés parla formation :
Professionnels de la microfinance, Membres du Comité des Crédits Auditeurs et contrôleurs internes des établissements de microfinance (IMF-SFD). Inspecteurs de microfinance. Membres des conseils d’administrations et Conseils de surveillance Directin générale des établissements de microfinance |
Validations : |
Remise d’une attestation de formation en gestion des risques des Institutions de microfinance. |
Méthodes et outils : |
Exposés, cours et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.
Remise d’un support de cours complet et documenté. |
Niveau formation en entrée : |
Niveau lll (bac + 2) |
Durée de la formation en centre : |
5 jours soit 35 heures |
Prérequis : |
Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et connaitre la finance. |
L’Ecole de la Microfinance est certifiée QUALIOPI depuis 2021
CONTRÔLE DE GESTION EN BANQUE
Le contrôle de gestion d’une banque ne s’improvise pas : une formation est nécessaire pour savoir mettre en évidence les indicateurs les plus pertinents, calculer les marges d’intérêts, les coûts et la rentabilité des services et produits bancaires, définir les coûts de cession interne ou encore calculer les résultats des agences.
L’école de la microfinance propose une formation de 5 jours (35 heures) sur le thème du contrôle de gestion en banque
Programme de la formation
1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion bancaire
2 la mesure de la rentabilité
3 Le processus d’élaboration budgétaire
4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence
5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires
6 Le suivi statistiques des encours
7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs
8 La cartographie des risques
9 La performance (Utilisation d’une grille d’analyse 2 pages)
10L’utilisation des ratios pour l’analyse financière
Déroulement de la formation
La formation se déroule en deux temps :
La première partie travail sur la comptabilité bancaire afin de maitriser totalement la lecture et l’interprétation des chiffres comptables. Toute opération de banque est immédiatement transcrite en un enregistrement comptable aussi il est impératif pour le contrôleur de gestion de parfaitement maitriser l’organisation les principes et la méthode comptable.
La seconde partie porte sur le prévisionnel, l’anticipation et la planification, l’élaboration du budget, l’analyse des données, l’amélioration constante des performances d’un établissement financier, l’élaboration des tableaux de bord, les analyses périodiques à communiquer à la direction pour permettre de prendre les décisions stratégiques appropriées.
Le contrôle de gestion en banque
Public ciblé
Cette formation est destinée par priorité à des cadres de banques qui accèdent au poste de contrôleur de gestion et au personnel des services de contrôle de gestion.
- Contrôleurs de gestion récents dans la fonction
- Responsables financiers et comptables
- Inspecteurs et auditeurs internes
Elle est également pertinente pour les promoteurs, dirigeants de banques , pour les cadres des banques commerciales et pour les inspecteurs des banques centrales en charge du suivi des activités des banques.
Compte tenu de la grande complémentarité des métiers de comptables et de contrôleur de gestion, la formation sera très utiles aux comptables qui sont les fournisseurs de la majorité des données exploitées par les contrôleurs de gestion.
Qualités techniques attendues d’un contrôleur de gestion
Le contrôleur de gestion en banque ou en microfinance est un professionnel apte à :
- Définir et mettre en place des outils de gestion adaptés à l’établissement y compris le suivi des résultats des agences.
- Regrouper et synthétiser de façon claire les multiples données comptables
- Chiffrer les plans stratégiques puis élaborer les budgets d’accompagnement
- Assurer le suivi du budget et les recadrages.
- Piloter la comptabilité analytique (calcul des couts, de la rentabilité par agence…)
- Conduire une mission de conseil dans les domaines économiques, financiers, organisationnels
- Rédiger des notes des rapports et des synthèses : le contrôleur de gestion doit être persuasif : il sait défendre son point de vue devant les plus hautes hiérarchies de l’établissement mais aussi devant les auditeurs internes et externe.
- Construire des requêtes informatiques dans le système d’information
- Assurer la maitrise d’œuvre de projets informatiques liés au développement des outils de gestion.
Les qualités de communication du contrôleur de gestion
Communiquer en interne avec les différents services de la banque ou de la microfinance ou en externe avec les cabinets comptables, agences de notation, presse économique, administrations, clientèle…
Le contrôleur de gestion s’exprime beaucoup par écrit ou oralement.
C’est en particulier lui qui prépare les documents institutionnels (rapports de gestion…) production d’analyses et de conclusions.
Le contrôleur de gestion a soin de définir une méthodologie adaptée à chaque mission et aux divers publics concernés
Supports de cours :
Les supports de cours de l’école de la microfinance sont détaillés, et très clairs.
Ces supports de cours contiennent un descriptif écrit du cours. Ils viennent en appui de l’exposé, afin de permettre aux stagiaires une meilleure maîtrise des thèmes présentés durant le cours.
Le stagiaire est appelé à compléter par ses propres notes le support de cours. Ainsi le support proposé et produit par l’enseignant devient un document spécifique pour chaque stagiaire.
Ce document devient ainsi un guide et d’un aide-mémoire dont l’objet est de permettre aux stagiaires de fixer les éléments clés en complément de ce qu’ils retiennent de la formation par ce qu’ils voient ou entendent.
Il est possible de suivre la formation à distance via le e-learning
programme détaillé du cours de contrôle de gestion :
LA FORMATION DU DIRECTEUR D’UNE AGENCE BANCAIRE
Un chef d’agence, bien formé est le pivot de la réussite d’une agence bancaire.
Recruter un chef d’agence est la préoccupation majeure des dirigeants d’une banque. Souvent on fait appel à la promotion d’un adjoint ou d’une personne ayant déjà fait ses preuves à un autre poste de la banque.
Un chef d’agence doit avoir reçu une formation complète dans un centre de formation avant de pouvoir exercer les responsabilités multiples de Chef d’Agence.
C’est le chef d’agence qui apporte son dynamisme et ses compétences commerciales qui vont dynamiser l’agence.
Les fonctions du directeur d’Agence bancaire
Le directeur d’agence bancaire est un manager : il se voit confier la direction d’une équipe de conseillers particuliers et professionnels.
Le directeur d’agence bancaire est un commercial : il met en œuvre des actions commerciale, anime les conseillers de clientèle, élargit sa base de clientèle, équipe ses clients…
Le directeur d’agence bancaire est un gestionnaire : il s’assure de la rentabilité des opérations, il forme son personnel, il vérifie la qualité du service.
Le directeur d’agence bancaire est un expert en risque :il évalue les risques des dossiers crédit dans le cadre de ses pouvoirs de décision.
Le directeur d’agence bancaire est responsable des opérations de son agence (Finance, Administration, logistique, RH, Sécurité)
Une solide formation professionnelle est indispensable pour exercer le métier de directeur d’agence bancaire.
Retrouvez le programme de la formation « LE PARCOURS DE FORMATION DU LE PARCOURS DE FORMATION DU DIRECTEUR D’UNE AGENCE BANCAIRE en suivant le lien ci-après :
Objectifs de la formation « LE PARCOURS DE FORMATION DU DIRECTEUR D’UNE AGENCE BANCAIRE »
Assurer la prise de fonction d’un poste de directeur d’agence bancaire
Savoir développer la performance commerciale du fonds de commerce de l’agence et son PNB
Maitriser les risques du point de vente, les risques de prêts mais aussi la sécurité ou encore la conformité des opérations.
Prendre en charge l’organisation et le suivi d’une équipe commerciale, et l’animation des actions de prospection et de développement de la banque.
Être capable d’agir en manager avec son équipe au quotidien et d’accompagner le développement des compétences de chacun.
Les compétences visées après la prise de fonction
Dans une agence bancaire, le directeur à un rôle de manager et un rôle de gestionnaire. Comme manager, il est chargé de développer l’activité commerciale de son agence. Il guide et anime son équipe de commerciaux et de conseillers. Il a pour mission d’atteindre les objectifs commerciaux fixés par la direction et rend régulièrement des comptes sur les performances obtenues. Il est le garant de la qualité du service proposé à la clientèle. Il est lui-même responsable du suivi d’un portefeuille de clients importants.
Le directeur d’agence est le responsable du pilotage commercial du management de son équipe, du contrôle, ainsi que de la gestion des risques. Le métier de Directeur d’Agence est l’un des plus complets et des plus complexes de la banque.
La formation situe le Directeur d’Agence comme un patron d’une équipe, ayant de nombreuses et importantes responsabilités.
La formation se fait aussi sur le comportemental du Directeur d’Agence qui doit motiver les employés et agents de crédits, accueillir ses clients, se préoccuper de limiter les risques tout en cherchant à accroître le PNB.
Les responsabilités du Directeur d’agence sont de deux ordres indissociables :
- Les unes découlent de la nature même de l’établissement bancaire qu’il dirige. Il lui faut respecter les lois et règlements en vigueur tout en ayant le souci constant de la mobilisation et de la performance de ses collaborateurs favorisant le travail participatif dans une organisation rationnelle et rigoureuse.
- Les autres découlent de la mission sociale de la banque. Le directeur doit tout mettre en œuvre pour que son agence offre, à son public , des services financiers de proximité qui permette le développement d’activités permettant ainsi de développer les très petites entreprises et les PME de la région
| Contacts : | Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
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| Publics concernés : | Les directeurs d’agence de banque en prise de fonction. Les titulaires d’un diplôme bac+2 ou remplissant les conditions d’expérience professionnelle. | |||
| Validations : | Un examen est organisé à la fin de la formation. En cas de succès l’école de la microfinance délivre une attestation de formation en direction d’agence de microfinance. | |||
| Méthodes et outils : | Exposés, cours et exercices.
Echanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation. Remise d’un support de cours complet et documenté. |
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| Durée de la formation en centre : | 10 jours soit 70 heures | |||
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :
Cliquez sur le lien vers la fiche de présentation de la formation des directeurs d’agences dans les établissements financiers
LE CONTRÔLE DE GESTION EN MICROFINANCE
FORMATION en présentiel ou e-learning
Les institutions de microfinance ont besoin de mesurer leur rentabilité et de faire des prévisions.
La formation que propose l’école de la microfinance permettra aux contrôleurs de gestion des institutions de microfinance de se doter des outils nécessaires aux calculs de rentabilité et de suivi de la performance de leur établissement.
La formation comprend 3 grandes parties :
- Les objectifs du contrôle de gestion dans les établissements de microfinance et l’organisation de la fonction.
- La mise en place de la comptabilité analytique pour mesurer la rentabilité globale et par point de vente (les résultats agences »)
- La gestion prévisionnelle, les budgets, le suivi des risques.
Objectifs de la formation au contrôle de gestion en banque ou en microfinance :
Être en mesure de fournir aux responsables des institutions de microfinance les informations nécessaires au pilotage stratégique et opérationnel de l’établissement.
Savoir préparer les outils nécessaires au pilotage, à la prévision, à la programmation des actions et au contrôle de la performance.
Connaitre les procédures permettant la préparation du budget sur la base des principaux objectifs fixés par la direction, la conduite du projet et l’élaboration d’un tableau de bord pertinent.
Programme de la formation |
1 Les missions et l’organisation du contrôle de gestion en microfinance 2 La mesure des marges et de la rentabilité3 Le processus d’élaboration budgétaire4 Les résultats de l’agence, le budget de l’agence5 La comptabilité analytique, la mesure des coûts des services et produits bancaires6 Le suivi statistiques des encours7 Le tableau de bord de gestion et les indicateurs8 La performance (grille d’analyse 2 pages)9 Le suivi Risque du portefeuille des crédits 10 L’utilisation des ratios pour l’analyse financière
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Formacode principal : |
32652 Contrôle de gestion |
Contacts : |
Monsieur Michel Hamon – Responsable Formation Tél. : +(33) 6 52 59 32 37 , E-mail : ecole.de.la.microfinance@gmail.com |
Commentaires divers : |
La formation permet de mesurer la rentabilité globale et par agence de l’institution de microfinance, de construire des tableaux de bord, d’élaborer un reporting pour la Direction Générale, de réaliser un budget… |
Publics concernés : |
Contrôleurs de gestion,
Directeurs Exécutifs, Directeurs adjoints . Cadre de banques |
Validations : |
Attestation de formation en contrôle de gestion. |
Méthodes et outils : |
Exposés, cours et nombreux cas pratiques et exercices. Échanges. Exposés. Travaux en sous-groupes. Mises en situation.Remise d’un support de cours complet et documenté. |
Niveau formation en entrée : |
La formation s’adresse aux professionnels de la banque ou de établissements de microfinance. |
Durée de la formation en e-learning : |
5 mois : La formation comprend 10 modules espacés chacun de 2 semaines.
Chaque module comprend :
Il faut compter un minimum de 4 heures de travail intensif par quinzaine. |
Prérequis : |
La promotion interne, après quelques années d’expérience, est la voie d’accès la plus courante pour accéder au poste de contrôleur de gestion.Pour suivre le stage il est recommandé d’avoir de bonnes connaissances en comptabilité générale, en statistiques et connaitre la finance |
Si vous souhaitez en savoir plus sur la formation :
Cliquez sur le lien vers la fiche de présentation de la formation Contrôle de gestion en microfinance.
LE CONTRÔLE DE GESTION EN MICROFINANCE
L'école de la microfinance

